Tuesday, 15 April 2014

Chiropratique et Chiro au Québec : 10 Questions fréquentes

10 Questions Fréquente sur les  soins chiropratiques et les chiropraticiens au Québec avec réponses du Dr. Morin, Chiropraticien à Québec depuis 36 ans.


1. Qu’entend-on par ajustement chiropratique?


2. Pourquoi entend-on un bruit ou un craquement lors d’un ajustement chiropratique?


3. L’ajustement chiropratique sera-t-il douloureux pour moi?


4. Combien d’ajustements chiropratiques sont nécessaires pour mon cas?


5. Est-il convenable d’arrêter les soins lorsque je ne ressens plus aucune douleur?


6. Les radiographies sont-elles toujours nécessaires?


7. Les soins chiropratiques sont-ils des soins à suivre pour la vie?


8. Quand vais-je commencer à me sentir mieux?


9. Puis-je également faire bénéficier des soins chiropratiques à mes enfants?


10. Est-ce que les personnes du troisième âge peuvent recevoir des soins chiropratiques?


1. Qu’entend-on par ajustement chiropratique?


L’ajustement chiropratique constitue l’approche que les chiropraticiens préconisent pour le rétablissement de la mobilité des articulations et la stimulation du système nerveux, et ce, particulièrement au niveau de la colonne vertébrale et du bassin.


Le fait de faire retrouver la mobilité aux articulations permet d’assurer au système nerveux un fonctionnement optimal. À titre de rappel, le terme « chiropratique » vient de l’association de deux mots grecs « kheir » qui signifie « mains » et « praktikos » qui peut vouloir dire « faire » ou « exercer ». Ainsi, les ajustements chiropratiques sont majoritairement réalisés avec les mains.


2. Pourquoi entend-on un bruit ou un craquement lors d’un ajustement chiropratique?


Il n’est pas rare d’entendre des bruits de cavitation au cours des ajustements chiropratiques. Ceux-ci témoignent de la contraction qui résulte de la succion dans les capsules articulaires sur le liquide synovial et l’azote.


Pouvant être assimilés aux bruits qui se font entendre lors de l’ouverture d’une boisson gazeuse, ces bruits de cavitation marquent l’ouverture des facettes articulaires et sont en aucun cas l’expression de la friction entre les os. Certaines techniques telles l’ACTIVATOR ou le LOGAN BASIC ne provoquent de cavitation, donc pas de bruit audible.


3. L’ajustement chiropratique sera-t-il douloureux pour moi?


L’ajustement chiropratique en lui-même n’est pas douloureux. Néanmoins, dans le cas où une zone est très irritée, le patient peut ressentir de la douleur. Toutefois, cette douleur ne provient pas de l’ajustement chiropratique, mais des tissus adjacents irrités. Après quelques ajustements tout revient généralement à la normale.


4. Combien d’ajustements chiropratiques sont nécessaires pour mon cas?


Il n’y a pas de normes en ce qui concerne le nombre ajustements chiropratiques. Celui-ci va dépendre du temps requis pour rétablir l’amplitude et la symétrie normale des mouvements articulaires, chaque cas a une réaction qui lui est propre.


Plusieurs facteurs entrent en jeu, cela va dépendre, entre autre, de l’âge du patient; de la sévérité de ses lésions articulaires, du temps d’évolution, de l’état de ses muscles et tout naturellement de son potentiel d’adaptabilité.


Il est important de souligner que la douleur ne constitue pas une référence fiable en ce qui concerne l’évolution clinique. En effet, celle-ci survient généralement en dernier lieu, mais est aussi la première à disparaitre même si le problème est encore présent. Par conséquent, on tient plutôt compte de la qualité de la mobilité pour déterminer le nombre de visites nécessaires au patient et la durée des soins que nécessite sa condition.


5. Est-il souhaitable d’arrêter les soins lorsque je ne ressens plus aucune douleur?


Il n’est pas souhaitable mais tout à fait possible de les arrêter lorsque le patient ne ressent plus de douleur. Cependant, il faut comprendre qu’il est seulement question de le débarrasser des symptômes qui l’accablent et non de corriger avec certitude la source du problème. On peut donc considérer cette pratique comme la « chiro-aspirine », terme utilisé en chiropratique. Pour décrire ce comportement c’est-à-dire «bobo je consulte, plus de bobo j’arrête»


Ainsi, dans ce cas, les dysfonctions articulaires n’ont pas été éliminées, la dégénérescence va continuer sa progression et des symptômes plus sévères vont apparaître.   Le mieux pour le patient est, de s’en tenir aux recommandations du chiropraticien qui le prend en charge. C’est pour son bien.


