Saturday, 7 December 2013

L’entorse lombaire : qu’est-ce que c’est ?

Parmi les éléments qui composent notre corps, il y a une structure dont il n’est absolument pas possible de nous passer pour vivre « normalement » : notre colonne vertébrale.


Un bref rappel anatomique :


La colonne vertébrale (ou rachis) se compose de 24 vertèbres mobiles, du sacrum et du coccyx.

En partant du haut vers le bas, nous avons sept vertèbres cervicales qui forment le cou, douze vertèbres dorsales qui forment le haut du dos et cinq vertèbres lombaires pour le bas du dos. Plus bas, notre sacrum se compose de cinq vertèbres soudées qui assurent la jonction de la colonne vertébrale avec la ceinture pelvienne et le coccyx, tandis que ce dernier comporte au moins quatre vertèbres semi-mobiles qui concourent à protéger la partie inférieure de notre tube digestif (anus).


Également, notre colonne vertébrale comprend un grand nombre d’articulations qui permettent entre autres au crâne d’être mobile et qui assurent son soutien, et qui assurent aussi la flexion du cou et de tout le dos. En outre, cette structure a pour fonction de soutenir et de protéger la moelle épinière, d’attacher la cage thoracique (protection du cœur et des poumons) en plus de s’assoir sur le bassin qui lui sert de socle.




Colonne vertébrale vue latérale

Colonne vertébrale vue latérale




Colonne vertébrale

Colonne vertébrale (moins le crâne), cage thoracique et bassin





Ainsi, la colonne vertébrale comprend plusieurs parties dont le rachis cervical, le rachis dorsal, le rachis lombaire, le sacrum et le coccyx. Chaque partie a sa fonction, et celle du rachis lombaire, entre autres, n’est pas des moindres.


En effet, du fait de sa situation (elle se trouve en bas), la partie lombaire assure la stabilité de la colonne vertébrale en entier et permet également à cette dernière de bénéficier d’un support mécanique. De plus, grâce aux différents éléments qui la composent et qui peuvent s’articuler entre eux, la colonne lombaire permet à notre dos d’être mobile, lui donnant, entre autres, la possibilité de fléchi, de s’étirer et même de marcher.

Le rachis lombaire tient donc un rôle important dans notre colonne vertébrale; c’est pourquoi les dysfonctions, les accidents et autres traumatismes peuvent l’affecter et causer une grande gêne à l’ensemble de nos activités quotidiennes.


L’entorse lombaire, par exemple, est l’un de ces problèmes. Celle-ci peut se définir en termes simples comme un traumatisme subi par des ligaments ou tendons musculaires situés dans la région lombaire à cause d’étirements excessifs ou même de déchirures. Et un ligament particulier est le plus souvent affecté : le ligament ilio-lombaire. Dans cet article, nous expliquerons en détail le rôle de ce ligament pour comprendre son implication dans l’entorse lombaire.



Quelques symptômes d’une entorse lombaire


L’entorse lombaire fait partie des impacts traumatiques que notre colonne lombaire peut subir. Avec l’hernie discale, les irritations articulaires entre deux vertèbres et d’autres problèmes, celle-ci est l’une des pathologies pouvant nous causer douleurs et inconforts au bas du dos.


L’entorse lombaire s’explique par une tension excessive appliquée à un muscle ou un ligament de la zone lombaire. Elle peut avoir différentes causes, comme les torsions, des mouvements répétitifs ou encore un faux mouvement (ex. mouvement de rattrapage), lesquels n’ont pas forcément à être violents pour être dommageables.


Toutefois, à la suite de ces mouvements, la personne ressent rapidement la douleur entrainée par l’entorse et éprouve généralement de la difficulté à se tenir droit et à rester assise. Il peut s’agir de douleur modérée ou sévère, selon la gravité de l’entorse, et il est possible de la sentir se propager dans les membres inférieurs.


En outre, la douleur est exacerbée par les efforts et peut s’atténuer grâce à un repos au lit (qu’il n’est cependant pas nécessaire d’exagérer). Il faut noter que la durée de cette douleur peut aller de plusieurs jours à plusieurs années; on parle alors, respectivement, de douleur aigüe et de douleur chronique.



Entorse lombaire : un problème qui touche particulièrement le ligament ilio-lombaire


Lorsqu’une articulation a été soumise à une torsion excessive et que l’amplitude de ce mouvement a dépassé sa limite, cette situation occasionne un traumatisme pour les ligaments ou muscles qui se trouvent dans cette région. Évidemment, c’est exactement ce dont il s’agit dans le cas d’une entorse lombaire.


Dans la majorité des cas, l’atteinte d’un ligament spécifique est mise en cause : celle du ligament ilio-lombaire.


De couleur blanc nacre et aux propriétés fibreuses et peu élastiques, le ligament ilio-lombaire est compris entre le bassin et la dernière vertèbre lombaire(L5), reliant ainsi la colonne vertébrale au bassin.


Le ligament ilio-lombaire


Le ligament ilio-lombaire est un des ligaments non capsulaires les plus puissants de notre organisme. À titre de rappel, les ligaments non capsulaires, contrairement aux ligaments capsulaires qui entourent et enferment les articulations, unissent ensemble de façon plus libre et moins fermée les muscles et les divers os du squelette.


Pour en revenir au ligament ilio-lombaire, il s’agit d’un ligament très solide étant donné que les fibres ligamentaires y fusionnent avec les fibres du périoste, ce qui permet leur ossification.


Afin de bien comprendre le rôle du ligament ilio-lombaire dans notre corps, il faut imaginer les mouvements que nous effectuons normalement lorsque nous marchons. En effet, nous ne déployons pas simultanément les membres supérieur et inférieur du même côté (droit ou gauche) pour marcher, par exemple le bras gauche avec la jambe gauche.


Pour nous déplacer, nous basculons notre corps en avant, et une jambe se trouve projetée vers l’avant pour rattraper le déséquilibre, tandis que l’autre demeure fermement en appui sur le sol pour nous aider à nous propulser vers l’avant. En même temps que la première jambe, le bras qui lui est opposé est également projeté en avant pour contrecarrer le déséquilibre ainsi créé. De cette façon, le corps peut conserver le même axe longitudinal, et donc à la fois son équilibre latéral et sa direction, l’angle des épaules demeurant, pour sa part, sensiblement le même. Cette double et contre rotation du corps (le bassin d’un côté, et les épaules de l’autre) lui permet donc de conserver la même orientation générale pendant la marche, i.e. droit vers l’avant, ainsi que son équilibre vertical, et évite que la tête ne fasse la « machine à laver » (tourner d’un côté et de l’autre successivement à chaque pas). Je vous laisse le soin d’imaginer ce qu’il en serait dans le cas contraire!


Ce mouvement que nous effectuons pour marcher sollicite donc grandement le ligament ilio-lombaire, car tandis que, par exemple, la jambe droite est lancée en avant, cela entraîne une torsion du bassin selon un axe horizontal gauche-droite. En effet, celui-ci n’est pas une ossature fixe et rigide, mais bien mobile. Ainsi, la pointe supérieure droite du bassin se retrouve propulsée vers l’arrière, et la pointe supérieure gauche, vers l’avant, alors que la partie inférieure de chaque côté ira dans le sens inverse. Cette torsion viendra alors tirer sur le ligament ilio-lombaire de chaque côté, entraînant ainsi la contre-rotation de la cinquième vertèbre lombaire (L5) dans le sens horaire. Et c’est celle-ci qui entraînera par la suite la projection naturelle du bras gauche vers l’avant, à travers toute la colonne vertébrale et les épaules. Selon de récentes recherches, la colonne vertébrale peut être considérée comme le moteur de la marche et les jambes ses amplificateurs.


