Monday, 4 November 2013

La névralgie d"Arnold


Source fréquente de consultation en médecine La névralgie d’Arnoldmanuelle, ce type de céphalée qu’est la Névralgie d’Arnold peut survenir de façon spontanée ou à la suite à un traumatisme au cou. Les douleurs, parfois en coups d’éclair ou sous la forme de brulure, affectent typiquement la base du crâne, le derrière et/ou le côté de la tête pouvant alors s’étendre jusqu’à l’oreille, voire l’œil. Pour certains, la douleur se manifestera par une sensibilité du cuir chevelu.


Quelle est la cause de la Névralgie d’Arnold


Ces symptômes sont fréquemment attribuées à une dysfonction d’origine vertébrale, affligeant particulièrement une division des racines nerveuses cervicales supérieures, soit C2 d’où émerge le nerf grand occipital d’Arnold et parfois C3.


Le mécanisme en cause serait un dommage articulaire persistant d’origine mécanique ou traumatique suffisant à provoquer une réaction d’immobilisation (dysfonction vertébrale) assistée d’une contraction soutenue des muscles à la base du crâne (sub-occipitaux). Ces derniers exercerait une compression concomitante du nerf qui les traverse et causerait la névralgie. Ainsi, la névralgie d’Arnold serait une conséquence secondaire d’une lésion articulaire cervicale.


Ne pouvant dissocier l’activité d’un muscle, de l’articulation sur laquelle il agit, la décontraction des muscles sub-occipitaux et la décompression simultanée du nerf d’Arnold nécessite le déblocage et la réhabilitation des articulations lésées, soit celles participant à la dysfonction vertébrale. Une expertise en médecine manuelle sera nécessaire afin de diagnostiquer la névralgie d’Arnold, d’en localiser la cause et de déterminer le type de soin approprié.




La névralgie d"Arnold

Dorsalgies : que faut-il savoir à propos de vos maux de dos ?

Le dos : ce grand axe de communication (rachis vertébral ou colonne vertébrale) est le site où transige une grande partie des influx nerveux du corps. En tant que pilier du corps, il se retrouve extrêmement sollicité par la plupart de nos activités et le fait qu’il contienne autant de messages nerveux le rend aussi extrêmement sensible à tout ce que nous faisons et ressentons. Pas étonnant alors que les maux de dos puissent autant nous affecter et diminuer nos aptitudes lorsqu’ils nous frappent… À cet effet, l’auteur Martin Gray l’a, à juste titre, nommé « l’Arbre de Vie».


Afin d’améliorer notre bien-être global, il est important de prendre soin de notre dos, étant donnée son importance générale dans notre corps. On doit le faire non seulement en évitant de le surmener, mais aussi en prenant le temps de l’écouter à travers les messages qu’il nous envoie : le bien-être ou la douleur. Ainsi, en détectant très tôt que quelque chose ne va pas, nous pourrons plus rapidement corriger le problème, ce qui l’empêchera de dégénérer jusqu’à causer des dommages soit requérant une longue convalescence, soit irréversibles, tant au dos qu’à tous les systèmes de notre corps qui en dépendent. On doit réaliser que la douleur n’est pas un ennemi que l’on doit combattre, mais bien un signal ami nous indiquant que quelque chose ne va pas. Ne vaut-il pas mieux en chercher la cause que de la supprimer par des médicaments, laissant ainsi évoluer le processus dégénératif ?




Thoracic spine anatomy left lateral viewÀ l’écoute de notre dos et de ses différents types de douleurs


Généralement, on peut classer toutes les douleurs au dos selon deux manières : leur durée et leur mécanisme.


En considérant la durée des douleurs, on note deux types de douleurs :



  • La douleur aigüe qui s’étend de quelques jours à quelques semaines ;

  • La douleur chronique qui peut durer plusieurs mois (>3 mois) durant lesquels on peut noter des épisodes non douloureux.


En tenant compte du mécanisme des douleurs, on note également quatre catégories de douleurs :



  • La douleur mécanique, laquelle est déclenchée par les mouvements, est plus intense durant la journée et peut être soulagée par le repos ; l’arthrose en est le principal moteur.

  • La douleur neurologique, dont le déclenchement ne fait pas suite aux mouvements, est plus importante en soirée, la nuit ou le matin, et elle est souvent accompagnée d’une raideur matinale. Il faut comprendre que le repos ne calme pas ce type de douleur et qu’elle s’estompe souvent pendant la journée après une activité physique de dérouillage.