6. Les radiographies sont-elles toujours nécessaires?


La décision de procéder à une étude radiographique  n’est jamais prise avant  de connaître  l’histoire du cas du patient et d’avoir procédé à un examen chiropratique complet.


Ainsi, cela va dépendre généralement du tableau clinique, mais également des possibilités de pathologies et des possibilités de contre-indications. D’emblée, il est à noter que les radiographies sont  à éviter tant chez les jeunes de moins de 18 ans, que chez  les femmes enceintes.


7. Les soins chiropratiques sont-ils des soins à suivre pour la vie?


Pour ceux qui désirent obtenir un fonctionnement optimal pour leurs organismes, ralentir l’arthrose et avoir le meilleur état de santé possible, il est alors préférable d’adopter ces soins chiropratiques en continue. Il est à noter que la chiropratique préconise une approche qui ne se base pas uniquement sur les symptômes, mais également sur la fonction optimale de tout l’organisme.


Par conséquent, le mieux est de ne pas attendre de ressentir des symptômes ou d’être malade avant de consulter le chiropraticien puisqu’il est autant question de prévention que de cure. Également, notez que les soins chiropratiques sont indiqués pour tous les membres de votre famille.


8. Quand vais-je commencer à me sentir mieux?


Souvent, le patient va commencer à noter des résultats encourageants entre la troisième et la huitième visite. Il faut également comprendre qu’il est rare que l’évolution se présente de manière continue. En effet, sur un tableau représentant cette évolution, on observe souvent des pics qui sont suivis de creux, comme des vagues. Il n’y a toutefois pas matière à s’inquiéter, car cela correspond tout à fait aux courbes oscillantes de la physiologie humaine globale.


9. Puis-je également faire bénéficier mes enfants des soins chiropratiques ?


Les soins chiropratiques sont indiqués pour tous les membres de la famille et les enfants y trouvent également leur compte, du nouveau-né à l’adolescent. On peut même affirmer qu’il est important pour eux de consulter le chiropraticien, car il est essentiel de procéder à des vérifications de leur colonne vertébrale en pleine croissance.  Il faut considérer que l’accouchement représente un stress physiologique majeur, principalement pour la colonne cervicale.


Également, il convient de corriger les dysfonctions articulaires dont ils peuvent souffrir et qui peuvent être détectées grâce à la chiropratique. En effet, leur détection permet d’éviter qu’il n’ait pas d’autres problèmes par la suite, dont notamment la scoliose. Par ailleurs, étant donné que le corps de l’enfant est encore en pleine croissance et qu’il a encore un potentiel d’adaptabilité optimal, les résultats sont plus rapides et plus faciles à obtenir.


10. Est-ce que les personnes du troisième âge peuvent recevoir des soins chiropratiques?


Tout à fait, la conservation de la mobilité des articulations est un défi majeur chez les personnes du troisième âge;  il n’y a donc aucune limite d’âge en ce qui concerne les soins chiropratiques. En revanche, seul le potentiel d’adaptation des tissus constitue une limite aux résultats des soins. Par ailleurs, il nous est déjà arrivé de constater des résultats quasi miraculeux chez des personnes nonagénaires, démontrant ainsi que le corps ne cesse de nous surprendre quant à ses ressources!


Rappelons que la mobilisation des articulations vertébrales est d’une part importante pour prévenir l’ankylose et d’autre part, elle est bénéfique pour le fonctionnement du système nerveux d’où l’adage : « le mouvement est l’expression de la vie et la vie s’exprime par le mouvement ».


Vous avez d’autres questions sur la chiropratique et ce qu’elle peut soigner? Poser votre question ci-dessous et le DR. Morin se fera un plaisir de vous donner une réponse



Chiropratique et Chiro au Québec : 10 Questions fréquentes

Monday, 7 April 2014

Hernie discale : symptômes, causes, diagnostic et traitement

Qu’est-ce qu’une hernie discale?