C’est pourquoi un problème du ligament ilio-lombaire survenant à la suite d’un mouvement excessif de son articulation peut être considéré comme sérieux, car il peut grandement affecter toutes nos activités en rendant une chose aussi simple et essentielle que la marche très douloureuse et laborieuse. La douleur est généralement bilatérale étant donné que ce mouvement de rotation subi par la vertèbre L5 accentue la tension ligamentaire de chaque côté à chaque pas. C’est ainsi que ceux qui sont atteints d’une entorse lombaire parlent souvent d’une impression d’avoir « une barre de fer dans le bas du dos ou de marcher sur des œufs ».


Ceci peut survenir même si un dépassement de l’amplitude limite des mouvements n’a pas été observé, et même après avoir fourni un effort minime; cette condition peut donc se produire sournoisement, à un moment où on s’y attend le moins ou à la suite d’un mouvement banal et apparemment sans risque.



Plusieurs causes peuvent être citées


Quand on parle d’entorse lombaire, on peut évoquer diverses causes. Il peut s’agir :



  • D’un traumatisme que la colonne lombaire a subi directement à la suite d’une chute, d’un choc ou d’un accident;

  • D’un problème de torsion du bassin (qui donne l’impression d’avoir une jambe plus courte que l’autre) qui doit faire l’objet d’une mise à niveau;

  • D’une charge trop lourde que nous nous sommes obstinés à porter;

  • D’un effort en mauvaise posture, comme le fait de se pencher pour ramasser un objet sans fléchir les jambes et en torsion;

  • Du fait de susciter très peu le dos (manque d’exercice physique, sédentarité, etc.) ou, au contraire, de trop le solliciter;

  • De mouvements répétitifs qu’on effectue par exemple en exécutant son travail;

  • D’une position assise prolongée;

  • La résultante de ces multiples causes est la dysfonction vertébrale dans la grande majorité des cas.



Ce que chacun peut faire en guise de prévention


Pour minimiser les risques d’une entorse lombaire, nous pouvons ménager le bas de notre dos, faire de l’exercice physique régulièrement pour solliciter le dos et le maintenir dans une bonne condition physique, ainsi que réaliser des exercices de musculation spécifiques afin de raffermir la zone lombaire et les abdominaux (notre sangle musculaire naturelle).


Également, voici quelques conseils que nous pouvons suivre :



  • Faire corriger les problèmes mécaniques comme le bassin qui n’est pas à niveau;

  • Garder le dos droit en position assise;

  • Maintenir un coussin entre le bas du dos et le canapé pour que la colonne soit toujours bien appuyée;

  • Choisir un matelas ferme et adapté au dos;

  • Bien s’échauffer avant les efforts importants;

  • Prendre une bonne posture en gardant le dos bien droit avant de fournir des efforts comme soulever une lourde charge en utilisant les muscles des cuisses et des bras;

  • S’accroupir et garder le dos bien droit pour soulever une charge à partir du sol, tout en la maintenant près du corps, afin que la charge ne pèse pas entièrement sur le bas du dos;

  • Pour se pencher à un endroit situé à mi-hauteur du corps comme un plan de travail dans la cuisine, un établi, un évier ou encore un lavabo, il est préférable de s’appuyer sur la pointe d’un pied pour réduire la tension à laquelle est soumis le bas du dos et pour réduire les risques d’entorse lombaire en se redressant.


Ceci étant, l’entorse lombaire peut arriver à n’importe lequel d’entre nous. Mais puisqu’il y a d’autres problèmes qui peuvent entrainer des douleurs dans le bas du dos, comment savoir si la douleur que vous ressentez provient réellement d’une entorse lombaire?



En cas de douleurs lombaires, il ne faut pas hésiter à consulter


Quel que soit le genre de douleur qu’on ressent au dos, le mieux est d’en référer à un spécialiste, comme un chiropraticien par exemple, pour corriger les problèmes biomécaniques et éviter que ceux-ci n’empirent. Dans le cas d’une entorse lombaire, elle peut évoluer et dégénérer, et les crises aigues peuvent devenir plus fréquentes et plus sévères.


En ce qui concerne le repos, il est évidemment recommandé en cas de douleur. Néanmoins, il ne s’agit pas de s’aliter longuement, car deux jours sont souvent largement suffisants pour les cas les plus graves. En effet, il apparait clairement de nos jours qu’il est important, pour favoriser la guérison du dos, de reprendre petit à petit les activités normales et les activités physiques tout en sachant évidemment bien les doser.


L’importance de consulter un professionnel comme un chiropraticien réside également dans le fait qu’il soit expérimenté et qu’il ait reçu les formations nécessaires pour reconnaitre l’atteinte dont vous souffrez. Il vous recevra en premier lieu pour établir le contact avec vous et pour mieux connaitre vos conditions de vie et de travail, pour pouvoir éventuellement établir un diagnostic et un pronostic sur les causes exactes ayant généré votre condition.


La suite consistera en un examen physique complet pour déterminer s’il s’agit réellement d’une entorse lombaire, où il pourra également être question de radiographies pour voir dans quel état se trouvent vos vertèbres et votre colonne vertébrale en général.


Dans le cas d’une entorse lombaire, la chiropraticien visera à rétablir la mobilité des segments affectés, à corriger la posture et le mouvement des vertèbres auxquelles sont attachés les muscles ou les ligaments touchés par l’entorse lombaire, ainsi qu’à bien équilibrer colonne lombaire.


Il est, en effet, très important de comprendre que la chiropratique n’a pas uniquement pour objectif de faire disparaître la douleur. Il est d’abord question de corriger le problème en s’attaquant à sa source pour que la colonne lombaire puisse retrouver son plein fonctionnement, et qu’il n’y ait ensuite pas de récidive ou de rechute. Ensuite, la cause en étant éliminée, les entraves en seront corrigées (ce qui empêche le corps de se guérir), pour que le corps puisse mieux et plus rapidement se guérir par lui-même, tout en permettant que cette guérison s’opère sans complications, et de la meilleur façon possible.


Outre les techniques manuelles qu’il utilisera avec vous, votre chiropraticien vous prodiguera également des conseils de posture et vous suggèrera des exercices correctifs que vous pourrez pratiquer pour que votre dos puisse récupérer plus rapidement sa santé. Un dos bien en santé, ça permet de bien « marcher » et même de mieux « penser »!



L’entorse lombaire : qu’est-ce que c’est ?

Monday, 2 December 2013

La Discopathie, symptômes, causes, et traitements

En considérant le corps humain, beaucoup seraient d’accord pour affirmer qu’il forme un « tout » et que tous ses éléments sont en interaction entre eux. D’autres parlent également d’une « machine complexe » dotée d’une conscience. Quoi qu’il en soit, il s’agit d’un corps doté d’un grand nombre de « rouages », si on peut parler ainsi. Et parmi ces rouages, on note la colonne vertébrale aussi appelé ‘Arbre de vie ` composée de ses 24 vertèbres mobiles qui sont séparées par des disques intervertébraux sorte de coussinets absorbeur de chocs.


Assurant la mobilité de la colonne vertébrale ainsi que l’alignement de nos vertèbres, les disques intervertébraux jouent l’important rôle d’amortisseurs quand aux pressions que nous faisons subir à ceux-ci (porter quelque chose sur le dos, soulever des poids, etc.).


Ainsi, des disques intervertébraux en bonne condition permettent à la colonne vertébrale d’être mobile dans la mesure du faisable et nous offrent également l’avantage d’avoir des vertèbres bien empilées qui ne s’entrechoquent pas.


