Saturday, 7 December 2013

L’entorse lombaire : qu’est-ce que c’est ?

Parmi les éléments qui composent notre corps, il y a une structure dont il n’est absolument pas possible de nous passer pour vivre « normalement » : notre colonne vertébrale.


Un bref rappel anatomique :


La colonne vertébrale (ou rachis) se compose de 24 vertèbres mobiles, du sacrum et du coccyx.

En partant du haut vers le bas, nous avons sept vertèbres cervicales qui forment le cou, douze vertèbres dorsales qui forment le haut du dos et cinq vertèbres lombaires pour le bas du dos. Plus bas, notre sacrum se compose de cinq vertèbres soudées qui assurent la jonction de la colonne vertébrale avec la ceinture pelvienne et le coccyx, tandis que ce dernier comporte au moins quatre vertèbres semi-mobiles qui concourent à protéger la partie inférieure de notre tube digestif (anus).


Également, notre colonne vertébrale comprend un grand nombre d’articulations qui permettent entre autres au crâne d’être mobile et qui assurent son soutien, et qui assurent aussi la flexion du cou et de tout le dos. En outre, cette structure a pour fonction de soutenir et de protéger la moelle épinière, d’attacher la cage thoracique (protection du cœur et des poumons) en plus de s’assoir sur le bassin qui lui sert de socle.




Colonne vertébrale vue latérale

Colonne vertébrale vue latérale




Colonne vertébrale

Colonne vertébrale (moins le crâne), cage thoracique et bassin





Ainsi, la colonne vertébrale comprend plusieurs parties dont le rachis cervical, le rachis dorsal, le rachis lombaire, le sacrum et le coccyx. Chaque partie a sa fonction, et celle du rachis lombaire, entre autres, n’est pas des moindres.


En effet, du fait de sa situation (elle se trouve en bas), la partie lombaire assure la stabilité de la colonne vertébrale en entier et permet également à cette dernière de bénéficier d’un support mécanique. De plus, grâce aux différents éléments qui la composent et qui peuvent s’articuler entre eux, la colonne lombaire permet à notre dos d’être mobile, lui donnant, entre autres, la possibilité de fléchi, de s’étirer et même de marcher.

Le rachis lombaire tient donc un rôle important dans notre colonne vertébrale; c’est pourquoi les dysfonctions, les accidents et autres traumatismes peuvent l’affecter et causer une grande gêne à l’ensemble de nos activités quotidiennes.


L’entorse lombaire, par exemple, est l’un de ces problèmes. Celle-ci peut se définir en termes simples comme un traumatisme subi par des ligaments ou tendons musculaires situés dans la région lombaire à cause d’étirements excessifs ou même de déchirures. Et un ligament particulier est le plus souvent affecté : le ligament ilio-lombaire. Dans cet article, nous expliquerons en détail le rôle de ce ligament pour comprendre son implication dans l’entorse lombaire.



Quelques symptômes d’une entorse lombaire


L’entorse lombaire fait partie des impacts traumatiques que notre colonne lombaire peut subir. Avec l’hernie discale, les irritations articulaires entre deux vertèbres et d’autres problèmes, celle-ci est l’une des pathologies pouvant nous causer douleurs et inconforts au bas du dos.


L’entorse lombaire s’explique par une tension excessive appliquée à un muscle ou un ligament de la zone lombaire. Elle peut avoir différentes causes, comme les torsions, des mouvements répétitifs ou encore un faux mouvement (ex. mouvement de rattrapage), lesquels n’ont pas forcément à être violents pour être dommageables.


Toutefois, à la suite de ces mouvements, la personne ressent rapidement la douleur entrainée par l’entorse et éprouve généralement de la difficulté à se tenir droit et à rester assise. Il peut s’agir de douleur modérée ou sévère, selon la gravité de l’entorse, et il est possible de la sentir se propager dans les membres inférieurs.


En outre, la douleur est exacerbée par les efforts et peut s’atténuer grâce à un repos au lit (qu’il n’est cependant pas nécessaire d’exagérer). Il faut noter que la durée de cette douleur peut aller de plusieurs jours à plusieurs années; on parle alors, respectivement, de douleur aigüe et de douleur chronique.



