Tuesday, 15 April 2014

Chiropratique et Chiro au Québec : 10 Questions fréquentes

10 Questions Fréquente sur les  soins chiropratiques et les chiropraticiens au Québec avec réponses du Dr. Morin, Chiropraticien à Québec depuis 36 ans.


1. Qu’entend-on par ajustement chiropratique?


2. Pourquoi entend-on un bruit ou un craquement lors d’un ajustement chiropratique?


3. L’ajustement chiropratique sera-t-il douloureux pour moi?


4. Combien d’ajustements chiropratiques sont nécessaires pour mon cas?


5. Est-il convenable d’arrêter les soins lorsque je ne ressens plus aucune douleur?


6. Les radiographies sont-elles toujours nécessaires?


7. Les soins chiropratiques sont-ils des soins à suivre pour la vie?


8. Quand vais-je commencer à me sentir mieux?


9. Puis-je également faire bénéficier des soins chiropratiques à mes enfants?


10. Est-ce que les personnes du troisième âge peuvent recevoir des soins chiropratiques?


1. Qu’entend-on par ajustement chiropratique?


L’ajustement chiropratique constitue l’approche que les chiropraticiens préconisent pour le rétablissement de la mobilité des articulations et la stimulation du système nerveux, et ce, particulièrement au niveau de la colonne vertébrale et du bassin.


Le fait de faire retrouver la mobilité aux articulations permet d’assurer au système nerveux un fonctionnement optimal. À titre de rappel, le terme « chiropratique » vient de l’association de deux mots grecs « kheir » qui signifie « mains » et « praktikos » qui peut vouloir dire « faire » ou « exercer ». Ainsi, les ajustements chiropratiques sont majoritairement réalisés avec les mains.


2. Pourquoi entend-on un bruit ou un craquement lors d’un ajustement chiropratique?


Il n’est pas rare d’entendre des bruits de cavitation au cours des ajustements chiropratiques. Ceux-ci témoignent de la contraction qui résulte de la succion dans les capsules articulaires sur le liquide synovial et l’azote.


Pouvant être assimilés aux bruits qui se font entendre lors de l’ouverture d’une boisson gazeuse, ces bruits de cavitation marquent l’ouverture des facettes articulaires et sont en aucun cas l’expression de la friction entre les os. Certaines techniques telles l’ACTIVATOR ou le LOGAN BASIC ne provoquent de cavitation, donc pas de bruit audible.


3. L’ajustement chiropratique sera-t-il douloureux pour moi?


L’ajustement chiropratique en lui-même n’est pas douloureux. Néanmoins, dans le cas où une zone est très irritée, le patient peut ressentir de la douleur. Toutefois, cette douleur ne provient pas de l’ajustement chiropratique, mais des tissus adjacents irrités. Après quelques ajustements tout revient généralement à la normale.


4. Combien d’ajustements chiropratiques sont nécessaires pour mon cas?


Il n’y a pas de normes en ce qui concerne le nombre ajustements chiropratiques. Celui-ci va dépendre du temps requis pour rétablir l’amplitude et la symétrie normale des mouvements articulaires, chaque cas a une réaction qui lui est propre.


Plusieurs facteurs entrent en jeu, cela va dépendre, entre autre, de l’âge du patient; de la sévérité de ses lésions articulaires, du temps d’évolution, de l’état de ses muscles et tout naturellement de son potentiel d’adaptabilité.


Il est important de souligner que la douleur ne constitue pas une référence fiable en ce qui concerne l’évolution clinique. En effet, celle-ci survient généralement en dernier lieu, mais est aussi la première à disparaitre même si le problème est encore présent. Par conséquent, on tient plutôt compte de la qualité de la mobilité pour déterminer le nombre de visites nécessaires au patient et la durée des soins que nécessite sa condition.


5. Est-il souhaitable d’arrêter les soins lorsque je ne ressens plus aucune douleur?


Il n’est pas souhaitable mais tout à fait possible de les arrêter lorsque le patient ne ressent plus de douleur. Cependant, il faut comprendre qu’il est seulement question de le débarrasser des symptômes qui l’accablent et non de corriger avec certitude la source du problème. On peut donc considérer cette pratique comme la « chiro-aspirine », terme utilisé en chiropratique. Pour décrire ce comportement c’est-à-dire «bobo je consulte, plus de bobo j’arrête»


Ainsi, dans ce cas, les dysfonctions articulaires n’ont pas été éliminées, la dégénérescence va continuer sa progression et des symptômes plus sévères vont apparaître.   Le mieux pour le patient est, de s’en tenir aux recommandations du chiropraticien qui le prend en charge. C’est pour son bien.


6. Les radiographies sont-elles toujours nécessaires?


La décision de procéder à une étude radiographique  n’est jamais prise avant  de connaître  l’histoire du cas du patient et d’avoir procédé à un examen chiropratique complet.


Ainsi, cela va dépendre généralement du tableau clinique, mais également des possibilités de pathologies et des possibilités de contre-indications. D’emblée, il est à noter que les radiographies sont  à éviter tant chez les jeunes de moins de 18 ans, que chez  les femmes enceintes.


7. Les soins chiropratiques sont-ils des soins à suivre pour la vie?


Pour ceux qui désirent obtenir un fonctionnement optimal pour leurs organismes, ralentir l’arthrose et avoir le meilleur état de santé possible, il est alors préférable d’adopter ces soins chiropratiques en continue. Il est à noter que la chiropratique préconise une approche qui ne se base pas uniquement sur les symptômes, mais également sur la fonction optimale de tout l’organisme.


Par conséquent, le mieux est de ne pas attendre de ressentir des symptômes ou d’être malade avant de consulter le chiropraticien puisqu’il est autant question de prévention que de cure. Également, notez que les soins chiropratiques sont indiqués pour tous les membres de votre famille.


8. Quand vais-je commencer à me sentir mieux?


Souvent, le patient va commencer à noter des résultats encourageants entre la troisième et la huitième visite. Il faut également comprendre qu’il est rare que l’évolution se présente de manière continue. En effet, sur un tableau représentant cette évolution, on observe souvent des pics qui sont suivis de creux, comme des vagues. Il n’y a toutefois pas matière à s’inquiéter, car cela correspond tout à fait aux courbes oscillantes de la physiologie humaine globale.


9. Puis-je également faire bénéficier mes enfants des soins chiropratiques ?


Les soins chiropratiques sont indiqués pour tous les membres de la famille et les enfants y trouvent également leur compte, du nouveau-né à l’adolescent. On peut même affirmer qu’il est important pour eux de consulter le chiropraticien, car il est essentiel de procéder à des vérifications de leur colonne vertébrale en pleine croissance.  Il faut considérer que l’accouchement représente un stress physiologique majeur, principalement pour la colonne cervicale.


