En considérant le corps humain, beaucoup seraient d’accord pour affirmer qu’il forme un « tout » et que tous ses éléments sont en interaction entre eux. D’autres parlent également d’une « machine complexe » dotée d’une conscience. Quoi qu’il en soit, il s’agit d’un corps doté d’un grand nombre de « rouages », si on peut parler ainsi. Et parmi ces rouages, on note la colonne vertébrale aussi appelé ‘Arbre de vie ` composée de ses 24 vertèbres mobiles qui sont séparées par des disques intervertébraux sorte de coussinets absorbeur de chocs.
Assurant la mobilité de la colonne vertébrale ainsi que l’alignement de nos vertèbres, les disques intervertébraux jouent l’important rôle d’amortisseurs quand aux pressions que nous faisons subir à ceux-ci (porter quelque chose sur le dos, soulever des poids, etc.).
Ainsi, des disques intervertébraux en bonne condition permettent à la colonne vertébrale d’être mobile dans la mesure du faisable et nous offrent également l’avantage d’avoir des vertèbres bien empilées qui ne s’entrechoquent pas.
Il peut pourtant arriver que les disques intervertébraux présentent des problèmes, que ce soit au niveau du noyau, de l’anneau et même du disque en entier. Ces problèmes peuvent résulter d’une multitude de facteurs dysfonctions articulaires: usure et vieillissement du corps, maladies dégénératives, maladies inflammatoires, fractures accidentelles, déviations de la colonne vertébrales, etc.
La dégénérescence des disques de notre colonne engendrée par tous ces problèmes lorsqu’ils se prolongent est généralement désignée sous le terme « discopathie » ou maladie des disques. Même si certains de ces problèmes semblent plus graves que d’autres, il est important de noter que si vous êtes en présence d’une discopathie ou d’un autre problème concernant votre dos, il ne s’agit pas d’une fatalité contre laquelle vous ne pouvez absolument rien faire. En effet les soins chiropratiques peuvent venir à votre rescousse. Il a été précédemment mentionné que l’absence de mobilité adéquate (dysfonction) au niveau des articulations vertébrales provoquait un appauvrissement de l’apport sanguin et une accumulation des toxines mal vidangées c’est ce milieu toxique qui favorise l’arthrose et l’inflammation des tissus péri articulaires, la solution : rétablir la mobilité à son maximum, c’est ce que fait la chiropratique en corrigeant le problème à sa source, le rétablissement de la mobilité normalise la circulation et les réactions inflammatoires s’atténuent progressivement puis disparaissent, le corps s’est guérit lui-même.
Comment s’y prend le chiropraticien ? Il travaille avec ses mains les zones de restriction afin de rétablir la mobilité articulaire et d’équilibrer la musculature qui assure le mouvement naturel des articulations. Le degré d’amélioration sera inversement proportionnel au degré de détérioration articulaire, on ne peut effacer l’arthrose et la discopathie, cependant le meilleur service que l’on peut rendre aux personnes qui en sont atteintes est de ralentir voir d’arrêter le processus de détérioration. Cependant, la correction des dysfonctions articulaires avant que celles-ci ne causent des dommages sérieux est nettement souhaitable. C’est ca la prévention chiropratique «attraper le problème avant qu’il ne vous attrape».
Où sont situés les disques intervertébraux ?
Exemple d’illustration de la localisation du disque intervertébral
Source : entrainement-sportif.fr
Fig.1 (la remplacer par la figure 1 qui est en pièce jointe)
Les disques intervertébraux sont présents dans la colonne vertébrale (ou le rachis) et sont placés entre deux vertèbres qui se superposent.. On note toutefois une exception pour la partie qui comprend l’occiput et le rachis cervical supérieur. .
À titre de rappel, l’occiput est la partie postérieure et inférieure de notre crâne , celle qui se trouve à l’endroit de jonction avec le cou, tandis que le rachis cervical supérieur comprend les vertèbres cervicales C1 (Atlas) et C2 (Axis).
De ce fait, entre l’occiput et C1 ainsi qu’entre C1 et C2, le rachis ne comprend pas de disques intervertébraux, ce qui fait que ces derniers soient au nombre de 23 en tout tandis que notre colonne vertébrale compte 24 vertèbres mobiles
De quoi est constitué le disque intervertébral ?
Exemple d’illustration du disque intervertébral
Source : www.vepi.fr
Fig.2
À bien regarder la figure présente, le disque intervertébral ressemble à une bille gélatineuse autour de laquelle ont été enroulées des bandelettes, lesquelles sont des lamelles constituées de fibres entrecroisés. Le disque intervertébral est composé d’un anneau de cartilage fibreux et la bille en question est le noyau discal, appelé nucleus pulposus en latin.
Ce noyau gélatineux est constitué d’environ 80% d’eau, ce qui lui permet de remplir fonctions d’amortisseur et de joint flexible. Il est également à noter que le disque intervertébral est de forme ronde au niveau du thorax et ovale au niveau lombaire.
Quels sont les rôles des disques intervertébraux ?