Le disque intervertébral constitue une articulation entre deux vertèbres. Il est constitué d’un noyau central gélatineux le nucleus pulposus et il est entouré de fibres cartilagineuses concentriques l’annulus. Lorsqu’il y a dégénérescence discale, des fissures apparaissent dans l’annulus et laissent migrer une partie du noyau vers l’extérieur formant une saillie qui comprime la racine nerveuse adjacente, c’est une hernie discale.


Hernie discale : symptômes, causes, diagnostic et traitement


Souvent très douloureuse, la hernie discale touche principalement les personnes comprises dans la tranche d’âge de 25 à 55 ans, majoritairement les hommes. Elle peut survenir n’ importe où dans le rachis, cependant elle se retrouve le plus souvent dans le cou et le bas du dos. c’est la deuxième cause de discopathie (maladie du disque).



Quels sont les symptômes d’une hernie discale?


Notons en premier lieu que la hernie discale peut être asymptomatique, c’est-à-dire qu’elle ne se manifeste pas par un quelconque symptôme. De plus, ses manifestations peuvent grandement varier d’un sujet à un autre.


La plupart du temps, on parle de douleurs vives et intenses dans la zone touchée par la hernie discale. Dans la majorité des cas, l’affection se situe au niveau des lombaires, touchant notamment les disques L4-L5 et L5-S1 soit la charnière lombo-sacrée.


La hernie discale est un ballonnement d’une portion du disque intervertébral particulièrement le nucleus pulposus. Cette protubérance peut alors comprimer les structures nerveuses adjacentes, telles la moelle épinière (myélopathie) et les racines des nerfs spinaux (radiculopathie).


La hernie lombaire: provoque une lombalgie souvent unilatérale qui irradie dans la fesse et le membre inférieur (sciatalgie /cruralgie). La douleur s’accentue lors de sollicitations des muscles du dos dans les flexions, lors d’éternuements, d’efforts et lors de positions prolongées debout, assises ou couchées à plat ventre.


La hernie cervicale: produit une raideur / douleur cervicale unilatérale qui irradie dans l’épaule et le bras (cervicobrachialgie). Parfois des déficits neurologiques apparaissent tantôt sensoriels: picotement, engourdissement, fourmillement (dysesthésies), tantôt moteurs: faiblesse des muscles pouvant aller jusqu’à la paralysie. Dans des cas plus graves où la moelle épinière est touchée, on peut noter des troubles des sphincters anal et urinaire, c’est alors une urgence médicale.



Le rôle du disque intervertébral et son implication dans les cas de hernie discale


Un cas de hernie discale suppose un blocage articulaire local. Les disques intervertébraux sont des disques souples comparables à des coussins amortisseurs qui se situent entre les 24 vertèbres de la colonne vertébrale (7 cervicales, 12 dorsales et 5 lombaires). Ces articulations spécialisées ont pour fonction de permettre la mobilité des vertèbres, d’amortir les forces qui les compriment et de stabiliser les vertèbres. La mobilité des vertèbres permet d’assurer la nutrition et la régénérescence des tissus articulaires, un stress mécanique soutenu ou encore un traumatisme peut mettre en danger l’équilibre entre l’usure normale et la régénération, garant de l’intégrité des tissus articulaires, cet absence de mouvement conduit à la dégénérescence des articulations; d’où la dysfonction vertébrale.



Hernie discale : comment peut-on en arriver là?


Le disque intervertébral se compose de deux éléments, le noyau central gélatineux et les anneaux fibreux qui l’entourent et le retiennent.


Hernie discale


Ces anneaux fibreux permettent au disque de résister à la déformation et préviennent tout déplacement du noyau. En cas de compression constante, il peut survenir des fissures au niveau des anneaux fibreux qui créeront une brèche par où le noyau va s’échapper et faire saillie. Celle-ci créera une compression ou une irritation des racines nerveuses qui sont à proximité.


Ce problème peut faire suite, entre autres, à un surmenage, à une torsion brusque du tronc ou encore lors du soulèvement de charges trop lourdes. Les femmes enceintes, les personnes de grande taille et les personnes avec un surplus de poids sont particulièrement à risque.