Également, il convient de corriger les dysfonctions articulaires dont ils peuvent souffrir et qui peuvent être détectées grâce à la chiropratique. En effet, leur détection permet d’éviter qu’il n’ait pas d’autres problèmes par la suite, dont notamment la scoliose. Par ailleurs, étant donné que le corps de l’enfant est encore en pleine croissance et qu’il a encore un potentiel d’adaptabilité optimal, les résultats sont plus rapides et plus faciles à obtenir.


10. Est-ce que les personnes du troisième âge peuvent recevoir des soins chiropratiques?


Tout à fait, la conservation de la mobilité des articulations est un défi majeur chez les personnes du troisième âge;  il n’y a donc aucune limite d’âge en ce qui concerne les soins chiropratiques. En revanche, seul le potentiel d’adaptation des tissus constitue une limite aux résultats des soins. Par ailleurs, il nous est déjà arrivé de constater des résultats quasi miraculeux chez des personnes nonagénaires, démontrant ainsi que le corps ne cesse de nous surprendre quant à ses ressources!


Rappelons que la mobilisation des articulations vertébrales est d’une part importante pour prévenir l’ankylose et d’autre part, elle est bénéfique pour le fonctionnement du système nerveux d’où l’adage : « le mouvement est l’expression de la vie et la vie s’exprime par le mouvement ».


Vous avez d’autres questions sur la chiropratique et ce qu’elle peut soigner? Poser votre question ci-dessous et le DR. Morin se fera un plaisir de vous donner une réponse



Chiropratique et Chiro au Québec : 10 Questions fréquentes

Monday, 7 April 2014

Hernie discale : symptômes, causes, diagnostic et traitement

Qu’est-ce qu’une hernie discale?


Le disque intervertébral constitue une articulation entre deux vertèbres. Il est constitué d’un noyau central gélatineux le nucleus pulposus et il est entouré de fibres cartilagineuses concentriques l’annulus. Lorsqu’il y a dégénérescence discale, des fissures apparaissent dans l’annulus et laissent migrer une partie du noyau vers l’extérieur formant une saillie qui comprime la racine nerveuse adjacente, c’est une hernie discale.


Hernie discale : symptômes, causes, diagnostic et traitement


Souvent très douloureuse, la hernie discale touche principalement les personnes comprises dans la tranche d’âge de 25 à 55 ans, majoritairement les hommes. Elle peut survenir n’ importe où dans le rachis, cependant elle se retrouve le plus souvent dans le cou et le bas du dos. c’est la deuxième cause de discopathie (maladie du disque).



Quels sont les symptômes d’une hernie discale?


Notons en premier lieu que la hernie discale peut être asymptomatique, c’est-à-dire qu’elle ne se manifeste pas par un quelconque symptôme. De plus, ses manifestations peuvent grandement varier d’un sujet à un autre.


La plupart du temps, on parle de douleurs vives et intenses dans la zone touchée par la hernie discale. Dans la majorité des cas, l’affection se situe au niveau des lombaires, touchant notamment les disques L4-L5 et L5-S1 soit la charnière lombo-sacrée.


La hernie discale est un ballonnement d’une portion du disque intervertébral particulièrement le nucleus pulposus. Cette protubérance peut alors comprimer les structures nerveuses adjacentes, telles la moelle épinière (myélopathie) et les racines des nerfs spinaux (radiculopathie).


La hernie lombaire: provoque une lombalgie souvent unilatérale qui irradie dans la fesse et le membre inférieur (sciatalgie /cruralgie). La douleur s’accentue lors de sollicitations des muscles du dos dans les flexions, lors d’éternuements, d’efforts et lors de positions prolongées debout, assises ou couchées à plat ventre.


La hernie cervicale: produit une raideur / douleur cervicale unilatérale qui irradie dans l’épaule et le bras (cervicobrachialgie). Parfois des déficits neurologiques apparaissent tantôt sensoriels: picotement, engourdissement, fourmillement (dysesthésies), tantôt moteurs: faiblesse des muscles pouvant aller jusqu’à la paralysie. Dans des cas plus graves où la moelle épinière est touchée, on peut noter des troubles des sphincters anal et urinaire, c’est alors une urgence médicale.



Le rôle du disque intervertébral et son implication dans les cas de hernie discale


Un cas de hernie discale suppose un blocage articulaire local. Les disques intervertébraux sont des disques souples comparables à des coussins amortisseurs qui se situent entre les 24 vertèbres de la colonne vertébrale (7 cervicales, 12 dorsales et 5 lombaires). Ces articulations spécialisées ont pour fonction de permettre la mobilité des vertèbres, d’amortir les forces qui les compriment et de stabiliser les vertèbres. La mobilité des vertèbres permet d’assurer la nutrition et la régénérescence des tissus articulaires, un stress mécanique soutenu ou encore un traumatisme peut mettre en danger l’équilibre entre l’usure normale et la régénération, garant de l’intégrité des tissus articulaires, cet absence de mouvement conduit à la dégénérescence des articulations; d’où la dysfonction vertébrale.



Hernie discale : comment peut-on en arriver là?


Le disque intervertébral se compose de deux éléments, le noyau central gélatineux et les anneaux fibreux qui l’entourent et le retiennent.


Hernie discale


Ces anneaux fibreux permettent au disque de résister à la déformation et préviennent tout déplacement du noyau. En cas de compression constante, il peut survenir des fissures au niveau des anneaux fibreux qui créeront une brèche par où le noyau va s’échapper et faire saillie. Celle-ci créera une compression ou une irritation des racines nerveuses qui sont à proximité.


Ce problème peut faire suite, entre autres, à un surmenage, à une torsion brusque du tronc ou encore lors du soulèvement de charges trop lourdes. Les femmes enceintes, les personnes de grande taille et les personnes avec un surplus de poids sont particulièrement à risque.



Comment s’établit le diagnostic d’une hernie discale?


Lors de la première consultation en chiropratique, le chiropraticien effectuera une histoire de cas, le patient est invité à décrire les douleurs qu’il ressent, la fréquence, l’intensité de celles-ci ainsi que leur localisation. Ensuite, il effectuera un examen chiropratique afin d’en apprendre d’avantage sur vos douleurs. Lorsqu’indiqué, il prendra des clichés radiologiques du rachis impliqué. Ces informations permettront au chiropraticien d’établir le bon diagnostic et un plan de soins appropriés. Parfois, des examens complémentaires comme un scanneur ou une IRM peuvent aider à confirmer le diagnostic et à visualiser la hernie.