  • La douleur posturale résulte des mauvaises habitudes ou de postures malsaines assumées pendant le jour ou la nuit.

  • La douleur traumatique survient à la suite d’incidents comme un accident d’automobile (tel un whiplash), des chutes ou d’autres traumatismes.


Beaucoup de raisons peuvent être à l’origine des différents types de maux de dos dont les dorsalgies. Pour procéder à un bon diagnostic, il faudra prendre en compte non seulement les types et mécanismes des douleurs concernées, mais encore les circonstances dans lesquelles elles apparaissent ou disparaissent, leur rapport avec nos habitudes de vie pour réussir à y détecter des causes ou facteurs aggravant nos maux de dos. Mais d’abord, une petite précision lexicale s’impose.



Ce que « dorsalgie » signifie réellement


Souvent définie à tort comme tout ce qui est « douleurs au dos », le terme dorsalgie concerne en fait les douleurs propres à une zone précise du dos : la zone dorsale. Située entre la cervicalgie et la lombalgie, la dorsalgie désigne donc toutes les douleurs et affections propres aux vertèbres dorsales, aux côtes, à la cage thoracique et aux muscles qui les entourent. Les trois régions du dos, de haut en bas la région cervicale, la région dorsale, et la région lombaire, possèdent donc chacune leur désignation propre lorsque vient le temps de décrire les maux qui les affectent.


Ainsi, si vous avez mal au dos, vous n’avez pas forcément une dorsalgie. Spécifiquement, le terme « dorsalgie » désigne les douleurs qui sont ressenties au niveau du rachis dorsal de l’une ou de plusieurs des douze vertèbres dorsales sur lesquelles sont rattachées les côtes. Ces vertèbres dorsales sont localisées entre la base du cou et la taille. Également, vous devez noter que les lésions situées au niveau de l’épaule ne font pas partie des dorsalgies.


Autrement, au-delà de la base du cou et vers le haut, on parle de vertèbres cervicales et donc de cervicalgie, tandis que dans la partie basse du dos, il s’agit de vertèbres lombaires, et donc, vous l’aurez deviné, de lombalgie.


Il est aussi à noter que la région du dos concernée par les dorsalgies peut être elle-même subdivisée en trois zones :



  • La zone supérieure ;

  • La zone médiane, laquelle se trouve entre les omoplates ;

  • La zone inférieure, qui rejoint la zone lombaire.


Alors, que vous soyez sujet à des douleurs au dos en général ou que vous désiriez en savoir plus sur les dorsalgies en particulier, vous trouverez plus bas l’essentiel qu’il vous faudra retenir à ce sujet.



Dorsalgies : quelles sont les causes pouvant être à l’origine de ces douleurs ?


Généralement, une dorsalgie est une douleur d’intensité variable, parfois ressentie sous forme de tensions, de fourmillements, de picotements ou de brulures avec ou sans irradiation. Il s’agit d’un mal qui peut toucher n’importe qui, mais il est essentiel de souligner que certains facteurs peuvent provoquer son apparition :



  • Position assise ou allongée prolongée ;

  • Grossesse ;

  • Surpoids ;

  • Ménopause ;

  • Vieillissement ;

  • Mauvaises habitudes et mauvaises postures ;

  • Surmenage ;

  • Problèmes à des organes internes ou à d’autres systèmes du corps rattachés à la zone dorsale.



Différentes causes possibles pour chacune des parties touchées par une dorsalgie


Beaucoup de raisons peuvent être à l’origine des dorsalgies. En se basant sur la subdivision précédemment notée, les douleurs qui surviennent au niveau de ces zones peuvent provenir de différentes causes, dont voici quelques exemples très sommaires pour chacune de ces zones.


La zone supérieure


Étant donné que les muscles cervicaux responsables de l’extension et de la rotation du cou se trouvent insérés dans la partie supérieure de la zone dorsale, les dorsalgies peuvent être provoquées ou exacerbées par ses mouvements, surtout s’ils ont été exagérés, répétés ou brusqués. Une mauvaise posture de la tête peut aussi y avoir un effet aggravant, de même que des accidents de voiture (whiplash), ou des chutes.