Il peut pourtant arriver que les disques intervertébraux présentent des problèmes, que ce soit au niveau du noyau, de l’anneau et même du disque en entier. Ces problèmes peuvent résulter d’une multitude de facteurs dysfonctions articulaires: usure et vieillissement du corps, maladies dégénératives, maladies inflammatoires, fractures accidentelles, déviations de la colonne vertébrales, etc.


La dégénérescence des disques de notre colonne engendrée par tous ces problèmes lorsqu’ils se prolongent est généralement désignée sous le terme « discopathie » ou maladie des disques. Même si certains de ces problèmes semblent plus graves que d’autres, il est important de noter que si vous êtes en présence d’une discopathie ou d’un autre problème concernant votre dos, il ne s’agit pas d’une fatalité contre laquelle vous ne pouvez absolument rien faire. En effet les soins chiropratiques peuvent venir à votre rescousse. Il a été précédemment mentionné que l’absence de mobilité adéquate (dysfonction) au niveau des articulations vertébrales provoquait un appauvrissement de l’apport sanguin et une accumulation des toxines mal vidangées c’est ce milieu toxique qui favorise l’arthrose et l’inflammation des tissus péri articulaires, la solution : rétablir la mobilité à son maximum, c’est ce que fait la chiropratique en corrigeant le problème à sa source, le rétablissement de la mobilité normalise la circulation et les réactions inflammatoires s’atténuent progressivement puis disparaissent, le corps s’est guérit lui-même.


Comment s’y prend le chiropraticien ? Il travaille avec ses mains les zones de restriction afin de rétablir la mobilité articulaire et d’équilibrer la musculature qui assure le mouvement naturel des articulations. Le degré d’amélioration sera inversement proportionnel au degré de détérioration articulaire, on ne peut effacer l’arthrose et la discopathie, cependant le meilleur service que l’on peut rendre aux personnes qui en sont atteintes est de ralentir voir d’arrêter le processus de détérioration. Cependant, la correction des dysfonctions articulaires avant que celles-ci ne causent des dommages sérieux est nettement souhaitable. C’est ca la prévention chiropratique «attraper le problème avant qu’il ne vous attrape».



Où sont situés les disques intervertébraux ?


illustration de la localisation du disque intervertébral


Exemple d’illustration de la localisation du disque intervertébral
Source : entrainement-sportif.fr

Fig.1 (la remplacer par la figure 1 qui est en pièce jointe)


Les disques intervertébraux sont présents dans la colonne vertébrale (ou le rachis) et sont placés entre deux vertèbres qui se superposent.. On note toutefois une exception pour la partie qui comprend l’occiput et le rachis cervical supérieur. .


À titre de rappel, l’occiput est la partie postérieure et inférieure de notre crâne , celle qui se trouve à l’endroit de jonction avec le cou, tandis que le rachis cervical supérieur comprend les vertèbres cervicales C1 (Atlas) et C2 (Axis).


De ce fait, entre l’occiput et C1 ainsi qu’entre C1 et C2, le rachis ne comprend pas de disques intervertébraux, ce qui fait que ces derniers soient au nombre de 23 en tout tandis que notre colonne vertébrale compte 24 vertèbres mobiles



De quoi est constitué le disque intervertébral ?


d’illustration du disque intervertébral


Exemple d’illustration du disque intervertébral
Source : www.vepi.fr

Fig.2


À bien regarder la figure présente, le disque intervertébral ressemble à une bille gélatineuse autour de laquelle ont été enroulées des bandelettes, lesquelles sont des lamelles constituées de fibres entrecroisés. Le disque intervertébral est composé d’un anneau de cartilage fibreux et la bille en question est le noyau discal, appelé nucleus pulposus en latin.


Ce noyau gélatineux est constitué d’environ 80% d’eau, ce qui lui permet de remplir fonctions d’amortisseur et de joint flexible. Il est également à noter que le disque intervertébral est de forme ronde au niveau du thorax et ovale au niveau lombaire.



Quels sont les rôles des disques intervertébraux ?


Assez élastiques, les disques intervertébraux constituent des articulations intervertébrales, qui permetent à la colonne vertébrale d’être mobile, nous offrant ainsi la possibilité d’effectuer une multitude de mouvements.


En effet, la mobilité de la colonne vertébrale est intimement liée à la compressibilité et à l’élasticité des disques intervertébraux. À titre de rappel, les mouvements possibles pour la colonne sont : la flexion, l’extension, l’inclinaison latérale ainsi que la rotation, c’est en rotation que le disque est le plus vulnérable comme c’est le cas lorsque l’on tord un torchon pour en extraire l’eau


Également, les disques intervertébraux tiennent les vertèbres entres elles et les gardent alignées.De ce fait, l’usure d’un disque intervertébral peut compromettre cet alignement, les vertèbres devenant alors désalignées comme s’il s’agissait d’une pile d’assiettes mal rangées.


Par ailleurs, le disque intervertébral est conçu de manière à pouvoir amortir les chocs et agit comme un genre d’amortisseur entre les vertèbres grâce à sa texture fibroélastique. En effet, grâce aux disques intervertébraux, nous pouvons faire des efforts, bouger, courir, etc. sans que nos vertèbres soient dissociées.


Le poids de notre corps pèse vers le bas en exerçant une pression sur les vertèbres dans le sens de l’axe de ces vertèbres (forces axiales). À la suite de cette pression ainsi que d’autres pressions pouvant être subies par notre rachis, le noyau gélatineux s’aplatit.


Cet aplatissement est ensuite contré par les bandelettes pour que le noyau ne se déforme pas trop. Grâce à cette réaction, le disque transforme en partie les forces axiales qui pèsent sur nos vertèbres en forces radiales en les répartissant dans un plan horizontal d’où un certain bombement.


La discopathie



La discopathie ou les maux qui peuvent toucher nos disques intervertébraux


Comme nous pourrions le comprendre à la consonance du terme, la discopathie englobe les maux qui touchent les disques intervertébraux.

Il peut arriver que le noyau se mette à « couler » suite aux dommages subis par la portion externe du disque intervertébral. Il s’agit alors d’une « hernie discale ». Également, il se peut que l’anneau ne soit pas endommagé, mais qu’il perde tout de même de son intégrité. C’est un cas de « bombement discal ». Dans le cas de « dégénérescence discale », c’est le disque, dans son intégralité, qui subit des dommages et s’amincit, réduisant ainsi les diamètres des trous ou foramens de conjugaisons et coincent les racines rachidiennes qui s’en échappent. Voir Fig.1


Quand il est question de discopathie, on pense souvent à la discopathie dégénérative, c’est-à-dire aux maux qui résultent le plus souvent de dysfonctions vertébrales, du vieillissement et de la dégénérescence des disques en question. Dans tous les cas, les disques se rigidifient et font l’objet d’un tassement progressif; en plus, leurs cellules se dessèchent et ne sont plus régénérées, d’où le fait qu’ils perdent graduellement en efficacité et gagnent en vulnérabilité.


Comprenant l’arthrose cervicale et l’arthrose lombaire, l’arthrose vertébrale fait partie de ces maux qu’on pointe souvent du doigt quand il est question de la dégénérescence des disques. Évidemment, les disques intervertébraux vieillissent, comme le reste du corps humain, d’où la tendance pour le grand public de penser à tort qu’il s’agit toujours des conséquences naturelles du vieillissement de la personne.


Toutefois, il n’est pas encore possible d’affirmer, pour l’instant, qu’on connait tous les facteurs en cause en ce qui concerne la discopathie dégénérative. D’ailleurs, de jeunes adultes peuvent également faire face à un dysfonctionnement de leurs disques intervertébraux.