Comment prévenir la hernie discale?


Dans beaucoup de domaines, on a l’habitude d’utiliser le proverbe « mieux vaut prévenir que guérir » et celui-ci est aussi valable pour la hernie discale. En effet, il est toujours préférable de préserver son dos pour ne pas développer de petits problèmes qui peuvent s’aggraver ultérieurement.


Ainsi, il faut éviter les activités susceptibles de soumettre son dos à un stress mécanique soutenu, un traumatisme et tout ce qui peut être source de compression constante sur les disques intervertébraux. De la même manière, mieux vaut pratiquer régulièrement des activités non traumatiques comme la marche rapide ou la natation.


En outre, vous pouvez respecter quelques consignes simples pour préserver votre dos et vos disques comme :


  • Avoir le dos droit sans tordre le buste en soulevant des charges et les porter près du corps;

  • Ne pas rester immobile durant de longues périodes, surtout en position assise;

  • Opter pour un mobilier de bureau qu’on peut régler en hauteur et en inclinaison (ajustement ergonomique).


Comment traiter la hernie discale?


3 options:


1- la thérapie manuelle


2- la thérapie médicamenteuse


3- la thérapie chirurgicale


1- La thérapie manuelle, devrait être essayée en premier lieu car cette approche est efficace et non invasive. Elle sauverait temps et argent en plus d’éviter les effets secondaires de la médication. .


2- L’approche médicamenteuse devient nécessaire seulement si la méthode manuelle n’apporte pas les résultats escomptés.


3- La chirurgie vient en dernier lieu, s’il y a présence de déficits neurologiques tels, paresthésie, paralysie, où troubles sphinctériens.



La thérapie manuelle (soins chiropratiques) vise à rétablir la mobilité des segments vertébraux afin de permettre au corps de s’auto guérir. Combinés à un repos de quelques temps, ces soins produisent des résultats encourageants et durables. De plus, des exercices seront nécessaires afin de renforcer et stabiliser la musculature du rachis et du bassin.



Hernie discale : symptômes, causes, diagnostic et traitement

Thursday, 3 April 2014

Les chiros et cliniques chiropratiques au Québec

Qu’est-ce exactement la chiropratique?


Ce terme vient de l’association de deux mots grecs dont « kheir » et « praktikos » qui signifient respectivement « mains » et « faire ou exercer ». Ainsi, les mains sont les outils les plus importants du chiropraticien qui utilise principalement les ajustements chiropratiques, une forme spécialisée de manipulations vertébrales et articulaires.


La chiropratique est une discipline de la santé qui mise sur la capacité innée du corps humain à s’auto régulariser et à s’auto guérir afin de se maintenir en santé (homéostasie). Son approche est à la fois préventive et curative car elle tente de prévenir le mauvais fonctionnement du corps tout en corrigeant ou réduisant les dysfonctions vertébrales qui se traduisent souvent par l’apparition de certaines douleurs et ou maladies.


La chiropratique est réglementée par l’office des Professions du Québec à travers son Ordre (OCQ) qui établit des normes de pratique que les chiropraticiens doivent respecter afin de protéger le public.



En quoi la chiropratique peut-elle vous être utile?


Les chiros et cliniques chiropratiques au QuébecEn mettant l’accent sur l’étroite relation entre la structure (principalement la colonne vertébrale) et les fonctions coordonnées par le système nerveux (adaptation à notre environnement). L’approche du chiropraticien au Québec vise à maintenir le corps humain en équilibre, à conserver sa capacité à être en bonne santé et à l’assister dans son processus de récupération idéalement sans le recours aux médicaments et à la chirurgie.


Malgré la croyance populaire, la chiropratique au Québec ne se résume pas uniquement au traitement, au soulagement et à l’identification de la source des maux de dos, elle apporte des solutions à bon nombre de problèmes de nature neurovégétative tels les problèmes d’oreille chez les enfants, de sinus, de sommeil, de maux de tête, pour n’en nommer que quelques-uns.


De plus, le chiropraticien est un professionnel de la santé très apprécié par les sportifs, surtout ceux de haut niveau (ex. Mikaël Kingsbury). Grâce à ses connaissances approfondies du système neuro-musculo-squelettique, le chiropraticien peut procéder à une évaluation et un diagnostic précis des problèmes associés aux activités physiques, lui permettant ainsi de les traiter par la suite.


La chiropratique est un domaine qui restaure la biomécanique du corps, favorise le contrôle neuromusculaire et facilite les fonctions proprioceptives améliorant ainsi les performances des sportifs.


Le chiropraticien est bien placé pour recommander aux sportifs certains exercices afin d’optimiser leur rendement personnel.


La formation du chiropraticien au Québec lui permet de traiter les blessures sportives, mais aussi de les prévenir grâce à son approche biomécanique. Le chiropraticien est donc un professionnel qui peut accompagner le sportif dans la prévention des blessures et leur traitement.



Qu’est-ce qu’un ajustement chiropratique ?


Comme il est expliqué clairement dans le site de l’Association des chiropraticiens du Québec, https://www.chiropratique.com/, « le système nerveux impose son contrôle à toutes les cellules, tissus, organes et systèmes du corps. Si cet équilibre, dit homéostasie, est altéré, un dérèglement du système nerveux pourra provoquer des problèmes de santé. »


Les chiros et cliniques chiropratiques au QuébecLe chiropraticien examine le patient à la recherche de dysfonctions/subluxations vertébrales, puis une fois localisées, il s’applique à les corriger grâce à son approche unique: l’ajustement chiropratique. L’ajustement vertébral parfois appelé manipulation vertébrale a pour but la restauration de la mobilité articulaire, la stimulation du système nerveux et la rééquilibration musculaire.


Plusieurs techniques sont disponibles, le chiropraticien choisit celle qui convient le mieux à la condition de son patient. La technique diversifiée, souvent utilisée, est effectuée avec les mains et s’accompagne fréquemment de cavitation (craquement). Des techniques sans cavitation sont également employées tel Activation, Nimmo, Logan Basic, tables avec  »drops » et autres.


Votre chiropraticien : un professionnel avec une solide formation à qui vous pouvez faire confiance


Le chiropraticien peut établir un diagnostic sur l’état de votre système neuro-musculo-squelettique et peut ainsi constituer un programme de soins adapté au cas spécifique de son patient. Celui-ci tient compte sa condition physique, son âge ainsi que les attentes de son patient.