Entorse lombaire : un problème qui touche particulièrement le ligament ilio-lombaire


Lorsqu’une articulation a été soumise à une torsion excessive et que l’amplitude de ce mouvement a dépassé sa limite, cette situation occasionne un traumatisme pour les ligaments ou muscles qui se trouvent dans cette région. Évidemment, c’est exactement ce dont il s’agit dans le cas d’une entorse lombaire.


Dans la majorité des cas, l’atteinte d’un ligament spécifique est mise en cause : celle du ligament ilio-lombaire.


De couleur blanc nacre et aux propriétés fibreuses et peu élastiques, le ligament ilio-lombaire est compris entre le bassin et la dernière vertèbre lombaire(L5), reliant ainsi la colonne vertébrale au bassin.


Le ligament ilio-lombaire


Le ligament ilio-lombaire est un des ligaments non capsulaires les plus puissants de notre organisme. À titre de rappel, les ligaments non capsulaires, contrairement aux ligaments capsulaires qui entourent et enferment les articulations, unissent ensemble de façon plus libre et moins fermée les muscles et les divers os du squelette.


Pour en revenir au ligament ilio-lombaire, il s’agit d’un ligament très solide étant donné que les fibres ligamentaires y fusionnent avec les fibres du périoste, ce qui permet leur ossification.


Afin de bien comprendre le rôle du ligament ilio-lombaire dans notre corps, il faut imaginer les mouvements que nous effectuons normalement lorsque nous marchons. En effet, nous ne déployons pas simultanément les membres supérieur et inférieur du même côté (droit ou gauche) pour marcher, par exemple le bras gauche avec la jambe gauche.


Pour nous déplacer, nous basculons notre corps en avant, et une jambe se trouve projetée vers l’avant pour rattraper le déséquilibre, tandis que l’autre demeure fermement en appui sur le sol pour nous aider à nous propulser vers l’avant. En même temps que la première jambe, le bras qui lui est opposé est également projeté en avant pour contrecarrer le déséquilibre ainsi créé. De cette façon, le corps peut conserver le même axe longitudinal, et donc à la fois son équilibre latéral et sa direction, l’angle des épaules demeurant, pour sa part, sensiblement le même. Cette double et contre rotation du corps (le bassin d’un côté, et les épaules de l’autre) lui permet donc de conserver la même orientation générale pendant la marche, i.e. droit vers l’avant, ainsi que son équilibre vertical, et évite que la tête ne fasse la « machine à laver » (tourner d’un côté et de l’autre successivement à chaque pas). Je vous laisse le soin d’imaginer ce qu’il en serait dans le cas contraire!


Ce mouvement que nous effectuons pour marcher sollicite donc grandement le ligament ilio-lombaire, car tandis que, par exemple, la jambe droite est lancée en avant, cela entraîne une torsion du bassin selon un axe horizontal gauche-droite. En effet, celui-ci n’est pas une ossature fixe et rigide, mais bien mobile. Ainsi, la pointe supérieure droite du bassin se retrouve propulsée vers l’arrière, et la pointe supérieure gauche, vers l’avant, alors que la partie inférieure de chaque côté ira dans le sens inverse. Cette torsion viendra alors tirer sur le ligament ilio-lombaire de chaque côté, entraînant ainsi la contre-rotation de la cinquième vertèbre lombaire (L5) dans le sens horaire. Et c’est celle-ci qui entraînera par la suite la projection naturelle du bras gauche vers l’avant, à travers toute la colonne vertébrale et les épaules. Selon de récentes recherches, la colonne vertébrale peut être considérée comme le moteur de la marche et les jambes ses amplificateurs.


C’est pourquoi un problème du ligament ilio-lombaire survenant à la suite d’un mouvement excessif de son articulation peut être considéré comme sérieux, car il peut grandement affecter toutes nos activités en rendant une chose aussi simple et essentielle que la marche très douloureuse et laborieuse. La douleur est généralement bilatérale étant donné que ce mouvement de rotation subi par la vertèbre L5 accentue la tension ligamentaire de chaque côté à chaque pas. C’est ainsi que ceux qui sont atteints d’une entorse lombaire parlent souvent d’une impression d’avoir « une barre de fer dans le bas du dos ou de marcher sur des œufs ».