La zone moyenne


La dorsalgie de la partie dorsale médiane, quant à elle, peut être due à une dysfonction au niveau des articulations situées entre la tête, des côtes et le corps des vertèbres (articulations costo-vertébrales). Effectivement, la dysfonction costo-vertébrale fait partie des causes les plus habituelles de la dorsalgie de la zone dorsale médiane, qu’on appellera alors une intercostalgie.


La zone inférieure


Enfin, la présence des muscles lombaires attachés à sa partie inférieure, l’insertion du diaphragme, la présence de la vertèbre de transition (T-12) et le changement de la courbure lombaire (lordose) en courbure dorsale (cyphose) sont autant de facteurs qui peuvent expliquer l’apparition de dorsalgies dans la zone dorsale inférieure.



Classement des causes de la dorsalgie en quatre catégories


Bien qu’une dorsalgie puisse être déclenchée par de multiples causes, on remarque que ces dernières peuvent être classées en quatre catégories : les causes dégénératives (liées au vieillissement), les causes mécaniques (dues par exemple à de mauvaises postures), les causes neurologiques (entrainées par des irritations des structures nerveuses et articulaires) ainsi que les causes traumatiques (suite à des chocs).


Parmi les causes dégénératives ou mécaniques, on note principalement l’arthrose ou discarthrose, une maladie articulaire qui provoque la dégradation du disque inter-vertébral au point de le faire quasi disparaitre. Puisque son rôle principal est d’amortir les chocs lors des mouvements, d’être une sorte d’intermédiaire entre deux pièces osseuses et d’assurer la mobilité des articulations, on peut facilement imaginer comment des douleurs et des limitations de mouvements peuvent découler de sa dégradation.


Les causes posturales sont surtout liées à une mauvaise posture et à un mauvais maintien du dos au quotidien, d’où une aggravation des douleurs au fil de la journée, surtout en période de stress ou de fatigue.


Les causes neurologiques, quant à elles, sont liées à des processus pathologiques tels des nerfs pincés ou des facettes articulaires irritées, voire même à cause de la spondylarthrite ankylosante, qui est une inflammation chronique des articulations avec calcification des ligaments paravertébraux.


Une dorsalgie traumatique peut également survenir à la suite d’un choc. Il peut notamment s’agir de douleurs survenant à la suite de déchirures ligamentaires ou de lésions musculaires faisant suite à un accident subi par le sujet, voire même au simple fait de tomber et d’absorber le choc avec ses bras (les répercussions pourront en effet toucher la cage thoracique à travers sa musculature, et de là les côtes, puis finalement les vertèbres et les muscles qui les entourent).


En outre, il est également possible que vous ayez une dorsalgie de type référé ou projeté dans le cas où vous avez des organes internes (cœur, poumons, système digestif…) en souffrance. En effet, la douleur que vous ressentez au niveau de la partie supérieure de votre dos est à ce moment la manifestation de celle de l’organe en question, qui peut créer une douleur projetée.

Une démarche diagnostique s’impose donc. Pour ce faire, le chiropraticien procède à l’histoire de cas (anamnèse), et effectue des examens physiques, neurologiques, et orthopédiques. Lorsque nécessaire, il prend aussi des radiographies de la colonne afin de poser un diagnostic précis et d’offrir un plan de traitement approprié.



Quels sont les premiers réflexes à avoir si vous avez des dorsalgies ?


Dépendamment de l’origine et de la localisation de votre mal, il pourra ou non s’estomper de lui-même après quelques temps, en autant que sa cause ne se reproduise pas périodiquement. Ainsi, pour favoriser votre guérison ou en attendant votre consultation chez un professionnel de la santé qualifié, ces quelques recommandations pourront vous aider à minimiser les douleurs ressenties, ainsi qu’à éviter que les symptômes n’empirent.



  • Reposez-vous ;

  • Ne vous alitez pas au point d’être en complète immobilité puisqu’il s’agit d’une situation qui peut empirer votre cas. Par ailleurs, vous devez rester mobile pour que votre musculature maintienne son intégrité ;

  • Ne vous couchez pas sur le ventre ;

  • Choisissez de dormir sur le côté en maintenant un coussin entre vos genoux ;

  • Détendez votre musculature en prenant par exemple des bains chauds (support lombaire essentiel) ou en y appliquant des sachets chauffants.