De plus, le professionnel de la chiropratique au Québec possède les compétences nécessaires pour recommander des exercices thérapeutiques à son patient, mais également pour lui fournir des informations nutritionnelles et des suggestions quant aux changements nécessaires à faire concernant ses habitudes quotidiennes de vie selon les principes suivants:



bien bouger, bien manger, bien penser.*


Pour avoir de telles compétences, le chiropraticien a suivi des études rigoureuses. En effet, celui-ci doit avoir obtenu son doctorat de premier cycle dans une faculté/collège reconnue par la Fédération chiropratique canadienne des organismes de réglementation professionnelle et d’agrément des programmes d’enseignement (CFCREAB).


Les conditions d’admission au sein de ces établissements sont identiques à celles qu’on applique au niveau de plusieurs autres professionnels de la santé reconnus. Pour ce qui est du Québec, un docteur en chiropratique obtient son doctorat de premier cycle à l’Université du Québec à Trois-Rivières, une formation qui s’étale sur une durée de cinq ans qui comptabilise 4969 heures de cours et compte 245 crédits. Il devra ensuite effectuer un stage de 18 mois en clinique sous la supervision de chiropraticiens expérimentés. Finalement, le futur chiropraticien doit réussir des examens du Conseil Canadien des Examens Chiropratiques et les examens déontologiques et législatifs de l’Ordre des chiropraticiens du Québec (OCQ).


Par la suite, il a l’autorisation d’exercer sa profession de manière autonome, c’est-à-dire de recevoir et de traiter ses patients sans référence (exception des cas de CSST et de la RAAQ). Grâce aux études qu’il a effectuées ainsi qu’à l’expérience qu’il a acquis, votre chiropraticien est parfaitement apte à déterminer sur quelle partie de votre rachis il doit effectuer des ajustements chiropratiques.


Que dois-je faire pour consulter un chiropraticien au Québec ou une clinique chiropratique au Québec?


Pour s’adresser à un chiropraticien au Québec vous n’avez pas besoin d’une recommandation ou une prescription d’un autre professionnel de la santé( sauf les cas de CSST et de la RAAQ) ce premier étant un professionnel de la santé de premier contact.


Avant de prendre rendez-vous pour une consultation, assurez-vous que le chiropraticien auquel vous désirez vous adresser fait partie de l’Ordre des Chiropraticiens du Québec. Notez également qu’il existe différentes techniques en chiropratique, certaines requièrent uniquement l’utilisation des mains, d’autres, l’utilisation d’appareils.


* lien avec Notre mission



Ainsi, le mieux est d’avoir directement un contact avec la clinique ou le bureau du chiropraticien pour connaitre le type d’approche qu’il utilise. Pour vous, s’agit-il de soulager uniquement la


douleur que vous ressentez ou est-il question de soins de correction et éventuellement d’entretien et de mieux-être? **Ces questions peuvent vous permettre de savoir si le type d’approche et la philosophie de l’établissement vous conviennent. Vous pouvez également recueillir des informations additionnelles sur leur site web et les témoignages de ceux qui ont déjà bénéficié de soins chiropratiques.


** lien avec Type de soins



Comment ma première consultation chez le chiropraticien va-t-elle se passer?


La première consultation chez votre chiropraticien au Québec ou ailleurs, débute généralement par un entretien avec celui-ci. C’est l’histoire de cas ou l’anamnèse. Il vous posera des questions qui l’aideront à mieux vous connaitre, tant sur le point clinique (raisons de consultation) que sur vos activités, vos habitudes de vie ou encore votre travail. Il peut également vous faire remplir un questionnaire afin de mieux documenter votre dossier.


Après cet entretien, le chiropraticien va vous faire son examen chiropratique (physique, neurologique et orthopédique) qui va lui fournir des précisions quant aux dysfonctions qui affectent votre organisme. Lorsque nécessaire, il va procéder à un examen radiologique de votre rachis. A la lumière de ces informations, il va établir son diagnostic chiropratique et suggérer un plan de traitement adapté à votre condition. Il va vous expliquer ce qu’il a trouvé et comment il peut vous aider. Si les explications orales et écrites ainsi que le plan de travail vous conviennent alors il débutera vos soins.



Quelques conseils pour votre première consultation chez votre chiropraticien


N’hésitez pas à apporter avec vous tous les résultats d’examens que vous avez passés récemment et qui sont susceptibles d’éclairer votre chiropraticien. Cela vous évitera ainsi d’avoir à vous déplacer une seconde fois pour les lui apporter.


Également, selon la nécessité, et suite à votre anamnèse et à votre questionnaire, il peut procéder à un examen physique plus exhaustif. Ainsi, il est préférable de vous préparer à cet effet et de porter des vêtements et des chaussures pratiques qui ne vous gêneront pas, car il peut vous demander de revêtir une jaquette pour cet examen, vous serez plus à votre aise.



Puis-je m’en remettre à mon chiropraticien quel que soit mon cas?


Il est à noter que le chiropraticien est loin de se targuer de pouvoir guérir toutes les conditions qui peuvent toucher le corps humain. Ainsi, grâce à l’entretien qu’il a eu avec vous et aux résultats des examens auxquels vous avez été soumis, il peut déterminer si le problème relève de son domaine et de son expertise.


De ce fait, dans le cas où votre problème ne concerne pas son champ de pratique, il peut vous référer au professionnel de la santé la plus indiquée et la plus compétente pour que celui-ci puisse prendre en charge votre problème de santé.



Les chiros et cliniques chiropratiques au Québec

Friday, 28 March 2014

Syndrome Facettaire : symptômes, causes, diagnostic et traitement

Qu’entend-on par Syndrome Facettaire?


Souvent confondue avec l’entorse ligamentaire, le syndrome facettaire est également connu sous la désignation « irritation facettaire ». Il s’agit d’une condition qui implique l’inflammation d’une ou de plusieurs articulations facettaires du dos.

Situées dans la partie postérieure des vertèbres, à l’arrière des disques, les facettes articulaires/zygapophysaires permettent à la colonne d’effectuer des mouvements suivant des angles bien spécifiques grâce au fait qu’elles soient recouvertes d’un très lisse et doux cartilage lubrifié par du liquide synovial contenu dans les capsules articulaires.


Syndrome Facettaire


Dans des termes encore plus simples, on peut dire que les facettes articulaires assurent la souplesse du dos. Il est à noter que chaque vertèbre est dotée de quatre facettes dont deux lui permettant de s’articuler avec la vertèbre située en haut et deux pour l’articulation avec la vertèbre située en bas.