Comment s’établit le diagnostic d’une hernie discale?


Lors de la première consultation en chiropratique, le chiropraticien effectuera une histoire de cas, le patient est invité à décrire les douleurs qu’il ressent, la fréquence, l’intensité de celles-ci ainsi que leur localisation. Ensuite, il effectuera un examen chiropratique afin d’en apprendre d’avantage sur vos douleurs. Lorsqu’indiqué, il prendra des clichés radiologiques du rachis impliqué. Ces informations permettront au chiropraticien d’établir le bon diagnostic et un plan de soins appropriés. Parfois, des examens complémentaires comme un scanneur ou une IRM peuvent aider à confirmer le diagnostic et à visualiser la hernie.



Comment prévenir la hernie discale?


Dans beaucoup de domaines, on a l’habitude d’utiliser le proverbe « mieux vaut prévenir que guérir » et celui-ci est aussi valable pour la hernie discale. En effet, il est toujours préférable de préserver son dos pour ne pas développer de petits problèmes qui peuvent s’aggraver ultérieurement.


Ainsi, il faut éviter les activités susceptibles de soumettre son dos à un stress mécanique soutenu, un traumatisme et tout ce qui peut être source de compression constante sur les disques intervertébraux. De la même manière, mieux vaut pratiquer régulièrement des activités non traumatiques comme la marche rapide ou la natation.


En outre, vous pouvez respecter quelques consignes simples pour préserver votre dos et vos disques comme :


  • Avoir le dos droit sans tordre le buste en soulevant des charges et les porter près du corps;

  • Ne pas rester immobile durant de longues périodes, surtout en position assise;

  • Opter pour un mobilier de bureau qu’on peut régler en hauteur et en inclinaison (ajustement ergonomique).


Comment traiter la hernie discale?


3 options:


1- la thérapie manuelle


2- la thérapie médicamenteuse


3- la thérapie chirurgicale


1- La thérapie manuelle, devrait être essayée en premier lieu car cette approche est efficace et non invasive. Elle sauverait temps et argent en plus d’éviter les effets secondaires de la médication. .


2- L’approche médicamenteuse devient nécessaire seulement si la méthode manuelle n’apporte pas les résultats escomptés.


3- La chirurgie vient en dernier lieu, s’il y a présence de déficits neurologiques tels, paresthésie, paralysie, où troubles sphinctériens.



La thérapie manuelle (soins chiropratiques) vise à rétablir la mobilité des segments vertébraux afin de permettre au corps de s’auto guérir. Combinés à un repos de quelques temps, ces soins produisent des résultats encourageants et durables. De plus, des exercices seront nécessaires afin de renforcer et stabiliser la musculature du rachis et du bassin.



Hernie discale : symptômes, causes, diagnostic et traitement

Thursday, 3 April 2014

Les chiros et cliniques chiropratiques au Québec

Qu’est-ce exactement la chiropratique?


Ce terme vient de l’association de deux mots grecs dont « kheir » et « praktikos » qui signifient respectivement « mains » et « faire ou exercer ». Ainsi, les mains sont les outils les plus importants du chiropraticien qui utilise principalement les ajustements chiropratiques, une forme spécialisée de manipulations vertébrales et articulaires.


La chiropratique est une discipline de la santé qui mise sur la capacité innée du corps humain à s’auto régulariser et à s’auto guérir afin de se maintenir en santé (homéostasie). Son approche est à la fois préventive et curative car elle tente de prévenir le mauvais fonctionnement du corps tout en corrigeant ou réduisant les dysfonctions vertébrales qui se traduisent souvent par l’apparition de certaines douleurs et ou maladies.


La chiropratique est réglementée par l’office des Professions du Québec à travers son Ordre (OCQ) qui établit des normes de pratique que les chiropraticiens doivent respecter afin de protéger le public.



En quoi la chiropratique peut-elle vous être utile?


Les chiros et cliniques chiropratiques au QuébecEn mettant l’accent sur l’étroite relation entre la structure (principalement la colonne vertébrale) et les fonctions coordonnées par le système nerveux (adaptation à notre environnement). L’approche du chiropraticien au Québec vise à maintenir le corps humain en équilibre, à conserver sa capacité à être en bonne santé et à l’assister dans son processus de récupération idéalement sans le recours aux médicaments et à la chirurgie.