Ceci peut survenir même si un dépassement de l’amplitude limite des mouvements n’a pas été observé, et même après avoir fourni un effort minime; cette condition peut donc se produire sournoisement, à un moment où on s’y attend le moins ou à la suite d’un mouvement banal et apparemment sans risque.



Plusieurs causes peuvent être citées


Quand on parle d’entorse lombaire, on peut évoquer diverses causes. Il peut s’agir :



  • D’un traumatisme que la colonne lombaire a subi directement à la suite d’une chute, d’un choc ou d’un accident;

  • D’un problème de torsion du bassin (qui donne l’impression d’avoir une jambe plus courte que l’autre) qui doit faire l’objet d’une mise à niveau;

  • D’une charge trop lourde que nous nous sommes obstinés à porter;

  • D’un effort en mauvaise posture, comme le fait de se pencher pour ramasser un objet sans fléchir les jambes et en torsion;

  • Du fait de susciter très peu le dos (manque d’exercice physique, sédentarité, etc.) ou, au contraire, de trop le solliciter;

  • De mouvements répétitifs qu’on effectue par exemple en exécutant son travail;

  • D’une position assise prolongée;

  • La résultante de ces multiples causes est la dysfonction vertébrale dans la grande majorité des cas.



Ce que chacun peut faire en guise de prévention


Pour minimiser les risques d’une entorse lombaire, nous pouvons ménager le bas de notre dos, faire de l’exercice physique régulièrement pour solliciter le dos et le maintenir dans une bonne condition physique, ainsi que réaliser des exercices de musculation spécifiques afin de raffermir la zone lombaire et les abdominaux (notre sangle musculaire naturelle).


Également, voici quelques conseils que nous pouvons suivre :



  • Faire corriger les problèmes mécaniques comme le bassin qui n’est pas à niveau;

  • Garder le dos droit en position assise;

  • Maintenir un coussin entre le bas du dos et le canapé pour que la colonne soit toujours bien appuyée;

  • Choisir un matelas ferme et adapté au dos;

  • Bien s’échauffer avant les efforts importants;

  • Prendre une bonne posture en gardant le dos bien droit avant de fournir des efforts comme soulever une lourde charge en utilisant les muscles des cuisses et des bras;

  • S’accroupir et garder le dos bien droit pour soulever une charge à partir du sol, tout en la maintenant près du corps, afin que la charge ne pèse pas entièrement sur le bas du dos;

  • Pour se pencher à un endroit situé à mi-hauteur du corps comme un plan de travail dans la cuisine, un établi, un évier ou encore un lavabo, il est préférable de s’appuyer sur la pointe d’un pied pour réduire la tension à laquelle est soumis le bas du dos et pour réduire les risques d’entorse lombaire en se redressant.


Ceci étant, l’entorse lombaire peut arriver à n’importe lequel d’entre nous. Mais puisqu’il y a d’autres problèmes qui peuvent entrainer des douleurs dans le bas du dos, comment savoir si la douleur que vous ressentez provient réellement d’une entorse lombaire?



En cas de douleurs lombaires, il ne faut pas hésiter à consulter


Quel que soit le genre de douleur qu’on ressent au dos, le mieux est d’en référer à un spécialiste, comme un chiropraticien par exemple, pour corriger les problèmes biomécaniques et éviter que ceux-ci n’empirent. Dans le cas d’une entorse lombaire, elle peut évoluer et dégénérer, et les crises aigues peuvent devenir plus fréquentes et plus sévères.


En ce qui concerne le repos, il est évidemment recommandé en cas de douleur. Néanmoins, il ne s’agit pas de s’aliter longuement, car deux jours sont souvent largement suffisants pour les cas les plus graves. En effet, il apparait clairement de nos jours qu’il est important, pour favoriser la guérison du dos, de reprendre petit à petit les activités normales et les activités physiques tout en sachant évidemment bien les doser.


L’importance de consulter un professionnel comme un chiropraticien réside également dans le fait qu’il soit expérimenté et qu’il ait reçu les formations nécessaires pour reconnaitre l’atteinte dont vous souffrez. Il vous recevra en premier lieu pour établir le contact avec vous et pour mieux connaitre vos conditions de vie et de travail, pour pouvoir éventuellement établir un diagnostic et un pronostic sur les causes exactes ayant généré votre condition.


