Friday, 28 March 2014

Syndrome Facettaire : symptômes, causes, diagnostic et traitement

Qu’entend-on par Syndrome Facettaire?


Souvent confondue avec l’entorse ligamentaire, le syndrome facettaire est également connu sous la désignation « irritation facettaire ». Il s’agit d’une condition qui implique l’inflammation d’une ou de plusieurs articulations facettaires du dos.

Situées dans la partie postérieure des vertèbres, à l’arrière des disques, les facettes articulaires/zygapophysaires permettent à la colonne d’effectuer des mouvements suivant des angles bien spécifiques grâce au fait qu’elles soient recouvertes d’un très lisse et doux cartilage lubrifié par du liquide synovial contenu dans les capsules articulaires.


Syndrome Facettaire


Dans des termes encore plus simples, on peut dire que les facettes articulaires assurent la souplesse du dos. Il est à noter que chaque vertèbre est dotée de quatre facettes dont deux lui permettant de s’articuler avec la vertèbre située en haut et deux pour l’articulation avec la vertèbre située en bas.


Syndrome FacettaireAinsi, les facettes articulaires ont pour rôles, de guider les flexions-extensions, de stabiliser les disques en limitant les mouvements en rotation et de supporter partiellement, à une hauteur de 20-30% le poids qui pèse sur la colonne vertébrale. Une diminution de la hauteur des disques intervertébraux va augmenter le pourcentage du transfert de poids et des déformations ou encore une usure (arthrose) des facettes peut être observée en cas de pressions importantes qui s’étalent sur une longue période. En plus des changements dégénératifs des douleurs en provenance des tissus facettaires de même que des racines nerveuses apparaissent associées à une perte de mobilité lombo-pelvienne.



Quels sont les symptômes de Syndrome Facettaire?


Le syndrome facettaire survient le plus souvent au niveau des segments constitués par les vertèbres qui sont situées en bas dont L4-L5 et L5-S1, ces segments étant ceux qui sont les plus chargés. Toutefois, on peut également trouver un syndrome facettaire aux niveaux cervical, dorsal ou à la charnière dorso-lombaire. À la région dorsale l’irritation peut se située aussi bien aux jonctions costo-vertébrales (entre une vertèbre et une côte), qu’inter vertébrales(zigapophyses).


Le syndrome facettaire se caractérise par plusieurs symptômes :


  • Raideur au réveil

  • Inconfort en position couchée sur le ventre, réduction sur le dos

  • Accentuation de la douleur lors d’étirement vers l’arrière

  • Rotation du bassin difficile et douloureuse

  • Besoin de retenir le dos vers l’avant en position debout

  • Besoin de faire le dos rond pour soulager pendant la marche

  • Impression d’avoir le dos faible

  • Difficulté ou impossibilité de courir

  • Pressions locales douloureuses

  • Présence de cordons musculaires près de l’articulation enflammée

  • Pas d’accentuation des douleurs lors d’efforts (toux, étirements)

Aussi, dans le cas de syndrome facettaire, il n’y a pas de déficit neurologique, c’est-à-dire que le patient ne présente pas de perte de réflexe, de sensibilité (engourdissement) ou de la force musculaire.



Qu’est ce qui peut être à l’origine du Syndrome Facettaire?


Comme nous l’avons précédemment noté, les facettes articulaires doivent supporter une partie du poids soutenu par la colonne vertébrale et cette charge a tendance à augmenter de manière proportionnelle à la dégradation du disque intervertébral, (amincissement).


Syndrome Facettaire


Cette surcharge peut donc compromettre le système de régénérescence des surfaces articulaires ainsi que leur nutrition qui dépendent grandement de leur mobilité. L’usure, l’affaissement du disque intervertébral, les stress traumatiques ou mécaniques peuvent accentuer le syndrome facettaire.


Il peut alors en résulter une dysfonction vertébrale, laquelle est un mécanisme naturel de blocage. Celle-ci favorisera la dégénérescence articulaire et donc les changements dégénératifs qui peuvent s’accompagner de douleurs dans certains cas, mais pas nécessairement à leur début.


Dans les cas de douleurs, elles sont généralement dues à la détérioration du cartilage facettaires, des capsules articulaires et des ligaments avoisinants. Ainsi, vous pouvez avoir une réaction douloureuse à la suite d’un simple ou d’un « faux mouvement » de même qu’à la suite de mauvaises postures maintenues durant de longs moments.


Le syndrome facettaire est une réaction douloureuse qui s’avère très souvent être le résultat de la détérioration des articulations son incidence augmente généralement avec l’âge.



L’établissement du diagnostic de Syndrome Facettaire


Si vous pensez souffrir du syndrome facettaire ou si vous avez un problème de dos quelconque, il est imprudent de penser qu’une amélioration surviendra au fil du temps et que vous n’avez pas besoin de l’aide d’un spécialiste.