Assez élastiques, les disques intervertébraux constituent des articulations intervertébrales, qui permetent à la colonne vertébrale d’être mobile, nous offrant ainsi la possibilité d’effectuer une multitude de mouvements.
En effet, la mobilité de la colonne vertébrale est intimement liée à la compressibilité et à l’élasticité des disques intervertébraux. À titre de rappel, les mouvements possibles pour la colonne sont : la flexion, l’extension, l’inclinaison latérale ainsi que la rotation, c’est en rotation que le disque est le plus vulnérable comme c’est le cas lorsque l’on tord un torchon pour en extraire l’eau
Également, les disques intervertébraux tiennent les vertèbres entres elles et les gardent alignées.De ce fait, l’usure d’un disque intervertébral peut compromettre cet alignement, les vertèbres devenant alors désalignées comme s’il s’agissait d’une pile d’assiettes mal rangées.
Par ailleurs, le disque intervertébral est conçu de manière à pouvoir amortir les chocs et agit comme un genre d’amortisseur entre les vertèbres grâce à sa texture fibroélastique. En effet, grâce aux disques intervertébraux, nous pouvons faire des efforts, bouger, courir, etc. sans que nos vertèbres soient dissociées.
Le poids de notre corps pèse vers le bas en exerçant une pression sur les vertèbres dans le sens de l’axe de ces vertèbres (forces axiales). À la suite de cette pression ainsi que d’autres pressions pouvant être subies par notre rachis, le noyau gélatineux s’aplatit.
Cet aplatissement est ensuite contré par les bandelettes pour que le noyau ne se déforme pas trop. Grâce à cette réaction, le disque transforme en partie les forces axiales qui pèsent sur nos vertèbres en forces radiales en les répartissant dans un plan horizontal d’où un certain bombement.
La discopathie ou les maux qui peuvent toucher nos disques intervertébraux
Comme nous pourrions le comprendre à la consonance du terme, la discopathie englobe les maux qui touchent les disques intervertébraux.
Il peut arriver que le noyau se mette à « couler » suite aux dommages subis par la portion externe du disque intervertébral. Il s’agit alors d’une « hernie discale ». Également, il se peut que l’anneau ne soit pas endommagé, mais qu’il perde tout de même de son intégrité. C’est un cas de « bombement discal ». Dans le cas de « dégénérescence discale », c’est le disque, dans son intégralité, qui subit des dommages et s’amincit, réduisant ainsi les diamètres des trous ou foramens de conjugaisons et coincent les racines rachidiennes qui s’en échappent. Voir Fig.1
Quand il est question de discopathie, on pense souvent à la discopathie dégénérative, c’est-à-dire aux maux qui résultent le plus souvent de dysfonctions vertébrales, du vieillissement et de la dégénérescence des disques en question. Dans tous les cas, les disques se rigidifient et font l’objet d’un tassement progressif; en plus, leurs cellules se dessèchent et ne sont plus régénérées, d’où le fait qu’ils perdent graduellement en efficacité et gagnent en vulnérabilité.
Comprenant l’arthrose cervicale et l’arthrose lombaire, l’arthrose vertébrale fait partie de ces maux qu’on pointe souvent du doigt quand il est question de la dégénérescence des disques. Évidemment, les disques intervertébraux vieillissent, comme le reste du corps humain, d’où la tendance pour le grand public de penser à tort qu’il s’agit toujours des conséquences naturelles du vieillissement de la personne.
Toutefois, il n’est pas encore possible d’affirmer, pour l’instant, qu’on connait tous les facteurs en cause en ce qui concerne la discopathie dégénérative. D’ailleurs, de jeunes adultes peuvent également faire face à un dysfonctionnement de leurs disques intervertébraux.
On suppose alors que le mode de vie du sujet joue un important rôle dans ce domaine : métier ou sport intensif qui font que les vertèbres subissent d’importants traumatismes, qu, le tabagisme, la surcharge pondérale, (l’obésité), etc.
Il faut comprendre que le vieillissement cellulaire du disque découle généralement d’un défectueux apport en oxygène, en eau (alors que le noyau doit être bien hydraté) et en nutriments, ainsi qu’une évacuation inconséquente du dioxyde de carbone, des faits qui peuvent être causés par des habitudes et un mode de vie inappropriés du sujet.
Il est à noter que les forces exercées sur les vertèbres sont plus importantes dans la partie inférieure de la colonne vertébrale. Cela fait que les disques intervertébraux situés dans la partie lombaire sont plus souvent touchés par la discopathie dégénérative et la discopathie en général que les disques intervertébraux dans la zone cervicale.
Rappelons que le facteur probablement le plus impliqué est la dysfonction vertébrale et qu’elle se corrige ou s’améliore sous les soins chiropratiques de corrections.
Concernant la discopathie dégénérative, il y a un disque intervertébral spécifique qui est le plus souvent touché. Il s’agit du dernier disque intervertébral, celui qui est situé le plus bas et qui se trouve entre la vertèbre lombaire L5 et la vertèbre sacrée S1, à la jonction de la partie lombaire (L5)et la partie du sacrum (S1).. La discopathie touchant ce disque intervertébral est désignée par « discopathie L5S1 ».