La suite consistera en un examen physique complet pour déterminer s’il s’agit réellement d’une entorse lombaire, où il pourra également être question de radiographies pour voir dans quel état se trouvent vos vertèbres et votre colonne vertébrale en général.


Dans le cas d’une entorse lombaire, la chiropraticien visera à rétablir la mobilité des segments affectés, à corriger la posture et le mouvement des vertèbres auxquelles sont attachés les muscles ou les ligaments touchés par l’entorse lombaire, ainsi qu’à bien équilibrer colonne lombaire.


Il est, en effet, très important de comprendre que la chiropratique n’a pas uniquement pour objectif de faire disparaître la douleur. Il est d’abord question de corriger le problème en s’attaquant à sa source pour que la colonne lombaire puisse retrouver son plein fonctionnement, et qu’il n’y ait ensuite pas de récidive ou de rechute. Ensuite, la cause en étant éliminée, les entraves en seront corrigées (ce qui empêche le corps de se guérir), pour que le corps puisse mieux et plus rapidement se guérir par lui-même, tout en permettant que cette guérison s’opère sans complications, et de la meilleur façon possible.


Outre les techniques manuelles qu’il utilisera avec vous, votre chiropraticien vous prodiguera également des conseils de posture et vous suggèrera des exercices correctifs que vous pourrez pratiquer pour que votre dos puisse récupérer plus rapidement sa santé. Un dos bien en santé, ça permet de bien « marcher » et même de mieux « penser »!



L’entorse lombaire : qu’est-ce que c’est ?

Monday, 2 December 2013

La Discopathie, symptômes, causes, et traitements

En considérant le corps humain, beaucoup seraient d’accord pour affirmer qu’il forme un « tout » et que tous ses éléments sont en interaction entre eux. D’autres parlent également d’une « machine complexe » dotée d’une conscience. Quoi qu’il en soit, il s’agit d’un corps doté d’un grand nombre de « rouages », si on peut parler ainsi. Et parmi ces rouages, on note la colonne vertébrale aussi appelé ‘Arbre de vie ` composée de ses 24 vertèbres mobiles qui sont séparées par des disques intervertébraux sorte de coussinets absorbeur de chocs.


Assurant la mobilité de la colonne vertébrale ainsi que l’alignement de nos vertèbres, les disques intervertébraux jouent l’important rôle d’amortisseurs quand aux pressions que nous faisons subir à ceux-ci (porter quelque chose sur le dos, soulever des poids, etc.).


Ainsi, des disques intervertébraux en bonne condition permettent à la colonne vertébrale d’être mobile dans la mesure du faisable et nous offrent également l’avantage d’avoir des vertèbres bien empilées qui ne s’entrechoquent pas.


Il peut pourtant arriver que les disques intervertébraux présentent des problèmes, que ce soit au niveau du noyau, de l’anneau et même du disque en entier. Ces problèmes peuvent résulter d’une multitude de facteurs dysfonctions articulaires: usure et vieillissement du corps, maladies dégénératives, maladies inflammatoires, fractures accidentelles, déviations de la colonne vertébrales, etc.


La dégénérescence des disques de notre colonne engendrée par tous ces problèmes lorsqu’ils se prolongent est généralement désignée sous le terme « discopathie » ou maladie des disques. Même si certains de ces problèmes semblent plus graves que d’autres, il est important de noter que si vous êtes en présence d’une discopathie ou d’un autre problème concernant votre dos, il ne s’agit pas d’une fatalité contre laquelle vous ne pouvez absolument rien faire. En effet les soins chiropratiques peuvent venir à votre rescousse. Il a été précédemment mentionné que l’absence de mobilité adéquate (dysfonction) au niveau des articulations vertébrales provoquait un appauvrissement de l’apport sanguin et une accumulation des toxines mal vidangées c’est ce milieu toxique qui favorise l’arthrose et l’inflammation des tissus péri articulaires, la solution : rétablir la mobilité à son maximum, c’est ce que fait la chiropratique en corrigeant le problème à sa source, le rétablissement de la mobilité normalise la circulation et les réactions inflammatoires s’atténuent progressivement puis disparaissent, le corps s’est guérit lui-même.