En effet, il est important de vous adresser à un professionnel de la santé tel un chiropraticien qui a les compétences nécessaires pour établir un diagnostic précis grâce à un examen clinique complet et une étude radiographique de la colonne vertébrale afin de confirmer le diagnostic.


Afin d’aider le corps à retrouver sa mobilité optimale, il est essentiel d’établir un plan de traitement correctif adapté à votre condition, c’est l’approche préconisée par le chiropraticien, c’est-à-dire, rétablir la mobilité pour favoriser le processus de réparation tissulaire.


Comment prévenir et traiter le Syndrome Facettaire


Il faut comprendre que les individus en surpoids ou celles présentant une cambrure excessive dans le bas du dos (hyper lordose) font partie des personnes les plus vulnérables au syndrome facettaire. La gestion du poids, la correction posturale ainsi que l’ajustement vertébral peuvent alors être d’une grande utilité pour améliorer, corriger et prévenir ce genre de problème.


En outre, pour éviter la compression anormale des facettes articulaires, il est préférable de maintenir une bonne posture, d’éviter les mouvements répétitifs au travail et de s’abstenir de garder de mauvaises postures durant de longues périodes. De plus, si vous souffrez déjà du syndrome facettaire, il convient de ne pas pratiquer d’activités qui exacerbent vos douleurs. Cependant, il est primordial de maintenir la plus grande mobilité possible afin de ralentir la dégénérescence et de prévenir l’ankylose articulaire.

Quoique fastidieuse, l’application de glace sur la zone endolorie durant vingt minutes à toutes les deux heures pour diminuer tant l’inflammation que la douleur.


Certes, il est tentant de faire appel à la médication, néanmoins ces interventions ne règlent en rien le problème à sa base puisqu’elles consistent principalement à soulager temporairement le patient alors que le processus de détérioration articulaire son implacable détérioration. Au lieu de jouer à l’autruche, mieux vaut diminuer et de contrôler la dysfonction vertébrale à l’origine du syndrome facettaire.


De ce fait, il faut comprendre que les manipulations vertébrales constituent le traitement de choix pour le syndrome facettaire car elles favorisent le mouvement et décompressent les articulations affectées. Ce faisant, la circulation sanguine périarticulaire se rétablit, ce qui ralentit le processus de dégénérescence et favorise la régénérescence des tissus donc, leur guérison. C’est ça l’essence de la démarche chiropratique, la correction de la cause.


Le syndrome facettaire répond généralement bien aux soins chiropratiques.



Syndrome Facettaire : symptômes, causes, diagnostic et traitement

Friday, 7 March 2014

Cervicalgie / Névralgie cervicale: 6 questions fréquentes lors d’un mal de cou

Quoi de plus incommodant que de sentir son épaule bloquée par un mal de cou en se réveillant le matin? Cette douleur au cou qui gêne les mouvements de la tête et des épaules est également appelée cervicalgie. Ce mot est composé de la combinaison de deux racines latines: « cervix.-icis » cou et « algia » douleur.  Chaque année, 30 à 50% des Français sont au prise avec la cervicalgie, d’avantage les femmes à partir de 35 ans, les hommes après 50 ans. Il existe plusieurs causes à l’origine de ce mal de cou. Ce qui est important à savoir, c’est que la cervicalgie n’est pas une maladie en soi, mais un signe ou un symptôme d’une maladie dont la cause doit être attentivement regardée si l’on veut s’en  débarrasser définitivement.  Sans un bon diagnostic, la situation peut se détériorer. La chiropratique est une approche naturelle et sécuritaire qui aide l’organisme à se départir de la cervicalgie.



1.   Quelle région du corps est concernée par la cervicalgie?


Le cou est constitué de 7 vertèbres numérotées du haut vers le bas, C1 à C7, ces blocs osseux rectangulaires (vertèbres) sont superposés les uns sur les autres et retenus par des tissus de soutien (ligaments, capsules articulaires, vaisseaux sanguins, nerfs, tissus adipeux, etc.); ils sont espacés par des disques intervertébraux qui permettent mouvements et absorptions de chocs; l’occiput, l’atlas (C1) et l’axis (C2) n’ont pas de disque entre eux. Les muscles s’incèrent sur les apophyses des vertèbres et à la base du crâne par des tendons afin d’assurer des mouvements et la solidité du cou.


Cervicalgie / Névralgie cervicale


Sur le plan anatomique, le cou est constitué des vertèbres les plus petites et sur le plan fonctionnel les plus mobiles de toute la colonne vertébrale;  en plus, il est coiffé de la tête qui pèse facilement  de 5 à 7  kilogrammes.  Ce sont les muscles, tels des haubans d’un mat de voilier, qui assurent sa stabilité et son équilibre, pas étonnant que le cou représente une structure à la fois délicate, fragile et exposée aux traumatismes et blessures tels les accidents de la route, les chutes, les sports de contacts, etc.