Il faut comprendre que, d’une manière répétée, le disque L5-S1 est trop ou mal sollicité durant notre existence : position assise prolongée (fauteuil de bureau, siège de voiture, etc.), le fait de soulever un poids en courbant le dos tout en gardant les jambes tendues, etc.
Les manifestations de la discopathie L5S1
La discopathie L5S1 se manifeste fréquemment par les symptômes suivants :
- Les jambes qui présentent des fourmillements;
- Des crises de douleur intenses à la jonction lombo-sacrée; communément appelée charnière lombosacrée.
- Des douleurs de sciatique et des mouvements vers l’avant du disque intervertébral avec difficulté à se redresser.
Les manifestations de la discopathie en général
La discopathie peut être asymptomatique, c’est-à-dire ne se manifestant pas par des symptômes. Très souvent,ès, les symptômes résultent de la compression sur les racines nerveuses et les tissus pari-articulaires.
Il y a différents symptômes selon la région où se trouve le disque intervertébral concerné, mais aussi selon le niveau et le degré de tassement subi par ces cartilages.
Si la discopathie touche des vertèbres lombaires, on note des manifestations comme les fourmillements au niveau des jambes, une douleur lombaire qui irradie vers le bas du dos mais aussi vers les fesses, les jambes (sciatalgie) et parfois des dysesthésies (trouble de sensibilité).
S’il est question des vertèbres cervicales, les fourmillements sont plutôt au niveau des bras et des mains, Par ailleurs, la discopathie au niveau de la zone cervicale peut également se manifester par des maux de tête et une perte de dextérité.
Comment prévenir la discopathie?
En premier lieu, s’assurer que chaque vertèbre bouge de manière fluide et symétrique pour ce faire il faut visiter son chiropraticien. Étant donné que notre mode de vie n’est probablement pas étranger à la situation de nos disques intervertébraux, nous conseillons,, de pratiquer de manière régulière une activité sportive qui n’est pas violente ni intensive pour que le dos ait une bonne musculature. Il est alors question de muscler le dos en douceur.
On peut citer en exemple la natation, tout en excluant toutefois les styles comme la brasse hors de l’eau ou le papillon du fait des mouvements assez vifs qu’ils impliquent et qui ont tendance à cambrer le dos.
De cette même manière, les activités qui impliquent d’intenses efforts physiques (métiers, sports, loisirs) qui exposent les vertèbres à des forces qui peuvent les tasser seraient à surveiller, tels le tennis, l’équitation.
Dans le cas d’une course à pied, il est préférable d’éviter les surfaces dures puisque les impacts des surfaces comme le sable ou les sentiers en forêt sont plus faciles à amortir. À noter qu’il est souvent souhaitable de substituer une marche vigoureuse (`power walking`) à la course à pied afin d’éviter le martellement de la région lombaire, des genoux, des chevilles et des pieds. De plus, il est fortement recommandé de réchauffer consciencieusement et longuement votre musculation avant de pratiquer un sport, surtout si votre dos est un plutôt fragile.
Également, nous sommes convaincus qu’une hygiène de vie correcte concourt à l’amélioration de la circulation sanguine. On peut par exemple noter l’effet nocif du tabac sur la micro circulation au niveau des disques intervertébraux. En effet, il faut savoir qu’il revient au sang de fournir aux cellules du disque intervertébral l’oxygène, les nutriments ainsi que l’eau dont elles ont besoin pour se régénérer, en plus d’assurer l’évacuation du dioxyde de carbone.
En outre, une surcharge pondérale peut aussi avoir un impact sur le dos et le fragiliser, les vertèbres devant ainsi supporter une plus grande charge. De ce fait, il est sans doute conseillé pour les personnes qui font face à cette situation de perdre un peu de poids. Cette perte de poids peut alors permettre de diminuer les stress mécaniques qui surchargent surtout les vertèbres lombaires.
Traitement de la discopathie par la chiropratique
Lorsque les symptômes se présentent, le chiropraticienEn revanche, un chiropraticienest apte à établir un diagnostic précis en ce qui concerne les causes de la pathologie qui a touché vos disques intervertébraux, et pourra vous prodiguer des soins correctifs non invasifs appropriés et rappelez-vous, plus tôt est la détection des troubles, plus efficace est la correction.
Grâce aux techniques d’ajustement et au travail musculaire votre chiropraticien pourra soulager les douleurs que vous ressentez et corrigez les troubles de vos vertèbres et de vos disques intervertébraux. Puisque souvent, ce sont précisément ces troubles qui causent la dégénérescence d’une pathologie et empêchent sa guérison, le chiropraticien réduira ret éliminera les causes mécaniques de cette condition, rallantissant ainsi le processus de dégénérescense et son approche va favoriser la régularisation de votre système afin que sa guérison puisse s’opérer tout naturellement par elle-même.
D’autre part, si votre condition ne répond pas à ses soins, votre chiropraticien vous référera à un autre professionnel de la santé. Vous êtes donc entre bonnes mains.
La Discopathie, symptômes, causes, et traitements
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