Malgré la croyance populaire, la chiropratique au Québec ne se résume pas uniquement au traitement, au soulagement et à l’identification de la source des maux de dos, elle apporte des solutions à bon nombre de problèmes de nature neurovégétative tels les problèmes d’oreille chez les enfants, de sinus, de sommeil, de maux de tête, pour n’en nommer que quelques-uns.


De plus, le chiropraticien est un professionnel de la santé très apprécié par les sportifs, surtout ceux de haut niveau (ex. Mikaël Kingsbury). Grâce à ses connaissances approfondies du système neuro-musculo-squelettique, le chiropraticien peut procéder à une évaluation et un diagnostic précis des problèmes associés aux activités physiques, lui permettant ainsi de les traiter par la suite.


La chiropratique est un domaine qui restaure la biomécanique du corps, favorise le contrôle neuromusculaire et facilite les fonctions proprioceptives améliorant ainsi les performances des sportifs.


Le chiropraticien est bien placé pour recommander aux sportifs certains exercices afin d’optimiser leur rendement personnel.


La formation du chiropraticien au Québec lui permet de traiter les blessures sportives, mais aussi de les prévenir grâce à son approche biomécanique. Le chiropraticien est donc un professionnel qui peut accompagner le sportif dans la prévention des blessures et leur traitement.



Qu’est-ce qu’un ajustement chiropratique ?


Comme il est expliqué clairement dans le site de l’Association des chiropraticiens du Québec, https://www.chiropratique.com/, « le système nerveux impose son contrôle à toutes les cellules, tissus, organes et systèmes du corps. Si cet équilibre, dit homéostasie, est altéré, un dérèglement du système nerveux pourra provoquer des problèmes de santé. »


Les chiros et cliniques chiropratiques au QuébecLe chiropraticien examine le patient à la recherche de dysfonctions/subluxations vertébrales, puis une fois localisées, il s’applique à les corriger grâce à son approche unique: l’ajustement chiropratique. L’ajustement vertébral parfois appelé manipulation vertébrale a pour but la restauration de la mobilité articulaire, la stimulation du système nerveux et la rééquilibration musculaire.


Plusieurs techniques sont disponibles, le chiropraticien choisit celle qui convient le mieux à la condition de son patient. La technique diversifiée, souvent utilisée, est effectuée avec les mains et s’accompagne fréquemment de cavitation (craquement). Des techniques sans cavitation sont également employées tel Activation, Nimmo, Logan Basic, tables avec  »drops » et autres.


Votre chiropraticien : un professionnel avec une solide formation à qui vous pouvez faire confiance


Le chiropraticien peut établir un diagnostic sur l’état de votre système neuro-musculo-squelettique et peut ainsi constituer un programme de soins adapté au cas spécifique de son patient. Celui-ci tient compte sa condition physique, son âge ainsi que les attentes de son patient.


De plus, le professionnel de la chiropratique au Québec possède les compétences nécessaires pour recommander des exercices thérapeutiques à son patient, mais également pour lui fournir des informations nutritionnelles et des suggestions quant aux changements nécessaires à faire concernant ses habitudes quotidiennes de vie selon les principes suivants:



bien bouger, bien manger, bien penser.*


Pour avoir de telles compétences, le chiropraticien a suivi des études rigoureuses. En effet, celui-ci doit avoir obtenu son doctorat de premier cycle dans une faculté/collège reconnue par la Fédération chiropratique canadienne des organismes de réglementation professionnelle et d’agrément des programmes d’enseignement (CFCREAB).


Les conditions d’admission au sein de ces établissements sont identiques à celles qu’on applique au niveau de plusieurs autres professionnels de la santé reconnus. Pour ce qui est du Québec, un docteur en chiropratique obtient son doctorat de premier cycle à l’Université du Québec à Trois-Rivières, une formation qui s’étale sur une durée de cinq ans qui comptabilise 4969 heures de cours et compte 245 crédits. Il devra ensuite effectuer un stage de 18 mois en clinique sous la supervision de chiropraticiens expérimentés. Finalement, le futur chiropraticien doit réussir des examens du Conseil Canadien des Examens Chiropratiques et les examens déontologiques et législatifs de l’Ordre des chiropraticiens du Québec (OCQ).