Syndrome FacettaireAinsi, les facettes articulaires ont pour rôles, de guider les flexions-extensions, de stabiliser les disques en limitant les mouvements en rotation et de supporter partiellement, à une hauteur de 20-30% le poids qui pèse sur la colonne vertébrale. Une diminution de la hauteur des disques intervertébraux va augmenter le pourcentage du transfert de poids et des déformations ou encore une usure (arthrose) des facettes peut être observée en cas de pressions importantes qui s’étalent sur une longue période. En plus des changements dégénératifs des douleurs en provenance des tissus facettaires de même que des racines nerveuses apparaissent associées à une perte de mobilité lombo-pelvienne.



Quels sont les symptômes de Syndrome Facettaire?


Le syndrome facettaire survient le plus souvent au niveau des segments constitués par les vertèbres qui sont situées en bas dont L4-L5 et L5-S1, ces segments étant ceux qui sont les plus chargés. Toutefois, on peut également trouver un syndrome facettaire aux niveaux cervical, dorsal ou à la charnière dorso-lombaire. À la région dorsale l’irritation peut se située aussi bien aux jonctions costo-vertébrales (entre une vertèbre et une côte), qu’inter vertébrales(zigapophyses).


Le syndrome facettaire se caractérise par plusieurs symptômes :


  • Raideur au réveil

  • Inconfort en position couchée sur le ventre, réduction sur le dos

  • Accentuation de la douleur lors d’étirement vers l’arrière

  • Rotation du bassin difficile et douloureuse

  • Besoin de retenir le dos vers l’avant en position debout

  • Besoin de faire le dos rond pour soulager pendant la marche

  • Impression d’avoir le dos faible

  • Difficulté ou impossibilité de courir

  • Pressions locales douloureuses

  • Présence de cordons musculaires près de l’articulation enflammée

  • Pas d’accentuation des douleurs lors d’efforts (toux, étirements)

Aussi, dans le cas de syndrome facettaire, il n’y a pas de déficit neurologique, c’est-à-dire que le patient ne présente pas de perte de réflexe, de sensibilité (engourdissement) ou de la force musculaire.



Qu’est ce qui peut être à l’origine du Syndrome Facettaire?


Comme nous l’avons précédemment noté, les facettes articulaires doivent supporter une partie du poids soutenu par la colonne vertébrale et cette charge a tendance à augmenter de manière proportionnelle à la dégradation du disque intervertébral, (amincissement).


Syndrome Facettaire


Cette surcharge peut donc compromettre le système de régénérescence des surfaces articulaires ainsi que leur nutrition qui dépendent grandement de leur mobilité. L’usure, l’affaissement du disque intervertébral, les stress traumatiques ou mécaniques peuvent accentuer le syndrome facettaire.


Il peut alors en résulter une dysfonction vertébrale, laquelle est un mécanisme naturel de blocage. Celle-ci favorisera la dégénérescence articulaire et donc les changements dégénératifs qui peuvent s’accompagner de douleurs dans certains cas, mais pas nécessairement à leur début.


Dans les cas de douleurs, elles sont généralement dues à la détérioration du cartilage facettaires, des capsules articulaires et des ligaments avoisinants. Ainsi, vous pouvez avoir une réaction douloureuse à la suite d’un simple ou d’un « faux mouvement » de même qu’à la suite de mauvaises postures maintenues durant de longs moments.


Le syndrome facettaire est une réaction douloureuse qui s’avère très souvent être le résultat de la détérioration des articulations son incidence augmente généralement avec l’âge.



L’établissement du diagnostic de Syndrome Facettaire


Si vous pensez souffrir du syndrome facettaire ou si vous avez un problème de dos quelconque, il est imprudent de penser qu’une amélioration surviendra au fil du temps et que vous n’avez pas besoin de l’aide d’un spécialiste.


En effet, il est important de vous adresser à un professionnel de la santé tel un chiropraticien qui a les compétences nécessaires pour établir un diagnostic précis grâce à un examen clinique complet et une étude radiographique de la colonne vertébrale afin de confirmer le diagnostic.


Afin d’aider le corps à retrouver sa mobilité optimale, il est essentiel d’établir un plan de traitement correctif adapté à votre condition, c’est l’approche préconisée par le chiropraticien, c’est-à-dire, rétablir la mobilité pour favoriser le processus de réparation tissulaire.


Comment prévenir et traiter le Syndrome Facettaire


Il faut comprendre que les individus en surpoids ou celles présentant une cambrure excessive dans le bas du dos (hyper lordose) font partie des personnes les plus vulnérables au syndrome facettaire. La gestion du poids, la correction posturale ainsi que l’ajustement vertébral peuvent alors être d’une grande utilité pour améliorer, corriger et prévenir ce genre de problème.


En outre, pour éviter la compression anormale des facettes articulaires, il est préférable de maintenir une bonne posture, d’éviter les mouvements répétitifs au travail et de s’abstenir de garder de mauvaises postures durant de longues périodes. De plus, si vous souffrez déjà du syndrome facettaire, il convient de ne pas pratiquer d’activités qui exacerbent vos douleurs. Cependant, il est primordial de maintenir la plus grande mobilité possible afin de ralentir la dégénérescence et de prévenir l’ankylose articulaire.

Quoique fastidieuse, l’application de glace sur la zone endolorie durant vingt minutes à toutes les deux heures pour diminuer tant l’inflammation que la douleur.


Certes, il est tentant de faire appel à la médication, néanmoins ces interventions ne règlent en rien le problème à sa base puisqu’elles consistent principalement à soulager temporairement le patient alors que le processus de détérioration articulaire son implacable détérioration. Au lieu de jouer à l’autruche, mieux vaut diminuer et de contrôler la dysfonction vertébrale à l’origine du syndrome facettaire.


De ce fait, il faut comprendre que les manipulations vertébrales constituent le traitement de choix pour le syndrome facettaire car elles favorisent le mouvement et décompressent les articulations affectées. Ce faisant, la circulation sanguine périarticulaire se rétablit, ce qui ralentit le processus de dégénérescence et favorise la régénérescence des tissus donc, leur guérison. C’est ça l’essence de la démarche chiropratique, la correction de la cause.


Le syndrome facettaire répond généralement bien aux soins chiropratiques.