2.   Qu’est-ce qui provoque la cervicalgie ?


La cervicalgie est habituellement limitée au cou parfois elle irradie dans l’épaule et le bras on l’appelle alors cervico-brachialgie, elle est au bras ce que la sciatalgie est à la jambe.  La névralgie cervicale peut-être aigue comme le torticolis qui est caractérisée par une douleur vive, d’apparition brutale accompagnée d’une position antalgique due à une contracture du muscle S.C.M. (sterno cleido mastoïdien) qui provoque une flexion latérale du cou avec une déviation de la tête afin de calmer la douleur, son évolution est brève (quelques jours) et banale.  Elle peut être chronique si elle perdure plus de 6 mois.  Aussi, la cervicalgie s’accompagne parfois d’une mobilité cervicale restreinte, de maux de tête, de fatigue et même de vertiges.


Différentes cervicalgies:


  • La cervicalgie mécanique c’est une atteinte de la structure articulaire telle la discarthrose.

  • La cervicalgie traumatique résulte de chocs comme le coup du lapin (whiplash), des chutes, de mouvements répétitifs, etc.  À noter que les douleurs peuvent apparaître longtemps après le traumatisme.

  • La cervicalgie posturale est provoquée par de mauvaises postures répétées au fil du temps, au travail, en conduite automobile, à la lecture, au repos (s’endormir sur une chaise berçante ou sur un divan la tête sur l’accoudoir), dormir à plat ventre et plus encore.  Ce sont surtout les muscles et les ligaments qui sont impliqués.

  • La cervicalgie de tension est déclenchée par trop de stress physiques, psychologiques et émotionnels; là aussi ce sont les muscles qui deviennent tendus et douloureux.  Le manque d’activité physique peut également conduire à la mobilité réduite et même à l’ankylose articulaire.

  • La cervicalgie viscérale est due à des problèmes comme des infections des structures du cou telles la bouche, la langue, le pharynx, l’œsophage, les oreilles, parfois une forte angine.  Il peut y avoir d’autres rares causes rhumatismales ou tumorales.


3.   Quels genres de lésions se trouvent à l’origine du mal de cou?


La présence de douleur au cou signifie toujours qu’il y a une atteinte, si minime soit-elle, au niveau d’un ou de plusieurs des éléments anatomiques du rachis cervical cités plus haut.


  • Blessure des tissus de soutien

Les blessures peuvent siéger au niveau des muscles suivant un traumatisme à court ou à long terme. Ainsi, celles-ci pourraient survenir lorsqu’on a fait une activité physique qui sollicite de gros efforts au niveau des muscles du cou. La contracture musculaire du torticolis appartient à cette catégorie de blessure. Elle survient lors de fatigue ou lors de contractions réflexes et involontaires des muscles. Cette partie peut aussi être affectée par la cervicalgie suite à un faux mouvement, à une mauvaise position prolongée, aux tensions musculaires ou aux stress émotionnels.


Dans ce genre de lésion, la durée du mal de cou ne dépasse pas trois ou quatre jours et il n’y a pas de conséquences fâcheuses pour le fonctionnement cervical.


Aussi, la lésion peut survenir à la suite de tensions anormales subies par les ligaments ou les tendons des muscles cervicaux provoquant alors une inflammation pouvant même atteindre les structures nerveuses dont l’irritation provoquerait des douleurs et des contractures musculaires, l’entorse cervicale en est un exemple classique. Une mauvaise posture prolongée et répétitive ou un traumatisme pendant une activité sportive pourra causer ce genre de blessure. Cette blessure est plus sérieuse et la douleur pourra durer de quelques jours à plusieurs semaines selon l’ampleur de la lésion. D’autres localisations de lésions sont aussi possibles et leurs conséquences sont fréquemment plus graves, plus durables, mais aussi plus rares.


  • Blessure des tissus osseux et articulaires

Ce sont les plus redoutables, souvent à la suite de traumatismes, elles provoquent la détérioration prématurée  des articulations vertébrales.  On retrouve également de l’arthrose avancée chez les personnes âgées et les personnes en surpoids. Il pourrait aussi y avoir des lésions osseuses d’origines diverses donnant lieu à des ostéites ou à une décalcification qui fragiliseraient les os.


  • Blessure des articulations et des nerfs

Au niveau des disques intervertébraux, on pourrait observer un déplacement de la couche de cartilage interne vers les couches externes provoquant la sortie du tissus cartilagineux en dehors de l’espace intervertébral provoquant ainsi une pression sur les nerfs et parfois la moelle épinière: c’est ce qu’on appelle une hernie discale qui est à l’origine de sérieuses cervicalgies.