Comment s’y prend le chiropraticien ? Il travaille avec ses mains les zones de restriction afin de rétablir la mobilité articulaire et d’équilibrer la musculature qui assure le mouvement naturel des articulations. Le degré d’amélioration sera inversement proportionnel au degré de détérioration articulaire, on ne peut effacer l’arthrose et la discopathie, cependant le meilleur service que l’on peut rendre aux personnes qui en sont atteintes est de ralentir voir d’arrêter le processus de détérioration. Cependant, la correction des dysfonctions articulaires avant que celles-ci ne causent des dommages sérieux est nettement souhaitable. C’est ca la prévention chiropratique «attraper le problème avant qu’il ne vous attrape».



Où sont situés les disques intervertébraux ?


illustration de la localisation du disque intervertébral


Exemple d’illustration de la localisation du disque intervertébral
Source : entrainement-sportif.fr

Fig.1 (la remplacer par la figure 1 qui est en pièce jointe)


Les disques intervertébraux sont présents dans la colonne vertébrale (ou le rachis) et sont placés entre deux vertèbres qui se superposent.. On note toutefois une exception pour la partie qui comprend l’occiput et le rachis cervical supérieur. .


À titre de rappel, l’occiput est la partie postérieure et inférieure de notre crâne , celle qui se trouve à l’endroit de jonction avec le cou, tandis que le rachis cervical supérieur comprend les vertèbres cervicales C1 (Atlas) et C2 (Axis).


De ce fait, entre l’occiput et C1 ainsi qu’entre C1 et C2, le rachis ne comprend pas de disques intervertébraux, ce qui fait que ces derniers soient au nombre de 23 en tout tandis que notre colonne vertébrale compte 24 vertèbres mobiles



De quoi est constitué le disque intervertébral ?


d’illustration du disque intervertébral


Exemple d’illustration du disque intervertébral
Source : www.vepi.fr

Fig.2


À bien regarder la figure présente, le disque intervertébral ressemble à une bille gélatineuse autour de laquelle ont été enroulées des bandelettes, lesquelles sont des lamelles constituées de fibres entrecroisés. Le disque intervertébral est composé d’un anneau de cartilage fibreux et la bille en question est le noyau discal, appelé nucleus pulposus en latin.


Ce noyau gélatineux est constitué d’environ 80% d’eau, ce qui lui permet de remplir fonctions d’amortisseur et de joint flexible. Il est également à noter que le disque intervertébral est de forme ronde au niveau du thorax et ovale au niveau lombaire.



Quels sont les rôles des disques intervertébraux ?


Assez élastiques, les disques intervertébraux constituent des articulations intervertébrales, qui permetent à la colonne vertébrale d’être mobile, nous offrant ainsi la possibilité d’effectuer une multitude de mouvements.


En effet, la mobilité de la colonne vertébrale est intimement liée à la compressibilité et à l’élasticité des disques intervertébraux. À titre de rappel, les mouvements possibles pour la colonne sont : la flexion, l’extension, l’inclinaison latérale ainsi que la rotation, c’est en rotation que le disque est le plus vulnérable comme c’est le cas lorsque l’on tord un torchon pour en extraire l’eau


Également, les disques intervertébraux tiennent les vertèbres entres elles et les gardent alignées.De ce fait, l’usure d’un disque intervertébral peut compromettre cet alignement, les vertèbres devenant alors désalignées comme s’il s’agissait d’une pile d’assiettes mal rangées.


Par ailleurs, le disque intervertébral est conçu de manière à pouvoir amortir les chocs et agit comme un genre d’amortisseur entre les vertèbres grâce à sa texture fibroélastique. En effet, grâce aux disques intervertébraux, nous pouvons faire des efforts, bouger, courir, etc. sans que nos vertèbres soient dissociées.


Le poids de notre corps pèse vers le bas en exerçant une pression sur les vertèbres dans le sens de l’axe de ces vertèbres (forces axiales). À la suite de cette pression ainsi que d’autres pressions pouvant être subies par notre rachis, le noyau gélatineux s’aplatit.


Cet aplatissement est ensuite contré par les bandelettes pour que le noyau ne se déforme pas trop. Grâce à cette réaction, le disque transforme en partie les forces axiales qui pèsent sur nos vertèbres en forces radiales en les répartissant dans un plan horizontal d’où un certain bombement.