Syndrome Facettaire : symptômes, causes, diagnostic et traitement

Friday, 7 March 2014

Cervicalgie / Névralgie cervicale: 6 questions fréquentes lors d’un mal de cou

Quoi de plus incommodant que de sentir son épaule bloquée par un mal de cou en se réveillant le matin? Cette douleur au cou qui gêne les mouvements de la tête et des épaules est également appelée cervicalgie. Ce mot est composé de la combinaison de deux racines latines: « cervix.-icis » cou et « algia » douleur.  Chaque année, 30 à 50% des Français sont au prise avec la cervicalgie, d’avantage les femmes à partir de 35 ans, les hommes après 50 ans. Il existe plusieurs causes à l’origine de ce mal de cou. Ce qui est important à savoir, c’est que la cervicalgie n’est pas une maladie en soi, mais un signe ou un symptôme d’une maladie dont la cause doit être attentivement regardée si l’on veut s’en  débarrasser définitivement.  Sans un bon diagnostic, la situation peut se détériorer. La chiropratique est une approche naturelle et sécuritaire qui aide l’organisme à se départir de la cervicalgie.



1.   Quelle région du corps est concernée par la cervicalgie?


Le cou est constitué de 7 vertèbres numérotées du haut vers le bas, C1 à C7, ces blocs osseux rectangulaires (vertèbres) sont superposés les uns sur les autres et retenus par des tissus de soutien (ligaments, capsules articulaires, vaisseaux sanguins, nerfs, tissus adipeux, etc.); ils sont espacés par des disques intervertébraux qui permettent mouvements et absorptions de chocs; l’occiput, l’atlas (C1) et l’axis (C2) n’ont pas de disque entre eux. Les muscles s’incèrent sur les apophyses des vertèbres et à la base du crâne par des tendons afin d’assurer des mouvements et la solidité du cou.


Cervicalgie / Névralgie cervicale


Sur le plan anatomique, le cou est constitué des vertèbres les plus petites et sur le plan fonctionnel les plus mobiles de toute la colonne vertébrale;  en plus, il est coiffé de la tête qui pèse facilement  de 5 à 7  kilogrammes.  Ce sont les muscles, tels des haubans d’un mat de voilier, qui assurent sa stabilité et son équilibre, pas étonnant que le cou représente une structure à la fois délicate, fragile et exposée aux traumatismes et blessures tels les accidents de la route, les chutes, les sports de contacts, etc.



2.   Qu’est-ce qui provoque la cervicalgie ?


La cervicalgie est habituellement limitée au cou parfois elle irradie dans l’épaule et le bras on l’appelle alors cervico-brachialgie, elle est au bras ce que la sciatalgie est à la jambe.  La névralgie cervicale peut-être aigue comme le torticolis qui est caractérisée par une douleur vive, d’apparition brutale accompagnée d’une position antalgique due à une contracture du muscle S.C.M. (sterno cleido mastoïdien) qui provoque une flexion latérale du cou avec une déviation de la tête afin de calmer la douleur, son évolution est brève (quelques jours) et banale.  Elle peut être chronique si elle perdure plus de 6 mois.  Aussi, la cervicalgie s’accompagne parfois d’une mobilité cervicale restreinte, de maux de tête, de fatigue et même de vertiges.


Différentes cervicalgies:


  • La cervicalgie mécanique c’est une atteinte de la structure articulaire telle la discarthrose.

  • La cervicalgie traumatique résulte de chocs comme le coup du lapin (whiplash), des chutes, de mouvements répétitifs, etc.  À noter que les douleurs peuvent apparaître longtemps après le traumatisme.

  • La cervicalgie posturale est provoquée par de mauvaises postures répétées au fil du temps, au travail, en conduite automobile, à la lecture, au repos (s’endormir sur une chaise berçante ou sur un divan la tête sur l’accoudoir), dormir à plat ventre et plus encore.  Ce sont surtout les muscles et les ligaments qui sont impliqués.

  • La cervicalgie de tension est déclenchée par trop de stress physiques, psychologiques et émotionnels; là aussi ce sont les muscles qui deviennent tendus et douloureux.  Le manque d’activité physique peut également conduire à la mobilité réduite et même à l’ankylose articulaire.

  • La cervicalgie viscérale est due à des problèmes comme des infections des structures du cou telles la bouche, la langue, le pharynx, l’œsophage, les oreilles, parfois une forte angine.  Il peut y avoir d’autres rares causes rhumatismales ou tumorales.


3.   Quels genres de lésions se trouvent à l’origine du mal de cou?


La présence de douleur au cou signifie toujours qu’il y a une atteinte, si minime soit-elle, au niveau d’un ou de plusieurs des éléments anatomiques du rachis cervical cités plus haut.


  • Blessure des tissus de soutien

Les blessures peuvent siéger au niveau des muscles suivant un traumatisme à court ou à long terme. Ainsi, celles-ci pourraient survenir lorsqu’on a fait une activité physique qui sollicite de gros efforts au niveau des muscles du cou. La contracture musculaire du torticolis appartient à cette catégorie de blessure. Elle survient lors de fatigue ou lors de contractions réflexes et involontaires des muscles. Cette partie peut aussi être affectée par la cervicalgie suite à un faux mouvement, à une mauvaise position prolongée, aux tensions musculaires ou aux stress émotionnels.


Dans ce genre de lésion, la durée du mal de cou ne dépasse pas trois ou quatre jours et il n’y a pas de conséquences fâcheuses pour le fonctionnement cervical.


Aussi, la lésion peut survenir à la suite de tensions anormales subies par les ligaments ou les tendons des muscles cervicaux provoquant alors une inflammation pouvant même atteindre les structures nerveuses dont l’irritation provoquerait des douleurs et des contractures musculaires, l’entorse cervicale en est un exemple classique. Une mauvaise posture prolongée et répétitive ou un traumatisme pendant une activité sportive pourra causer ce genre de blessure. Cette blessure est plus sérieuse et la douleur pourra durer de quelques jours à plusieurs semaines selon l’ampleur de la lésion. D’autres localisations de lésions sont aussi possibles et leurs conséquences sont fréquemment plus graves, plus durables, mais aussi plus rares.


  • Blessure des tissus osseux et articulaires

Ce sont les plus redoutables, souvent à la suite de traumatismes, elles provoquent la détérioration prématurée  des articulations vertébrales.  On retrouve également de l’arthrose avancée chez les personnes âgées et les personnes en surpoids. Il pourrait aussi y avoir des lésions osseuses d’origines diverses donnant lieu à des ostéites ou à une décalcification qui fragiliseraient les os.


  • Blessure des articulations et des nerfs

Au niveau des disques intervertébraux, on pourrait observer un déplacement de la couche de cartilage interne vers les couches externes provoquant la sortie du tissus cartilagineux en dehors de l’espace intervertébral provoquant ainsi une pression sur les nerfs et parfois la moelle épinière: c’est ce qu’on appelle une hernie discale qui est à l’origine de sérieuses cervicalgies.