On suppose alors que le mode de vie du sujet joue un important rôle dans ce domaine : métier ou sport intensif qui font que les vertèbres subissent d’importants traumatismes, qu, le tabagisme, la surcharge pondérale, (l’obésité), etc.


Il faut comprendre que le vieillissement cellulaire du disque découle généralement d’un défectueux apport en oxygène, en eau (alors que le noyau doit être bien hydraté) et en nutriments, ainsi qu’une évacuation inconséquente du dioxyde de carbone, des faits qui peuvent être causés par des habitudes et un mode de vie inappropriés du sujet.


Il est à noter que les forces exercées sur les vertèbres sont plus importantes dans la partie inférieure de la colonne vertébrale. Cela fait que les disques intervertébraux situés dans la partie lombaire sont plus souvent touchés par la discopathie dégénérative et la discopathie en général que les disques intervertébraux dans la zone cervicale.


Rappelons que le facteur probablement le plus impliqué est la dysfonction vertébrale et qu’elle se corrige ou s’améliore sous les soins chiropratiques de corrections.


La discopathie


Concernant la discopathie dégénérative, il y a un disque intervertébral spécifique qui est le plus souvent touché. Il s’agit du dernier disque intervertébral, celui qui est situé le plus bas et qui se trouve entre la vertèbre lombaire L5 et la vertèbre sacrée S1, à la jonction de la partie lombaire (L5)et la partie du sacrum (S1).. La discopathie touchant ce disque intervertébral est désignée par « discopathie L5S1 ».


Il faut comprendre que, d’une manière répétée, le disque L5-S1 est trop ou mal sollicité durant notre existence : position assise prolongée (fauteuil de bureau, siège de voiture, etc.), le fait de soulever un poids en courbant le dos tout en gardant les jambes tendues, etc.



Les manifestations de la discopathie L5S1


La discopathie L5S1 se manifeste fréquemment par les symptômes suivants :



  • Les jambes qui présentent des fourmillements;

  • Des crises de douleur intenses à la jonction lombo-sacrée; communément appelée charnière lombosacrée.

  • Des douleurs de sciatique et des mouvements vers l’avant du disque intervertébral avec difficulté à se redresser.



Les manifestations de la discopathie en général


La discopathie peut être asymptomatique, c’est-à-dire ne se manifestant pas par des symptômes. Très souvent,ès, les symptômes résultent de la compression sur les racines nerveuses et les tissus pari-articulaires.


Il y a différents symptômes selon la région où se trouve le disque intervertébral concerné, mais aussi selon le niveau et le degré de tassement subi par ces cartilages.


Si la discopathie touche des vertèbres lombaires, on note des manifestations comme les fourmillements au niveau des jambes, une douleur lombaire qui irradie vers le bas du dos mais aussi vers les fesses, les jambes (sciatalgie) et parfois des dysesthésies (trouble de sensibilité).


S’il est question des vertèbres cervicales, les fourmillements sont plutôt au niveau des bras et des mains, Par ailleurs, la discopathie au niveau de la zone cervicale peut également se manifester par des maux de tête et une perte de dextérité.



Comment prévenir la discopathie?


En premier lieu, s’assurer que chaque vertèbre bouge de manière fluide et symétrique pour ce faire il faut visiter son chiropraticien. Étant donné que notre mode de vie n’est probablement pas étranger à la situation de nos disques intervertébraux, nous conseillons,, de pratiquer de manière régulière une activité sportive qui n’est pas violente ni intensive pour que le dos ait une bonne musculature. Il est alors question de muscler le dos en douceur.


On peut citer en exemple la natation, tout en excluant toutefois les styles comme la brasse hors de l’eau ou le papillon du fait des mouvements assez vifs qu’ils impliquent et qui ont tendance à cambrer le dos.


De cette même manière, les activités qui impliquent d’intenses efforts physiques (métiers, sports, loisirs) qui exposent les vertèbres à des forces qui peuvent les tasser seraient à surveiller, tels le tennis, l’équitation.


Dans le cas d’une course à pied, il est préférable d’éviter les surfaces dures puisque les impacts des surfaces comme le sable ou les sentiers en forêt sont plus faciles à amortir. À noter qu’il est souvent souhaitable de substituer une marche vigoureuse (`power walking`) à la course à pied afin d’éviter le martellement de la région lombaire, des genoux, des chevilles et des pieds. De plus, il est fortement recommandé de réchauffer consciencieusement et longuement votre musculation avant de pratiquer un sport, surtout si votre dos est un plutôt fragile.


Également, nous sommes convaincus qu’une hygiène de vie correcte concourt à l’amélioration de la circulation sanguine. On peut par exemple noter l’effet nocif du tabac sur la micro circulation au niveau des disques intervertébraux. En effet, il faut savoir qu’il revient au sang de fournir aux cellules du disque intervertébral l’oxygène, les nutriments ainsi que l’eau dont elles ont besoin pour se régénérer, en plus d’assurer l’évacuation du dioxyde de carbone.


En outre, une surcharge pondérale peut aussi avoir un impact sur le dos et le fragiliser, les vertèbres devant ainsi supporter une plus grande charge. De ce fait, il est sans doute conseillé pour les personnes qui font face à cette situation de perdre un peu de poids. Cette perte de poids peut alors permettre de diminuer les stress mécaniques qui surchargent surtout les vertèbres lombaires.



Traitement de la discopathie par la chiropratique


Lorsque les symptômes se présentent, le chiropraticienEn revanche, un chiropraticienest apte à établir un diagnostic précis en ce qui concerne les causes de la pathologie qui a touché vos disques intervertébraux, et pourra vous prodiguer des soins correctifs non invasifs appropriés et rappelez-vous, plus tôt est la détection des troubles, plus efficace est la correction.


Grâce aux techniques d’ajustement et au travail musculaire votre chiropraticien pourra soulager les douleurs que vous ressentez et corrigez les troubles de vos vertèbres et de vos disques intervertébraux. Puisque souvent, ce sont précisément ces troubles qui causent la dégénérescence d’une pathologie et empêchent sa guérison, le chiropraticien réduira ret éliminera les causes mécaniques de cette condition, rallantissant ainsi le processus de dégénérescense et son approche va favoriser la régularisation de votre système afin que sa guérison puisse s’opérer tout naturellement par elle-même.


D’autre part, si votre condition ne répond pas à ses soins, votre chiropraticien vous référera à un autre professionnel de la santé. Vous êtes donc entre bonnes mains.



La Discopathie, symptômes, causes, et traitements

Monday, 4 November 2013

La névralgie d"Arnold


Source fréquente de consultation en médecine La névralgie d’Arnoldmanuelle, ce type de céphalée qu’est la Névralgie d’Arnold peut survenir de façon spontanée ou à la suite à un traumatisme au cou. Les douleurs, parfois en coups d’éclair ou sous la forme de brulure, affectent typiquement la base du crâne, le derrière et/ou le côté de la tête pouvant alors s’étendre jusqu’à l’oreille, voire l’œil. Pour certains, la douleur se manifestera par une sensibilité du cuir chevelu.


Quelle est la cause de la Névralgie d’Arnold


Ces symptômes sont fréquemment attribuées à une dysfonction d’origine vertébrale, affligeant particulièrement une division des racines nerveuses cervicales supérieures, soit C2 d’où émerge le nerf grand occipital d’Arnold et parfois C3.