La discopathie



La discopathie ou les maux qui peuvent toucher nos disques intervertébraux


Comme nous pourrions le comprendre à la consonance du terme, la discopathie englobe les maux qui touchent les disques intervertébraux.

Il peut arriver que le noyau se mette à « couler » suite aux dommages subis par la portion externe du disque intervertébral. Il s’agit alors d’une « hernie discale ». Également, il se peut que l’anneau ne soit pas endommagé, mais qu’il perde tout de même de son intégrité. C’est un cas de « bombement discal ». Dans le cas de « dégénérescence discale », c’est le disque, dans son intégralité, qui subit des dommages et s’amincit, réduisant ainsi les diamètres des trous ou foramens de conjugaisons et coincent les racines rachidiennes qui s’en échappent. Voir Fig.1


Quand il est question de discopathie, on pense souvent à la discopathie dégénérative, c’est-à-dire aux maux qui résultent le plus souvent de dysfonctions vertébrales, du vieillissement et de la dégénérescence des disques en question. Dans tous les cas, les disques se rigidifient et font l’objet d’un tassement progressif; en plus, leurs cellules se dessèchent et ne sont plus régénérées, d’où le fait qu’ils perdent graduellement en efficacité et gagnent en vulnérabilité.


Comprenant l’arthrose cervicale et l’arthrose lombaire, l’arthrose vertébrale fait partie de ces maux qu’on pointe souvent du doigt quand il est question de la dégénérescence des disques. Évidemment, les disques intervertébraux vieillissent, comme le reste du corps humain, d’où la tendance pour le grand public de penser à tort qu’il s’agit toujours des conséquences naturelles du vieillissement de la personne.


Toutefois, il n’est pas encore possible d’affirmer, pour l’instant, qu’on connait tous les facteurs en cause en ce qui concerne la discopathie dégénérative. D’ailleurs, de jeunes adultes peuvent également faire face à un dysfonctionnement de leurs disques intervertébraux.


On suppose alors que le mode de vie du sujet joue un important rôle dans ce domaine : métier ou sport intensif qui font que les vertèbres subissent d’importants traumatismes, qu, le tabagisme, la surcharge pondérale, (l’obésité), etc.


Il faut comprendre que le vieillissement cellulaire du disque découle généralement d’un défectueux apport en oxygène, en eau (alors que le noyau doit être bien hydraté) et en nutriments, ainsi qu’une évacuation inconséquente du dioxyde de carbone, des faits qui peuvent être causés par des habitudes et un mode de vie inappropriés du sujet.


Il est à noter que les forces exercées sur les vertèbres sont plus importantes dans la partie inférieure de la colonne vertébrale. Cela fait que les disques intervertébraux situés dans la partie lombaire sont plus souvent touchés par la discopathie dégénérative et la discopathie en général que les disques intervertébraux dans la zone cervicale.


Rappelons que le facteur probablement le plus impliqué est la dysfonction vertébrale et qu’elle se corrige ou s’améliore sous les soins chiropratiques de corrections.


La discopathie


Concernant la discopathie dégénérative, il y a un disque intervertébral spécifique qui est le plus souvent touché. Il s’agit du dernier disque intervertébral, celui qui est situé le plus bas et qui se trouve entre la vertèbre lombaire L5 et la vertèbre sacrée S1, à la jonction de la partie lombaire (L5)et la partie du sacrum (S1).. La discopathie touchant ce disque intervertébral est désignée par « discopathie L5S1 ».


Il faut comprendre que, d’une manière répétée, le disque L5-S1 est trop ou mal sollicité durant notre existence : position assise prolongée (fauteuil de bureau, siège de voiture, etc.), le fait de soulever un poids en courbant le dos tout en gardant les jambes tendues, etc.



Les manifestations de la discopathie L5S1


La discopathie L5S1 se manifeste fréquemment par les symptômes suivants :



  • Les jambes qui présentent des fourmillements;

  • Des crises de douleur intenses à la jonction lombo-sacrée; communément appelée charnière lombosacrée.

  • Des douleurs de sciatique et des mouvements vers l’avant du disque intervertébral avec difficulté à se redresser.



Les manifestations de la discopathie en général


La discopathie peut être asymptomatique, c’est-à-dire ne se manifestant pas par des symptômes. Très souvent,ès, les symptômes résultent de la compression sur les racines nerveuses et les tissus pari-articulaires.