4.   Quels sont les effets de la blessure à long terme?


Comme les douleurs au cou sont fréquemment d’origine mécanique, soient par dysfonctions articulaires, les lésions des facettes articulaires, des disques inter vertébraux et parfois d’hernies discales vont progresser s’il n’y pas de correction ou de remise en fonction des articulations.  Ce processus de détérioration ou de dégénérescence va très souvent toucher et irriter les racines nerveuses du plexus brachial qui alimente les épaules, les bras et les mains.


Cervicalgie / Névralgie cervicaleOutre la douleur, la blessure à l’origine de la cervicalgie pourrait avoir d’autres effets plus ou moins gênants. On peut citer la perte brusque ou progressive de la mobilité de la région cervicale, de l’épaule et de la tête. Ainsi, toute la partie haute du torse devient raide et douloureuse, pouvant provoquer de nouvelles mauvaises postures entrainant d’autres problèmes.


Certaines blessures squelettiques provoquent le développement d’excroissances osseuses (ostéophytes) qui pourraient piquer, comme des éperons, les nerfs et les structures avoisinantes provoquant une cervicalgie quasi constante.



5.   Quel est l’intérêt du traitement chiropratique dans le traitement de la cervicalgie?


Lorsque le patient consulte un chiropraticien, ce dernier effectue une histoire de cas (anamnèse) en portant une attention toute spéciale notamment ;  le mode d’installation, la topographie de la douleur et son irradiation, l’apparition diurne  ou nocturne et le ralentissement fonctionnel (limitation jusqu’ à l’incapacité).  Puis il examine le patient à la recherche d’altération de courbures naturelles, de contractures des muscles para vertébraux, de points douloureux localisés et de perte de mobilité dans les 3 axes.  Lorsqu’indiqué, il effectue une étude radiologique afin d’éliminer tout processus pathologique sérieux (ce qui est très rare), alors il donnera son diagnostic avec amples explications et proposera des soins correctifs appropriés.


L’objectif de ces ajustements est d’améliorer doucement le positionnement des articulations afin de restituer le fonctionnement normal des articulations des vertèbres et des tissus de soutien, ce qui permet au système nerveux d’atteindre son intégrité anatomique et son plein potentiel de fonctionnement.  Rappelons que l’approche chiropratique vise à éliminer la cause des symptômes au lieu de seulement éliminer les symptômes.



6.   Qu’est ce que la chiropratique conseille pour éviter la cervicalgie?


Comme la chiropratique vise l’amélioration des mouvements et le renforcement musculaire, il convient d’effectuer les corrections nécessaires, ensuite, viennent les conseils.  Ces derniers sont de nature préventive, ils portent sur l’amélioration des habitudes de vie, la nutrition, l’activité physique, la bonne posture, l’attitude  et les pensées qui favorisent le mieux être de l’individu.  C’est en quelque sorte un coach de `Wellness¨  ou de bien être.


À titre d’exemple, si vous travaillez devant un écran d’ordinateur, prévenez la cervicalgie en adoptant toujours une posture adéquate. Suivez les conseils suivants :


  • Reposez vos pieds bien à plat sur le sol ou sur un repose-pied

  • Faites que l’angle de votre coude soit droit ou un peu plus grand

  • Mettez vos avant-bras le plus près possible de votre corps

  • Gardez vos mains dans la continuation de vos avant-bras

  • Maintenez votre dos en position droite ou un peu en arrière en le soutenant avec le dossier de la chaise

  • N’oubliez pas de faire des exercices pour renforcer votre cou : D’abord, effectuez quelques mouvements dans les 3 axes: flexions-extensions, flexions latérales et rotations à droite et à gauche puis, enchainez avec les exercices contre-stress suivants: mettez une main sous votre menton en poussant en haut tout en résistant avec la tête qui ne doit pas se relever. Ensuite, poussez, de la même façon, sur une tempe tout en résistant toujours avec la tête et répétez avec l’autre tempe. Enfin, tirez à l’aide de vos mains jointes en arrière du cou tout en résistant avec la tête. Maintenir 5 secondes chaque exercice.


La cervicalgie est une douleur qui se rencontre fréquemment dans la vie de tous les jours. Il y a des cas où les remèdes conventionnels suffisent pour les soulager, par contre, il y en a d’autres qui requièrent une investigation plus poussée et des traitements correctifs pour disparaitre. La chiropratique est une approche corrective très efficace pour soigner le mal de cou. Beaucoup de gens au Canada ont déjà eu recours à ce service et ont été très satisfaits des résultats. Si vous êtes au prise avec la cervicalgie, n’hésitez pas à vous informer sur notre site web !



Cervicalgie / Névralgie cervicale: 6 questions fréquentes lors d’un mal de cou

Wednesday, 12 February 2014

Ou se trouve la Clinique Chiropratique Sillery à Québec?

Notre clinique Chiropratique situe sur le boulevard Laurier (route 175) principalement la porte d’entrée de Québec (Haute-Ville).  À l’ouest, elle est à 2 pas de Ste-Foy, à l’est à 3 pas de Québec (Haute-Ville).  Des ponts, le boulevard Laurier-Grande-Allée est l’axe majeur vers Québec (Haute-Ville).  Ce boulevard désert  la colline parlementaire et les quartiers Montcalm et Saint-Sacrement. Cet axe est principalement utilisé par les travailleurs de la fonction publique.


La clinique chiropratique de Sillery, sise au 2255 boulevard Laurier (4ième maison du coin de l’avenue des Gouverneurs)  bénéficie d’une voie à sens unique vers l’ouest qui est parallèle au gros boulevard (c’est l’ancien petit boulevard Laurier). Le stationnement est  permis  en face de la clinique du coté sud.


Se rendre à la clinique chiropratique par les transports en commun


La clinique est également bien desservie par le Réseau de Transport de la Capitale (RTC) de Québec. Les abribus du circuit 11 sont à l’intersection Laurier-Ave des Gouverneurs, le circuit 16 (du Foulon) fait un arrêt à l’intersection Laurier-Charles-Huot  (marche ~ 10 minutes) et celui  du 25 (chemin St-Louis) fait un arrêt à l’intersection St-Louis-des Gouverneurs (marche ~ 15 minutes), les Métrobus 800 et 801 entrent sur le campus de l’Université Laval par le boulevard René Lévesque (marche ~ 10 minutes) avec traverse  piétonnière. On retrouve une piste cyclable sur le petit boulevard Laurier.