Le mécanisme en cause serait un dommage articulaire persistant d’origine mécanique ou traumatique suffisant à provoquer une réaction d’immobilisation (dysfonction vertébrale) assistée d’une contraction soutenue des muscles à la base du crâne (sub-occipitaux). Ces derniers exercerait une compression concomitante du nerf qui les traverse et causerait la névralgie. Ainsi, la névralgie d’Arnold serait une conséquence secondaire d’une lésion articulaire cervicale.


Ne pouvant dissocier l’activité d’un muscle, de l’articulation sur laquelle il agit, la décontraction des muscles sub-occipitaux et la décompression simultanée du nerf d’Arnold nécessite le déblocage et la réhabilitation des articulations lésées, soit celles participant à la dysfonction vertébrale. Une expertise en médecine manuelle sera nécessaire afin de diagnostiquer la névralgie d’Arnold, d’en localiser la cause et de déterminer le type de soin approprié.




La névralgie d"Arnold

Dorsalgies : que faut-il savoir à propos de vos maux de dos ?

Le dos : ce grand axe de communication (rachis vertébral ou colonne vertébrale) est le site où transige une grande partie des influx nerveux du corps. En tant que pilier du corps, il se retrouve extrêmement sollicité par la plupart de nos activités et le fait qu’il contienne autant de messages nerveux le rend aussi extrêmement sensible à tout ce que nous faisons et ressentons. Pas étonnant alors que les maux de dos puissent autant nous affecter et diminuer nos aptitudes lorsqu’ils nous frappent… À cet effet, l’auteur Martin Gray l’a, à juste titre, nommé « l’Arbre de Vie».


Afin d’améliorer notre bien-être global, il est important de prendre soin de notre dos, étant donnée son importance générale dans notre corps. On doit le faire non seulement en évitant de le surmener, mais aussi en prenant le temps de l’écouter à travers les messages qu’il nous envoie : le bien-être ou la douleur. Ainsi, en détectant très tôt que quelque chose ne va pas, nous pourrons plus rapidement corriger le problème, ce qui l’empêchera de dégénérer jusqu’à causer des dommages soit requérant une longue convalescence, soit irréversibles, tant au dos qu’à tous les systèmes de notre corps qui en dépendent. On doit réaliser que la douleur n’est pas un ennemi que l’on doit combattre, mais bien un signal ami nous indiquant que quelque chose ne va pas. Ne vaut-il pas mieux en chercher la cause que de la supprimer par des médicaments, laissant ainsi évoluer le processus dégénératif ?




Thoracic spine anatomy left lateral viewÀ l’écoute de notre dos et de ses différents types de douleurs


Généralement, on peut classer toutes les douleurs au dos selon deux manières : leur durée et leur mécanisme.


En considérant la durée des douleurs, on note deux types de douleurs :



  • La douleur aigüe qui s’étend de quelques jours à quelques semaines ;

  • La douleur chronique qui peut durer plusieurs mois (>3 mois) durant lesquels on peut noter des épisodes non douloureux.


En tenant compte du mécanisme des douleurs, on note également quatre catégories de douleurs :



  • La douleur mécanique, laquelle est déclenchée par les mouvements, est plus intense durant la journée et peut être soulagée par le repos ; l’arthrose en est le principal moteur.

  • La douleur neurologique, dont le déclenchement ne fait pas suite aux mouvements, est plus importante en soirée, la nuit ou le matin, et elle est souvent accompagnée d’une raideur matinale. Il faut comprendre que le repos ne calme pas ce type de douleur et qu’elle s’estompe souvent pendant la journée après une activité physique de dérouillage.

  • La douleur posturale résulte des mauvaises habitudes ou de postures malsaines assumées pendant le jour ou la nuit.

  • La douleur traumatique survient à la suite d’incidents comme un accident d’automobile (tel un whiplash), des chutes ou d’autres traumatismes.


Beaucoup de raisons peuvent être à l’origine des différents types de maux de dos dont les dorsalgies. Pour procéder à un bon diagnostic, il faudra prendre en compte non seulement les types et mécanismes des douleurs concernées, mais encore les circonstances dans lesquelles elles apparaissent ou disparaissent, leur rapport avec nos habitudes de vie pour réussir à y détecter des causes ou facteurs aggravant nos maux de dos. Mais d’abord, une petite précision lexicale s’impose.



Ce que « dorsalgie » signifie réellement


Souvent définie à tort comme tout ce qui est « douleurs au dos », le terme dorsalgie concerne en fait les douleurs propres à une zone précise du dos : la zone dorsale. Située entre la cervicalgie et la lombalgie, la dorsalgie désigne donc toutes les douleurs et affections propres aux vertèbres dorsales, aux côtes, à la cage thoracique et aux muscles qui les entourent. Les trois régions du dos, de haut en bas la région cervicale, la région dorsale, et la région lombaire, possèdent donc chacune leur désignation propre lorsque vient le temps de décrire les maux qui les affectent.


Ainsi, si vous avez mal au dos, vous n’avez pas forcément une dorsalgie. Spécifiquement, le terme « dorsalgie » désigne les douleurs qui sont ressenties au niveau du rachis dorsal de l’une ou de plusieurs des douze vertèbres dorsales sur lesquelles sont rattachées les côtes. Ces vertèbres dorsales sont localisées entre la base du cou et la taille. Également, vous devez noter que les lésions situées au niveau de l’épaule ne font pas partie des dorsalgies.


Autrement, au-delà de la base du cou et vers le haut, on parle de vertèbres cervicales et donc de cervicalgie, tandis que dans la partie basse du dos, il s’agit de vertèbres lombaires, et donc, vous l’aurez deviné, de lombalgie.


Il est aussi à noter que la région du dos concernée par les dorsalgies peut être elle-même subdivisée en trois zones :



  • La zone supérieure ;

  • La zone médiane, laquelle se trouve entre les omoplates ;

  • La zone inférieure, qui rejoint la zone lombaire.


Alors, que vous soyez sujet à des douleurs au dos en général ou que vous désiriez en savoir plus sur les dorsalgies en particulier, vous trouverez plus bas l’essentiel qu’il vous faudra retenir à ce sujet.



Dorsalgies : quelles sont les causes pouvant être à l’origine de ces douleurs ?


Généralement, une dorsalgie est une douleur d’intensité variable, parfois ressentie sous forme de tensions, de fourmillements, de picotements ou de brulures avec ou sans irradiation. Il s’agit d’un mal qui peut toucher n’importe qui, mais il est essentiel de souligner que certains facteurs peuvent provoquer son apparition :



  • Position assise ou allongée prolongée ;

  • Grossesse ;

  • Surpoids ;

  • Ménopause ;

  • Vieillissement ;

  • Mauvaises habitudes et mauvaises postures ;

  • Surmenage ;

  • Problèmes à des organes internes ou à d’autres systèmes du corps rattachés à la zone dorsale.



Différentes causes possibles pour chacune des parties touchées par une dorsalgie


Beaucoup de raisons peuvent être à l’origine des dorsalgies. En se basant sur la subdivision précédemment notée, les douleurs qui surviennent au niveau de ces zones peuvent provenir de différentes causes, dont voici quelques exemples très sommaires pour chacune de ces zones.


La zone supérieure


Étant donné que les muscles cervicaux responsables de l’extension et de la rotation du cou se trouvent insérés dans la partie supérieure de la zone dorsale, les dorsalgies peuvent être provoquées ou exacerbées par ses mouvements, surtout s’ils ont été exagérés, répétés ou brusqués. Une mauvaise posture de la tête peut aussi y avoir un effet aggravant, de même que des accidents de voiture (whiplash), ou des chutes.