Il y a différents symptômes selon la région où se trouve le disque intervertébral concerné, mais aussi selon le niveau et le degré de tassement subi par ces cartilages.


Si la discopathie touche des vertèbres lombaires, on note des manifestations comme les fourmillements au niveau des jambes, une douleur lombaire qui irradie vers le bas du dos mais aussi vers les fesses, les jambes (sciatalgie) et parfois des dysesthésies (trouble de sensibilité).


S’il est question des vertèbres cervicales, les fourmillements sont plutôt au niveau des bras et des mains, Par ailleurs, la discopathie au niveau de la zone cervicale peut également se manifester par des maux de tête et une perte de dextérité.



Comment prévenir la discopathie?


En premier lieu, s’assurer que chaque vertèbre bouge de manière fluide et symétrique pour ce faire il faut visiter son chiropraticien. Étant donné que notre mode de vie n’est probablement pas étranger à la situation de nos disques intervertébraux, nous conseillons,, de pratiquer de manière régulière une activité sportive qui n’est pas violente ni intensive pour que le dos ait une bonne musculature. Il est alors question de muscler le dos en douceur.


On peut citer en exemple la natation, tout en excluant toutefois les styles comme la brasse hors de l’eau ou le papillon du fait des mouvements assez vifs qu’ils impliquent et qui ont tendance à cambrer le dos.


De cette même manière, les activités qui impliquent d’intenses efforts physiques (métiers, sports, loisirs) qui exposent les vertèbres à des forces qui peuvent les tasser seraient à surveiller, tels le tennis, l’équitation.


Dans le cas d’une course à pied, il est préférable d’éviter les surfaces dures puisque les impacts des surfaces comme le sable ou les sentiers en forêt sont plus faciles à amortir. À noter qu’il est souvent souhaitable de substituer une marche vigoureuse (`power walking`) à la course à pied afin d’éviter le martellement de la région lombaire, des genoux, des chevilles et des pieds. De plus, il est fortement recommandé de réchauffer consciencieusement et longuement votre musculation avant de pratiquer un sport, surtout si votre dos est un plutôt fragile.


Également, nous sommes convaincus qu’une hygiène de vie correcte concourt à l’amélioration de la circulation sanguine. On peut par exemple noter l’effet nocif du tabac sur la micro circulation au niveau des disques intervertébraux. En effet, il faut savoir qu’il revient au sang de fournir aux cellules du disque intervertébral l’oxygène, les nutriments ainsi que l’eau dont elles ont besoin pour se régénérer, en plus d’assurer l’évacuation du dioxyde de carbone.


En outre, une surcharge pondérale peut aussi avoir un impact sur le dos et le fragiliser, les vertèbres devant ainsi supporter une plus grande charge. De ce fait, il est sans doute conseillé pour les personnes qui font face à cette situation de perdre un peu de poids. Cette perte de poids peut alors permettre de diminuer les stress mécaniques qui surchargent surtout les vertèbres lombaires.



Traitement de la discopathie par la chiropratique


Lorsque les symptômes se présentent, le chiropraticienEn revanche, un chiropraticienest apte à établir un diagnostic précis en ce qui concerne les causes de la pathologie qui a touché vos disques intervertébraux, et pourra vous prodiguer des soins correctifs non invasifs appropriés et rappelez-vous, plus tôt est la détection des troubles, plus efficace est la correction.


Grâce aux techniques d’ajustement et au travail musculaire votre chiropraticien pourra soulager les douleurs que vous ressentez et corrigez les troubles de vos vertèbres et de vos disques intervertébraux. Puisque souvent, ce sont précisément ces troubles qui causent la dégénérescence d’une pathologie et empêchent sa guérison, le chiropraticien réduira ret éliminera les causes mécaniques de cette condition, rallantissant ainsi le processus de dégénérescense et son approche va favoriser la régularisation de votre système afin que sa guérison puisse s’opérer tout naturellement par elle-même.


D’autre part, si votre condition ne répond pas à ses soins, votre chiropraticien vous référera à un autre professionnel de la santé. Vous êtes donc entre bonnes mains.



La Discopathie, symptômes, causes, et traitements