Ou se trouve la Clinique Chiropratique Sillery à Québec?

Friday, 7 February 2014

La Névralgie Crurale ou Cruralgie

La névralgie crurale ou cruralgie est une douleur du nerf crural qui peut toucher différents territoires du membre inférieur plus particulièrement la cuisse.


Son territoire couvre la fesse, la hanche, l’aine et la cuisse jusqu’au genou.[/caption]

Comprendre ce qu’est le nerf crural


La compréhension de ce qu’est le nerf crural nous permet de mieux discerner le problème de névralgie crurale. Le nerf crural, (crus, cruri, Lat. relatif à la cuisse) qu’on connait également comme nerf fémoral, est un nerf sensorimoteur de la cuisse.


Le nerf crural est formé par des racines nerveuses qui naissent au niveau des vertèbres lombaires (racines L2, L3 et L4 qui sortent respectivement entre les 2e et 3e vertèbres lombaires, entre les 3e et 4e vertèbres lombaires et entre les 4e et 5e vertèbres lombaires).


Névralgie Crurale ou Cruralgie

Cette figure permet de comparer la zone crurale(5), la zone sciatique(6) et leur chevauchement ainsi que de saisir le sens de la dénomination .


De plus, la névralgie crurale apparait en général après la cinquantaine tandis que la sciatalgie, après la soixantaine.



Manifestation des symptômes en cas de névralgie crurale


Comme il a été dit plus haut, il s’agit d’une pathologie qui touche généralement les personnes âgées de plus de cinquante ans. On note plusieurs manifestations dont principalement les douleurs. À celles-ci s’ajoute généralement une perturbation de la sensibilité (dysesthésie en hypo/hyper) au niveau de la région concernée.


En cas d’atteinte de la racine L3, la douleur touche la partie haute et externe de la fesse et s’étale vers la partie avant de la cuisse, l’aine et la partie interne du genou. S’il s’agit de la racine L4, la douleur est présente au bas de la fesse, sur la partie externe de la cuisse et sur le dessus du genou  et peut même s’étendre jusqu’au dessus du pied.


En outre, il existe d’autres manifestations comme les sensations de picotements, de fourmillements ou de chocs électriques qui peuvent être ressenties au niveau de la partie antérieure de la cuisse, de la jambe et de la face interne du pied.


Il est à noter que ces symptômes, et généralement les douleurs, apparaissent brutalement et sont intermittents, ayant lieu ou empirant à la suite d’un effort accompli par le patient ou lorsque la pression intraabdominale est augmentée, dans le cas d’un éternuement par exemple.


Les douleurs se déclenchent souvent en position assise, comme en prenant la voiture, mais elles peuvent se calmer quand le sujet se met en position debout ou allongée. Il est aussi possible de ressentir des symptômes durant la nuit.  Notons que cette condition peut perturber les organes génitaux, à titre d’exemple : produire une augmentation du volume des testicules qui deviennent douloureuses à la palpation.



Causes de la névralgie crurale


La névralgie crurale est ainsi généralement la conséquence d’une dysfonction lombaire persistante, concernant généralement les vertèbres lombaires L2-L3 ou L3-L4. Si la dysfonction n’est pas prise en charge, il peut s’ensuivre une dégénérescence des structures articulaires qui irriterait la racine nerveuse.


La cruralgie est une pathologie qui fait suite à l’irritation ou la compression du nerf ou de leurs racines. Le cas d’une hernie discale est observé lorsque le disque qui joue le rôle d’amortisseur entre deux vertèbres est fragilisé   compressant ainsi des racines nerveuses.


La névralgie crurale est ainsi généralement la conséquence d’une dysfonction lombaire persistante, concernant généralement les vertèbres lombaires L2-L3 ou L3-L4. Si la dysfonction n’est pas prise en charge, il peut s’ensuivre une dégénérescence des structures articulaires qui irriterait la racine nerveuse.


Très rarement,  la cruralgie peut résulter  d’une pathologie, c’est pourquoi l’investigation diagnostique est importante pour la prise en charge.  Le chiropraticien possède le bagage de connaissances nécessaires pour procéder au diagnostic et au traitement de correction.  Si la condition nécessite une investigation plus poussée, il vous dirigera vers d’autres spécialistes médicaux.


Par ailleurs, on peut également être en face d’un cas de cruralgie dite idiopathique, c’est-à –dire  de causes inconnues, le pronostic est alors excellent.



Prise en charge de la névralgie crurale


Comme la névralgie crurale est similaire à la sciatalgie, le traitement présente également des similitudes avec cette dernière.  L’irritation des racines nerveuses du nerf crural comme celle du nerf sciatique est très souvent d’origine biomécanique, c’est-à-dire due à une dysfonction articulaire évolutive non corrigée.  C’est pourquoi, l’approche chiropratique (médecine manuelle) est si efficace car elle vise à rétablir la mobilité des segments lombaires, ce qui corrige dans la plupart des cas la dysfonction articulaire responsable du tableau clinique.  Cette approche favorise la correction de la cause au lieu du traitement des symptômes. Certes, l’approche symptomatique  est plus populaire car elle éteint le feu, mais pas sa cause, c’est-à-dire la dysfonction articulaire.


Névralgie Crurale ou Cruralgie

L’image de gauche est normale, Phase 1 : début de désalignement (arthrose légère), Phase 2 : discarthrose modérée,
Phase 3 : arthrose avancée, Phase 4 : Fusion en cours. Les corrections sont efficaces en phases 1 et 2, moins en phase 3, nulles en phase 4.


 


Si non corrigée, cette dernière évoluera possiblement en silence sous forme d’arthrose et lorsqu’elle sera devenue avancée, alors elle reviendra hanter l’individu avec des conséquences beaucoup plus lourdes. Nous pouvons comparer l’arthrose résultant de la dysfonction vertébrale à une tache de rouille qu’on laisserait sans correction sur une belle carrosserie…


Pourquoi ne pas corriger la cause plutôt que ses effets ?


Les soins correctifs doivent comprendre un processus de rééducation des membres inférieurs surtout si la maladie évolue chez une personne âgée.  En effet, il est courant de les voir reposer leurs membres inférieurs pour calmer la douleur, mais ce repos peut provoquer une atrophie (fonte) musculaire et entrainer une perte d’autonomie qui peut s’avérer irréversible.


Si vous éprouvez un ou des symptômes décrits plus haut, n’hésitez pas à consulter un chiropraticien qui pourra établir un diagnostic précis et mettre en place les soins correctifs appropriés à votre condition.



Images Google



La Névralgie Crurale ou Cruralgie