La zone moyenne


La dorsalgie de la partie dorsale médiane, quant à elle, peut être due à une dysfonction au niveau des articulations situées entre la tête, des côtes et le corps des vertèbres (articulations costo-vertébrales). Effectivement, la dysfonction costo-vertébrale fait partie des causes les plus habituelles de la dorsalgie de la zone dorsale médiane, qu’on appellera alors une intercostalgie.


La zone inférieure


Enfin, la présence des muscles lombaires attachés à sa partie inférieure, l’insertion du diaphragme, la présence de la vertèbre de transition (T-12) et le changement de la courbure lombaire (lordose) en courbure dorsale (cyphose) sont autant de facteurs qui peuvent expliquer l’apparition de dorsalgies dans la zone dorsale inférieure.



Classement des causes de la dorsalgie en quatre catégories


Bien qu’une dorsalgie puisse être déclenchée par de multiples causes, on remarque que ces dernières peuvent être classées en quatre catégories : les causes dégénératives (liées au vieillissement), les causes mécaniques (dues par exemple à de mauvaises postures), les causes neurologiques (entrainées par des irritations des structures nerveuses et articulaires) ainsi que les causes traumatiques (suite à des chocs).


Parmi les causes dégénératives ou mécaniques, on note principalement l’arthrose ou discarthrose, une maladie articulaire qui provoque la dégradation du disque inter-vertébral au point de le faire quasi disparaitre. Puisque son rôle principal est d’amortir les chocs lors des mouvements, d’être une sorte d’intermédiaire entre deux pièces osseuses et d’assurer la mobilité des articulations, on peut facilement imaginer comment des douleurs et des limitations de mouvements peuvent découler de sa dégradation.


Les causes posturales sont surtout liées à une mauvaise posture et à un mauvais maintien du dos au quotidien, d’où une aggravation des douleurs au fil de la journée, surtout en période de stress ou de fatigue.


Les causes neurologiques, quant à elles, sont liées à des processus pathologiques tels des nerfs pincés ou des facettes articulaires irritées, voire même à cause de la spondylarthrite ankylosante, qui est une inflammation chronique des articulations avec calcification des ligaments paravertébraux.


Une dorsalgie traumatique peut également survenir à la suite d’un choc. Il peut notamment s’agir de douleurs survenant à la suite de déchirures ligamentaires ou de lésions musculaires faisant suite à un accident subi par le sujet, voire même au simple fait de tomber et d’absorber le choc avec ses bras (les répercussions pourront en effet toucher la cage thoracique à travers sa musculature, et de là les côtes, puis finalement les vertèbres et les muscles qui les entourent).


En outre, il est également possible que vous ayez une dorsalgie de type référé ou projeté dans le cas où vous avez des organes internes (cœur, poumons, système digestif…) en souffrance. En effet, la douleur que vous ressentez au niveau de la partie supérieure de votre dos est à ce moment la manifestation de celle de l’organe en question, qui peut créer une douleur projetée.

Une démarche diagnostique s’impose donc. Pour ce faire, le chiropraticien procède à l’histoire de cas (anamnèse), et effectue des examens physiques, neurologiques, et orthopédiques. Lorsque nécessaire, il prend aussi des radiographies de la colonne afin de poser un diagnostic précis et d’offrir un plan de traitement approprié.



Quels sont les premiers réflexes à avoir si vous avez des dorsalgies ?


Dépendamment de l’origine et de la localisation de votre mal, il pourra ou non s’estomper de lui-même après quelques temps, en autant que sa cause ne se reproduise pas périodiquement. Ainsi, pour favoriser votre guérison ou en attendant votre consultation chez un professionnel de la santé qualifié, ces quelques recommandations pourront vous aider à minimiser les douleurs ressenties, ainsi qu’à éviter que les symptômes n’empirent.



  • Reposez-vous ;

  • Ne vous alitez pas au point d’être en complète immobilité puisqu’il s’agit d’une situation qui peut empirer votre cas. Par ailleurs, vous devez rester mobile pour que votre musculature maintienne son intégrité ;

  • Ne vous couchez pas sur le ventre ;

  • Choisissez de dormir sur le côté en maintenant un coussin entre vos genoux ;

  • Détendez votre musculature en prenant par exemple des bains chauds (support lombaire essentiel) ou en y appliquant des sachets chauffants.



La chiropratique : le meilleur accompagnement pour ceux qui souffrent de dorsalgies


La chiropratique demeure l’une des meilleures réponses, sinon la meilleure selon de récentes études, en cas de dorsalgies ou de maux de dos en général. Le mot « chiropratique » a pour origine les mots grecs « kheir » et « praktikos » dont les significations respectives sont « mains » et « faire ou exercer ». Ainsi, grâce à ses mains, le chiropraticien détectera les subluxations vertébrales et les désordres neuro-musculo-squelettiques à l’origine de vos douleurs et rétablira la mobilité des articulations impliquées grâce à des manipulations vertébrales spécifiques. Mais son travail ne s’arrête pas là… loin s’en faut.


En chiropratique, outre les manipulations, il est surtout question d’aider le sujet à se rétablir grâce à son propre pouvoir de guérison et de l’assister dans le but d’assurer le maintien de l’équilibre de son corps, le tout sans recourir aux médicaments ou à la chirurgie. Les manipulations ne sont que l’une des étapes visant à favoriser cette récupération naturelle.


Il faut savoir que le chiropraticien est un professionnel de la santé qui possède une expertise scientifique centrée sur les systèmes nerveux, musculaire et squelettique. Il a reçu une formation qui lui permet de poser un diagnostic précis non seulement en relation avec les douleurs, mais également de leurs causes, ce qui lui permet d’établir un programme de soins qui s’adapte spécifiquement à la condition physique du patient, à son âge et à ses attentes, afin que la guérison soit la plus totale et permanente possible, et vise à éviter la recrudescence ou la récidive du problème.


Ainsi, votre chiropraticien est apte à déterminer la véritable origine de vos maux en établissant notamment la distinction entre les causes mécaniques, traumatiques, neurologiques, dégénératives ou les douleurs projetées. De plus, si votre cas ne relève pas de sa compétence ou qu’il détecte des contre-indications, il vous référera à un autre professionnel de la santé.


S’il juge qu’il peut vous aider, comme c’est le cas la plupart du temps, il va vous recommander un programme de soins chiropratiques visant à rétablir la mobilité des vertèbres et à corriger les subluxations vertébrales qui sont à l’origine de vos souffrances. Les subluxations sont des dysfonctionnements articulaires qui peuvent entraver entre autres les systèmes circulatoire, nerveux ou musculaire, et engendrer certaines douleurs ou complications, ou encore empêcher celles-ci de se rétablir. Par ailleurs, l’ajustement chiropratique est généralement accompagné d’exercices de renforcement qui visent à corriger les problèmes biomécaniques, assister le processus de guérison, éviter les récidives éventuelles et augmenter l’autonomie de l’individu.



Pourquoi est-il important de consulter un chiropraticien en cas de dorsalgies ?


Certes, il est important de ne pas prendre les dorsalgies et autres maux de dos à la légère, car plus les symptômes en sont identifiés rapidement, les causes localisées et promptement éliminées, alors meilleure en sera la guérison.


Les dysfonctions articulaires (subluxations vertébrales), en plus de générer des douleurs musculosquelettiques, vont souvent perturber les signaux nerveux qui assurent le bon fonctionnement des organes vitaux. Ces interférences nerveuses altèrent les fonctions du système nerveux autonome (contrôleur des organes et viscères) et peuvent contribuer à l’apparition de maladies organiques sévères touchant entre autres le cœur, les poumons, le tractus digestif et autres organes.