Par la suite, il a l’autorisation d’exercer sa profession de manière autonome, c’est-à-dire de recevoir et de traiter ses patients sans référence (exception des cas de CSST et de la RAAQ). Grâce aux études qu’il a effectuées ainsi qu’à l’expérience qu’il a acquis, votre chiropraticien est parfaitement apte à déterminer sur quelle partie de votre rachis il doit effectuer des ajustements chiropratiques.


Que dois-je faire pour consulter un chiropraticien au Québec ou une clinique chiropratique au Québec?


Pour s’adresser à un chiropraticien au Québec vous n’avez pas besoin d’une recommandation ou une prescription d’un autre professionnel de la santé( sauf les cas de CSST et de la RAAQ) ce premier étant un professionnel de la santé de premier contact.


Avant de prendre rendez-vous pour une consultation, assurez-vous que le chiropraticien auquel vous désirez vous adresser fait partie de l’Ordre des Chiropraticiens du Québec. Notez également qu’il existe différentes techniques en chiropratique, certaines requièrent uniquement l’utilisation des mains, d’autres, l’utilisation d’appareils.


* lien avec Notre mission



Ainsi, le mieux est d’avoir directement un contact avec la clinique ou le bureau du chiropraticien pour connaitre le type d’approche qu’il utilise. Pour vous, s’agit-il de soulager uniquement la


douleur que vous ressentez ou est-il question de soins de correction et éventuellement d’entretien et de mieux-être? **Ces questions peuvent vous permettre de savoir si le type d’approche et la philosophie de l’établissement vous conviennent. Vous pouvez également recueillir des informations additionnelles sur leur site web et les témoignages de ceux qui ont déjà bénéficié de soins chiropratiques.


** lien avec Type de soins



Comment ma première consultation chez le chiropraticien va-t-elle se passer?


La première consultation chez votre chiropraticien au Québec ou ailleurs, débute généralement par un entretien avec celui-ci. C’est l’histoire de cas ou l’anamnèse. Il vous posera des questions qui l’aideront à mieux vous connaitre, tant sur le point clinique (raisons de consultation) que sur vos activités, vos habitudes de vie ou encore votre travail. Il peut également vous faire remplir un questionnaire afin de mieux documenter votre dossier.


Après cet entretien, le chiropraticien va vous faire son examen chiropratique (physique, neurologique et orthopédique) qui va lui fournir des précisions quant aux dysfonctions qui affectent votre organisme. Lorsque nécessaire, il va procéder à un examen radiologique de votre rachis. A la lumière de ces informations, il va établir son diagnostic chiropratique et suggérer un plan de traitement adapté à votre condition. Il va vous expliquer ce qu’il a trouvé et comment il peut vous aider. Si les explications orales et écrites ainsi que le plan de travail vous conviennent alors il débutera vos soins.



Quelques conseils pour votre première consultation chez votre chiropraticien


N’hésitez pas à apporter avec vous tous les résultats d’examens que vous avez passés récemment et qui sont susceptibles d’éclairer votre chiropraticien. Cela vous évitera ainsi d’avoir à vous déplacer une seconde fois pour les lui apporter.


Également, selon la nécessité, et suite à votre anamnèse et à votre questionnaire, il peut procéder à un examen physique plus exhaustif. Ainsi, il est préférable de vous préparer à cet effet et de porter des vêtements et des chaussures pratiques qui ne vous gêneront pas, car il peut vous demander de revêtir une jaquette pour cet examen, vous serez plus à votre aise.



Puis-je m’en remettre à mon chiropraticien quel que soit mon cas?


Il est à noter que le chiropraticien est loin de se targuer de pouvoir guérir toutes les conditions qui peuvent toucher le corps humain. Ainsi, grâce à l’entretien qu’il a eu avec vous et aux résultats des examens auxquels vous avez été soumis, il peut déterminer si le problème relève de son domaine et de son expertise.


De ce fait, dans le cas où votre problème ne concerne pas son champ de pratique, il peut vous référer au professionnel de la santé la plus indiquée et la plus compétente pour que celui-ci puisse prendre en charge votre problème de santé.



Les chiros et cliniques chiropratiques au Québec