La chiropratique : le meilleur accompagnement pour ceux qui souffrent de dorsalgies


La chiropratique demeure l’une des meilleures réponses, sinon la meilleure selon de récentes études, en cas de dorsalgies ou de maux de dos en général. Le mot « chiropratique » a pour origine les mots grecs « kheir » et « praktikos » dont les significations respectives sont « mains » et « faire ou exercer ». Ainsi, grâce à ses mains, le chiropraticien détectera les subluxations vertébrales et les désordres neuro-musculo-squelettiques à l’origine de vos douleurs et rétablira la mobilité des articulations impliquées grâce à des manipulations vertébrales spécifiques. Mais son travail ne s’arrête pas là… loin s’en faut.


En chiropratique, outre les manipulations, il est surtout question d’aider le sujet à se rétablir grâce à son propre pouvoir de guérison et de l’assister dans le but d’assurer le maintien de l’équilibre de son corps, le tout sans recourir aux médicaments ou à la chirurgie. Les manipulations ne sont que l’une des étapes visant à favoriser cette récupération naturelle.


Il faut savoir que le chiropraticien est un professionnel de la santé qui possède une expertise scientifique centrée sur les systèmes nerveux, musculaire et squelettique. Il a reçu une formation qui lui permet de poser un diagnostic précis non seulement en relation avec les douleurs, mais également de leurs causes, ce qui lui permet d’établir un programme de soins qui s’adapte spécifiquement à la condition physique du patient, à son âge et à ses attentes, afin que la guérison soit la plus totale et permanente possible, et vise à éviter la recrudescence ou la récidive du problème.


Ainsi, votre chiropraticien est apte à déterminer la véritable origine de vos maux en établissant notamment la distinction entre les causes mécaniques, traumatiques, neurologiques, dégénératives ou les douleurs projetées. De plus, si votre cas ne relève pas de sa compétence ou qu’il détecte des contre-indications, il vous référera à un autre professionnel de la santé.


S’il juge qu’il peut vous aider, comme c’est le cas la plupart du temps, il va vous recommander un programme de soins chiropratiques visant à rétablir la mobilité des vertèbres et à corriger les subluxations vertébrales qui sont à l’origine de vos souffrances. Les subluxations sont des dysfonctionnements articulaires qui peuvent entraver entre autres les systèmes circulatoire, nerveux ou musculaire, et engendrer certaines douleurs ou complications, ou encore empêcher celles-ci de se rétablir. Par ailleurs, l’ajustement chiropratique est généralement accompagné d’exercices de renforcement qui visent à corriger les problèmes biomécaniques, assister le processus de guérison, éviter les récidives éventuelles et augmenter l’autonomie de l’individu.



Pourquoi est-il important de consulter un chiropraticien en cas de dorsalgies ?


Certes, il est important de ne pas prendre les dorsalgies et autres maux de dos à la légère, car plus les symptômes en sont identifiés rapidement, les causes localisées et promptement éliminées, alors meilleure en sera la guérison.


Les dysfonctions articulaires (subluxations vertébrales), en plus de générer des douleurs musculosquelettiques, vont souvent perturber les signaux nerveux qui assurent le bon fonctionnement des organes vitaux. Ces interférences nerveuses altèrent les fonctions du système nerveux autonome (contrôleur des organes et viscères) et peuvent contribuer à l’apparition de maladies organiques sévères touchant entre autres le cœur, les poumons, le tractus digestif et autres organes.


Naturellement, une consultation chez votre chiropraticien est indiquée quand vous souffrez de douleurs au dos. En effet, cela préviendra de possibles réactions en chaîne pouvant être à l’origine d’autres dérèglements de votre organisme. Vous aurez, par ailleurs, la possibilité de lui demander de vous faire un bilan de santé vertébrale et de vous conseiller en relation avec les trois principes de base, soit : bien bouger, bien manger et bien penser.


Ainsi, malgré la disparition de vos douleurs, la correction des subluxations vertébrales est toujours de mise pour prévenir le problème en réduisant sa cause, et d’éviter ainsi qu’il ne se reproduise.


Également, pour maintenir une bonne hygiène de votre colonne vertébrale, il est important de consulter régulièrement votre chiropraticien afin de prévenir les maux de dos dont la dorsalgie et d’améliorer votre état de santé général. Somme toute, votre chiropraticien vous aidera à prévenir de nombreux bobos, donc… pas besoin de les attendre, mieux vaut les prévenir !



Dorsalgies : que faut-il savoir à propos de vos maux de dos ?