Naturellement, une consultation chez votre chiropraticien est indiquée quand vous souffrez de douleurs au dos. En effet, cela préviendra de possibles réactions en chaîne pouvant être à l’origine d’autres dérèglements de votre organisme. Vous aurez, par ailleurs, la possibilité de lui demander de vous faire un bilan de santé vertébrale et de vous conseiller en relation avec les trois principes de base, soit : bien bouger, bien manger et bien penser.


Ainsi, malgré la disparition de vos douleurs, la correction des subluxations vertébrales est toujours de mise pour prévenir le problème en réduisant sa cause, et d’éviter ainsi qu’il ne se reproduise.


Également, pour maintenir une bonne hygiène de votre colonne vertébrale, il est important de consulter régulièrement votre chiropraticien afin de prévenir les maux de dos dont la dorsalgie et d’améliorer votre état de santé général. Somme toute, votre chiropraticien vous aidera à prévenir de nombreux bobos, donc… pas besoin de les attendre, mieux vaut les prévenir !



Dorsalgies : que faut-il savoir à propos de vos maux de dos ?

Thursday, 31 October 2013

L"épicondylite / tennis elbow

Épicondylite (Tennis elbow) et l’enthésiopathie


La zone d’insertion d’une structure tel un tendon, un ligament ou une capsule dans un os possède une architecture spécialisée et se nomme une enthèse. La blessure d’un tendon, spécifiquement à son insertion s’appelle donc une enthésiopathie ou enthésite. Cette dernière revêt généralement un caractère dégénératif alors que la tendinite, l’inflammation du tendon, est plus souvent associée à des mouvements répétitifs. Toutefois, il n’est pas rare de rencontrer simultanément ces deux conditions, par exemple dans l’épaule (tendinite + capsulite) ou le coude (tennis elbow).Épicondylite (Tennis elbow) et l’enthésiopathieÉpicondylite


Les épicondyles sont des protubérances osseuses correspondant à l’élargissement de l’os du bras (humérus) à la hauteur du coude (Fig. 1). Celui du côté externe (latérale) sert d’insertion aux tendons des extenseurs du poignet, de la main et des doigts. Une activité répétitive telle les sports de raquette de même qu’une activité nécessitant la prise soutenue d’un outil ou d’un instrument, par exemple la peinture, la menuiserie, la cuisine ou l’ordinateur (souris) pourraient être à l’origine d’une blessure au tendon (tendinite). Cependant, quelques jours de repos seront généralement suffisants à rectifier la situation.


Figure à droite L’épicondyle avec son tendon commun des extenseurs et les nerfs cervicaux qui innervent le coude et la main(petit carré en bas à droite )


Ceci dit, pour plusieurs, la douleur apparaîtra sans raisons ou persistera, parfois sans corrélation avec l’usage du bras. On doit alors suspecter la présence d’un trouble sous-jacent.



En effet, il est fréquent qu’une dysfonction cervicale inférieure (ex. C6, C7) entraîne une augmentation anormale de la tension (hypertonie) des muscles extenseurs de la main et puisse ainsi accélérer la dégénérescence de leur attachement (enthèse) au coude. Il en résulterait alors ce qui est communément appelé l’épicondylite, soit une enthésiopathie du coude. Si un analgésique ou une infiltration peut réduire la sensation de douleur, au risque de fragiliser davantage ces structures, le contrôle de cette condition nécessite, lorsqu’indiqué, une évaluation et possiblement, une intervention en médecine manuelle. Sans quoi, le processus dégénératif poursuivra son cours.



 





L"épicondylite / tennis elbow

Tuesday, 15 October 2013

Chiropraticiens, des professionnels de la santé novateurs

*Les termes « médecine et médicale«  sont utilisés dans le sens étymologique : lat. medicina de mederi : Soigner, traiter, guérir, être efficace (Guillet de la langue française).  Le terme réfère à la définition du Nouveau Petit Robert : science, ensemble de techniques et de pratiques qui a pour objet la conservation et le rétablissement de la santé.


ChiropratiqueLa chiropratique est une bouffée d’air frais pour le secteur médical. Elle a précédé ces mouvements holistiques que l’on voit fleurir ces dernières années dans beaucoup de domaines tels que la dentisterie. Réfutant l’usage de médicaments pour apaiser des maux liés au système neuro-musculo-squelettique, elle ne remet pas seulement en question certains aspects de la médecine traditionnelle : elle aide aussi les individus à percevoir leur corps d’une nouvelle manière, à prendre conscience que ce physique est un tout et que la santé de chacune de ses constituantes corporelles est dépendante de celle des autres. Elle enseigne que la santé est une responsabilité personnelle et que chacun doit y mettre du sien pour l’améliorer et l’entretenir.


L’intelligence innée du corps physique que revendique la chiropratique se base sur de tels concepts. Elle permet de faire redécouvrir ces aspects, professionnellement ou indépendamment, qui, durant ces dernières décennies, ont été délaissés par les professionnels de la santé. Le but des chiropraticiens est de vous apporter un bien-être global, sur les plans physique, émotionnel et spirituel grâce aux ajustements chiropratiques.


Énormément de patients sortent d’ailleurs de leurs rendez-vous en affirmant se sentir plus légers et plus vigoureux. Il est recommandé à chaque individu de consulter un chiropraticien au moins une fois par an, ce dernier sera en mesure de détecter des troubles naissants et de rapidement prodiguer des soins adéquats qui, à court terme, redonneront à leur corps sa vitalité optimale.



La chiropratique : Une approche globale de votre santé


Le corps possède son fonctionnement propre, grâce à ses capacités d’auto régulation et d’auto guérison qui lui permettent de s’adapter à son environnement. La douleur est l’un de ses principaux signaux, c’est en quelque sorte une sonnette d’alarme qui ne se déclenche qu’en cas d’absolue nécessité ; elle n’est pas la cause, seulement le messager. Cela signifie que de nombreuses personnes souffrent déjà de désordres divers sans même en être conscients ou informées.


Ne pas ressentir d’inconfort n’est pas forcément un signe de bonne santé. Certains meurent subitement sans inconfort ou douleur, étaient-ils en santé ? Certes pas ! Lorsque nous voyons aujourd’hui un nombre croissant d’individus qui se plaignent de douleurs dans le dos, le nombre de travailleurs qui, assis ou debout, ne font qu’empirer leurs problèmes initiaux, c’est un euphémisme de dire que la chiropratique est une bonne chose pour eux. Je suis certain que vous-mêmes, ou l’une de vos connaissances, a déjà eu terriblement mal au dos après avoir effectué un geste anodin de la vie quotidienne tel que déplacer un meuble, ramasser un papier par terre ou même prendre ses enfants ou petits-enfants dans ses bras. Il y a tellement d’actions et de gestes qui peuvent endommager votre corps et qui, d’ailleurs, ont très certainement un effet négatif sur votre colonne vertébrale, que consulter un chiropraticien est recommandable pour chacun de vous.


Grâce aux avancées de la science, nous sommes désormais en mesure d’offrir une médecine alternative sécuritaire, saine et efficace. Avec la chiropratique, il est possible de vieillir tout en conservant son corps dans son état optimal, et ce sans nécessairement avoir recours aux médicaments. Pour de nombreuses personnes, ce traitement est devenu une activité régulière, au même titre que la pratique sportive. Même Tiger Woods, au sommet de sa carrière, considérait que la chiropratique l’aidait à maintenir ses prouesses et qu’elle faisait de lui un joueur plus performant.