4.   Quels sont les effets de la blessure à long terme?


Comme les douleurs au cou sont fréquemment d’origine mécanique, soient par dysfonctions articulaires, les lésions des facettes articulaires, des disques inter vertébraux et parfois d’hernies discales vont progresser s’il n’y pas de correction ou de remise en fonction des articulations.  Ce processus de détérioration ou de dégénérescence va très souvent toucher et irriter les racines nerveuses du plexus brachial qui alimente les épaules, les bras et les mains.


Cervicalgie / Névralgie cervicaleOutre la douleur, la blessure à l’origine de la cervicalgie pourrait avoir d’autres effets plus ou moins gênants. On peut citer la perte brusque ou progressive de la mobilité de la région cervicale, de l’épaule et de la tête. Ainsi, toute la partie haute du torse devient raide et douloureuse, pouvant provoquer de nouvelles mauvaises postures entrainant d’autres problèmes.


Certaines blessures squelettiques provoquent le développement d’excroissances osseuses (ostéophytes) qui pourraient piquer, comme des éperons, les nerfs et les structures avoisinantes provoquant une cervicalgie quasi constante.



5.   Quel est l’intérêt du traitement chiropratique dans le traitement de la cervicalgie?


Lorsque le patient consulte un chiropraticien, ce dernier effectue une histoire de cas (anamnèse) en portant une attention toute spéciale notamment ;  le mode d’installation, la topographie de la douleur et son irradiation, l’apparition diurne  ou nocturne et le ralentissement fonctionnel (limitation jusqu’ à l’incapacité).  Puis il examine le patient à la recherche d’altération de courbures naturelles, de contractures des muscles para vertébraux, de points douloureux localisés et de perte de mobilité dans les 3 axes.  Lorsqu’indiqué, il effectue une étude radiologique afin d’éliminer tout processus pathologique sérieux (ce qui est très rare), alors il donnera son diagnostic avec amples explications et proposera des soins correctifs appropriés.


L’objectif de ces ajustements est d’améliorer doucement le positionnement des articulations afin de restituer le fonctionnement normal des articulations des vertèbres et des tissus de soutien, ce qui permet au système nerveux d’atteindre son intégrité anatomique et son plein potentiel de fonctionnement.  Rappelons que l’approche chiropratique vise à éliminer la cause des symptômes au lieu de seulement éliminer les symptômes.



6.   Qu’est ce que la chiropratique conseille pour éviter la cervicalgie?


Comme la chiropratique vise l’amélioration des mouvements et le renforcement musculaire, il convient d’effectuer les corrections nécessaires, ensuite, viennent les conseils.  Ces derniers sont de nature préventive, ils portent sur l’amélioration des habitudes de vie, la nutrition, l’activité physique, la bonne posture, l’attitude  et les pensées qui favorisent le mieux être de l’individu.  C’est en quelque sorte un coach de `Wellness¨  ou de bien être.


À titre d’exemple, si vous travaillez devant un écran d’ordinateur, prévenez la cervicalgie en adoptant toujours une posture adéquate. Suivez les conseils suivants :


  • Reposez vos pieds bien à plat sur le sol ou sur un repose-pied

  • Faites que l’angle de votre coude soit droit ou un peu plus grand

  • Mettez vos avant-bras le plus près possible de votre corps

  • Gardez vos mains dans la continuation de vos avant-bras

  • Maintenez votre dos en position droite ou un peu en arrière en le soutenant avec le dossier de la chaise

  • N’oubliez pas de faire des exercices pour renforcer votre cou : D’abord, effectuez quelques mouvements dans les 3 axes: flexions-extensions, flexions latérales et rotations à droite et à gauche puis, enchainez avec les exercices contre-stress suivants: mettez une main sous votre menton en poussant en haut tout en résistant avec la tête qui ne doit pas se relever. Ensuite, poussez, de la même façon, sur une tempe tout en résistant toujours avec la tête et répétez avec l’autre tempe. Enfin, tirez à l’aide de vos mains jointes en arrière du cou tout en résistant avec la tête. Maintenir 5 secondes chaque exercice.


La cervicalgie est une douleur qui se rencontre fréquemment dans la vie de tous les jours. Il y a des cas où les remèdes conventionnels suffisent pour les soulager, par contre, il y en a d’autres qui requièrent une investigation plus poussée et des traitements correctifs pour disparaitre. La chiropratique est une approche corrective très efficace pour soigner le mal de cou. Beaucoup de gens au Canada ont déjà eu recours à ce service et ont été très satisfaits des résultats. Si vous êtes au prise avec la cervicalgie, n’hésitez pas à vous informer sur notre site web !



Cervicalgie / Névralgie cervicale: 6 questions fréquentes lors d’un mal de cou