La Chiropratique : des améliorations foudroyantes concernant vos capacités


La chiropratique est particulièrement indiquée pour les enfants en bas âge, l’agence OSHA a publié une étude stupéfiante. En effet, on estime que l’enfant moyen devra faire face à environ 1500 traumas au niveau de sa colonne vertébrale lors de sa croissance. De quoi bousculer nos stéréotypes habituels concernant la santé indéfectible des adolescents ! Leur jeunesse ne les protège pas plus que vous, bien au contraire : puisqu’ils sont souvent beaucoup plus actifs, et combien plus casse-cou, ils sont exposés à beaucoup plus de chocs, de torsions, de cabrages, etc., susceptibles d’affecter négativement l’équilibre délicat de leur système neuro-musculo-squelettique, alors qu’ils sont en pleine croissance. C’est donc au cours de la croissance que la chiropratique peut avoir sur eux des résultats efficaces et améliorer leur posture et leur attitude afin qu’ils abordent la vie avec un corps bien droit, en santé et fonctionnel. Nous nous devons de souligner les effets sournois de la diminution de l’activité physique chez nos jeunes à cause des ordinateurs et de la télévision, les chiropraticiens sont très sensibles à cette problématique et sont en mesure d’assister au maintien de leur équilibre biomécanique.


Nous recevons de nombreux patients qui, se présentant de manière anodine, ne savent pas combien les soins chiropratiques sont bénéfiques à leur bien-être,ils en font alors l’heureuse découverte. Contrairement à la plupart des autres professionnels de la santé nous n’attendons pas que le mal survienne : nous l’anticipons et nous le prévoyons. Aujourd’hui, la chiropratique œuvre dans de nombreux domaines, et nous contribuons à la santé de patients à travers le monde entier. Beaucoup de praticiens s’occupent d’équipes sportives qu’elles soient connues ou non, dans le but d’apporter leurs bénéfices à chaque joueur. Aussi, d’autres praticiens ont soin de femmes enceintes et de leur progéniture. À cet effet, les chiropraticiens du Québec sont les canadiens dans le domaine des soins aux enfants.


Ces bénéfices sont nombreux, et leur influence variera en fonction du patient et de ses activités. Dans le cas de gens sportifs, on peut néanmoins en citer quelques-uns. Premièrement, et nous en avons déjà parlé, de tels traitements favorisent l’endurance, ce qui signifie aussi que lors de blessures, la guérison en est accélérée et les dégâts en eux-mêmes seront moindres. Deuxièmement, les chiropraticiens possèdent ce surnom très évocateur de « médecins du mouvement ». Par leurs manipulations vertébrales, ils améliorent les performances du corps telles que l’équilibre et la coordination.


Bien sûr, ces bénéfices ne se limitent pas qu’aux sportifs ; bien que les gens utilisant le plus leur corps y tirent des bénéfices, les mêmes résultats s’appliquent à tous les individus, et tous pourront constater des améliorations notables de leur état physique. Lorsque vous en prendrez soin par le biais de la chiropratique, vous y ressentirez rapidement les progrès effectués. Votre corps est un instrument délicat et précieux, et ces soins d’entretien vous apporteront un meilleur contrôle sur votre système nerveux, sur vos articulations et, entre autres, cela améliorera vos réflexes (bénéfice très prisé par les sportifs) et conservera la mobilité articulaire chez les personnes du troisième âge.



Les Chiros : aux petits soins pour votre corps


Il est vrai que les chiropraticiens ont la réputation de suggérer à leurs patients des soins à long-terme. La vérité c’est que, conseillé ou non, effectuer un traitement chiropratique soutenu dont la finalité est d’entretenir votre corps, et de le maintenir sur une base régulière, c’est bénéfique pour votre corps et ça s’inscrit dans votre quête de la santé.


Si nous proposons à nos patients de continuer leur traitement ainsi, ce n’est pas simplement par précaution ou par prévention, bien que ces deux bénéfices doivent être pris en compte, c’est avant tout par nécessité. Un corps ne peut redevenir sain du jour au lendemain, surtout quand vous avez passé de nombreuses années à ignorer l’état dans lequel il se trouvait jusqu’alors. De même que vous devez pratiquer la natation ou la musculation pendant des mois et voire des années pour atteindre les objectifs originalement visés, accéder à une fonction biomécanique optimale peut aussi prendre du temps, car le corps se guérit à son propre rythme.


Nous ne sommes pas des professionnels de la santé ordinaires, et nous ne réglons pas vos problèmes avec une ordonnance et des médicaments. L’une des principales qualités de notre métier est la relation que nous entretenons avec nos patients. En effet, nous travaillons en équipe pour parvenir aux résultats souhaités dans le respect total de votre corps. En exerçant une médecine* dont les fondements sont holistiques et l’approche naturelle, nous réduisons les subluxations vertébrales et nous contribuons à l’élimination des causes de nombreux troubles physiques et organiques ainsi que certaines maladies.


N’hésitez pas à consulter un chiropraticien pour obtenir un diagnostic complet de votre état de santé. Il saura alors vous recommander les soins appropriés pour votre condition. De plus, il vous suggèrera certains changements à vos habitudes de vie basés sur la philosophie de la chiropratique, c’est-à-dire, bien manger, bien bouger et bien penser ; la chiropratique, c’est un mode de vie, c’est aussi une philosophie de vie.



Chiropraticiens, des professionnels de la santé novateurs

Thursday, 10 October 2013

La discopathie


La discopathie ce dit d’une condition qui affecte le disque intervertébral. La discopathie réfère essentiellement à la dégénérescence discale. Si on accuse souvent l’âge, elle provient plutôt ddisque intervertébrales conséquences d’un dysfonctionnement dont les effets sont accentués par sa durée. L’ensemble des tissus du corps humain est conçu pour durer une vie entière, il serait surprenant que le disque fasse exception.


Comprendre la discopathie


Le disque, situé entre les vertèbres, sert d’amortisseur. Il s’agit d’une articulation spécialisée munie d’un noyau gélatineux en son centre et d’une série de bandelettes sur son pourtour (Fig.1). Cette architecture remplit une fonction précise, celle de transformer les forces axiales en forces radiales.


Selon l’illustration, figure 2, le poids du corps exerce une pression vers le bas, dans l’axe vertébral (axial). L’aplatissement du noyau gélatineux (Fig.2A) qui devrait s’en suivre est contré par les bandelettes qui empêchent cette déformation (Fig. 2B). Ainsi la pression exprimée vers le bas est en partie convertie dans l’axe horizontal (radial). Cette réorientation de la pression illustre l’effet d’amortissement du disque intervertébral. Le disque est un tissu vivant. Les cellules qu’il contient, réagissent en fonction des différents stress mécaniques. Selon la circonstance, il ajuste la concentration d’eau, modifiant ainsi le volume du disque et par le fait même sa hauteur.


La discopathie


 


Le blocage des articulations postérieures de la vertèbre (dysfonction vertébrale) provoque des contraintes mécaniques anormales. Le développement subséquent d’une instabilité peut être à l’origine de la dégénérescence du noyau discal et de la fissuration des bandelettes (ex. hernie). Cette condition susciterait, de la part de l’organisme, une réaction de consolidation : la discarthrose. Ainsi, un affaissement du disque (déshydratation) et une expansion osseuse (ostéophytes, becs de perroquet) peuvent être observés, suggérant un diagnostic de discopathie associée à un pincement, un amincissement ou à une hernie discale.


La régénérescence et le maintien de l’intégrité de ces structures sont dépendants de la mobilité vertébrale. Le contrôle du processus dégénératif discal est, du moins en partie, subordonné à la réhabilitation de la mobilité des facettes postérieures (dysfonction vertébrale). Dans ces conditions, un suivi correctif de la discopathie en médecine manuelle s’impose.




La discopathie